Anne-Emmanuel de Croÿ

homme politique français

Anne-Emmanuel-Ferdinand-François de Croÿ, prince de Solre et du Saint-Empire, est un militaire et député français né le [1] à Paris et mort le au château du Rœulx, (Belgique).

 Anne-Emmanuel de Croÿ
Anne-Emmanuel-Ferdinand-François de Croÿ-Solre
Anne-Emmanuel de Croÿ

Naissance
Paris
Décès (à 60 ans)
Le Rœulx
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Infanterie
Grade Maréchal de camp
Distinctions Ordre du Saint-Esprit
Autres fonctions Député aux États généraux de 1789
Famille Maison de Croÿ

Anne-Emmanuel de Croÿ
Fonctions
Député :
- aux États généraux de 1789
- à l’Assemblée constituante de 1789

(7 mois et 12 jours)
Gouvernement Drapeau du royaume de France Royaume de France
Groupe politique Noblesse
Biographie
Résidence Bailliage du Quesnoy, Hainaut

Biographie

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Anne-Emmanuel de Croÿ est issu de l'illustre famille de Croÿ qui « faisait remonter son origine à un cadet (Antoine Ier le Grand de Croÿ) de la maison de Hongrie[2] », et qui s'éleva aux plus hautes dignités sous les règnes de Philippe le Bon, duc de Bourgogne de Philippe le Beau et de Charles Quint, rois d'Espagne et souverains des Pays-Bas.

Il est le fils d'Emmanuel de Croÿ Solre, duc de Croÿ, maréchal de France en 1783 (1718-1784), et d'Angélique Adélaïde d'Harcourt (1719-1744), le petit-fils de François d'Harcourt, 2e duc d'Harcourt, maréchal de France. Il hérite de sa mère la baronnie et le château de Culan, dans le Berry.

Le duc de Croÿ sert dans les armées du Roi de France à partir de 1757, comme mousquetaire de la garde du Roi. Breveté capitaine de cavalerie en 1760, il sert comme mestre de camp du régiment royal Normandie cavalerie.

En 1780, il est promu brigadier des armées du Roi puis en 1784 maréchal de camp.

De 1784 à 1789, il fait reconstruire par l'architecte Jean-Baptiste Chaussard, le château de l'Hermitage, dans la forêt de Bonsecours, à la place de l'édifice élevé par son père, dont il ne conserve que les dépendances[3].

Après la mort de son père, il reprend à Paris, le bail de l'hôtel particulier familial, l'hôtel de Rothembourg[4].

Il est élu le député aux États-Généraux par la noblesse du bailliage du Quesnoy, avec le mandat de voter par ordre.

Élu Vice-président de la chambre de la noblesse le 1789, il tient pour la monarchie.

Devant la montée révolutionnaire, Il donne sa démission le et est remplacé par le baron de Nédonchel[5].

Il émigre au commencement de l’année 1792, séjourne en Belgique, puis aux Pays-Bas, à Vienne, à Altona. Ses biens en France sont saisis par la République, puis vendus comme bien national.

Il hérite du château du Roeulx.

Son fils aîné parvient à racheter ses domaines du Hainaut, en particulier le domaine de l'Hermitage.

A la suite du Traité de Lunéville et en vertu du Recès d'Empire, le 25 février 1803, il est indemnisé de ses pertes foncières en Allemagne par la souveraineté de Dülmen, en Westphalie[6].

Il meurt au château du Rœulx (Hainaut) le .

Distinctions

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Figure Blasonnement

Écartelé : au 1 et 4, contre-écartelé a) et d) d'argent, à trois fasces de gueules (de Croÿ), b) et c) d'argent, à trois haches de gueules, les deux du chef adossées et posées l'une en bande, l'autre en barre, celle de la pointe posée en bande (de Renty) ; au 2, contre-écartelé a) et d) d'azur, à trois fleurs-de-lis d'or (de France), b) et c) de gueules plein (d'Albret), sur le tout d'hermine (de Bretagne); au 3, contre-écartelé a) et d) d'or au lion de sable (Flandre), b) et c) losangé d'or et de gueules (Craon). Sur le tout de l'écu écartelé de Croÿ et de Renty.[7]

Mariage et descendance

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Le Rœulx, le château des princes de Croÿ.

Il épouse à Paris le , Auguste Friederike zu Salm-Kyrburg (Aix la Chapelle,13 septembre 1747 - Bruxelles, 17 avril 1822), fille de Philippe Joseph de Salm, prince régnant de Salm-Kirbourg, chambellan de l'impératrice, et de Marie-Thérèse Joséphine, princesse de Hornes. Elle était la sœur de Frédéric III, prince régnant de Salm-Kirbourg, qui fit construire à Paris l'hôtel de Salm, actuel Musée de la Légion d'honneur ; la sœur aussi d'Amélie Zéphyrine de Salm Kyrbourg, princesse de Hohenzollern.

Tous deux eurent six enfants :

Annexes

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Bibliographie

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Notes et références

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  1. On trouve aussi le
  2. « Croÿ (Anne-Emmanuel-Ferdinand-François, duc de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
  3. Laurence Rousseau & Philippe Seydoux, Le Château de l'Hermitage à Condé sur l'Escaut, Paris, Editions de La Morande, , 72 p., p. 28-30
  4. Robert Dauvergne, Les Résidences du maréchal de Croÿ (1718-1784), Paris, l'auteur, , 160 p., p. 55-76
  5. Edna Hindie Lemay, Dictionnaire des Constituants, tome 1, Paris, Universitas, (ISBN 2-7400-0003-0), p. 249-250
  6. Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Croÿ, Lyon, l'auteur, , 251 p., p. 114-115
  7. Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : D'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 978-2-86377-140-2)
  8. Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Croÿ, Lyon, l'auteur, , 251 p., p. 116-118

Articles connexes

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Lien externe

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