Antoine-Dominique Bordes
Antoine-Dominique Bordes (Gimbrède, 1815 - Bordeaux, 1883) est un armateur et chef d'entreprise français, fondateur de la compagnie d’armement maritime qui porte son nom, longtemps la plus importante du monde.
directeur général de la maison Ant. Dom. Bordes et fils (1843-1883) et administrateur général de la Compagnie générale maritime (1857-1859) |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Antoine Apollinaire Bordes |
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Activités | |
Famille | |
Fratrie |
Antoine l'aîné Bordes (d) |
Enfants | |
Parentèle |
Henri Bordes (neveu) Antoine Bordes Henri Bordes (d) Gérard Bordes (arrière-petit-fils) |
Carrière
modifierNé le 21 juillet 1815[1] dans le Condomois (France) où son père était médecin, il rejoint à 16 ans son frère aîné Antoine-Dominique qui dirigeait un négoce de grains et farines à Bordeaux[2]. Baptisé Antoine Apollinaire, il reprend le nom de son frère au Chili pour ses affaires.
Antoine-Dominique Bordes part à l'âge de 18 ans sur le Scythe vers l'Amérique latine et arrive à Valparaíso (Chili). Il commence alors à travailler comme agent maritime et à se créer un entourage commercial. En 1837 il fonde une maison de consignation. En 1840, à 25 ans, il s'associe au capitaine Ange-Casimir Le Quellec pour créer une société de négoce portuaire entre Bordeaux et Valparaíso, qui se transforme en 1847 en société d'armement maritime dont le siège est à Bordeaux[3]. Il est également nommé président de la banque nationale du Chili par le gouvernement.
Après la mort de Le Quellec, la compagnie de navigation Bordes est créée en 1868. Jusqu'à la mort du fondateur, la compagnie s'établit boulevard Malesherbes à Paris et organise son trafic à partir des ports de Bordeaux, Nantes, Dunkerque, le Havre. À partir des années 1870, ses navires transportent également du nitrate chilien vers Liverpool et Glasgow[3].
De février 1857 à juillet 1859[4], les frères Pereire l'engagent pour redresser la barre de la Compagnie Générale Maritime. Il en est durant cette période l'administrateur-général extraordinaire. Il se lie alors d'amitié avec Wulfran Puget, armateur lui aussi : ses fils baptiseront à son nom un de leurs bateaux.
Il meurt à Bordeaux le 28 mai 1883 à l'âge de 67 ans[5]. Ses trois fils : Adolphe, Alexandre et Antonin reprennent alors la direction de l'entreprise[6].
Références
modifier- « Archives départementale du Gers - État-civil », sur www.archives32.fr
- Société archéologique du Gers, « Bulletin de la Société archéologique, historique littéraire et scientifique du Gers », sur Gallica,
- « Antoine-Dominique Bordes (1815-1883) », sur data.bnf.fr
- Larousse, La Grande encyclopédie t. 2, Amiens-Austen, Paris, éditions Larousse, (lire en ligne)
- La Gazette, Paris, (lire en ligne)
- « Célébrités (commerce, industrie et transports) », sur histoire.villennes.free.fr
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (fr) Claude Briot, Marins Cap-Horniers du Nitrate (préface de Francis Roger), Books on Demand, 2014
- (fr) Marthe Barbance, Vie commerciale de la route du cap Horn au XIXe siècle. L'armement A.-D. Bordes et fils, éditions de l'École des hautes études en sciences sociales, janvier 1969, (ISBN 2-7132-0089-X et 978-2-7132-0089-2)
- (fr) « L’épopée des grands cap-horniers dunkerquois », Dunkerque magazine, no 184, avril 2008, p. 27 à 30
- (fr) Henri Queffélec, Ce sont voiliers que vent emporte, la vie d'Antoine-Dominique Bordes, Presses de la Cité, 1984
- (fr) Robert Chevet, Une transat Bordelaise, l'aventure d'Henri Bordes, éditions Itarkeo, 2017
- (fr) Louis Lacroix, Les derniers Cap-Horniers français, éditions maritimes et d'outre-mer, 1er janvier 1968
Articles connexes
modifierLiens externes
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