Antoine Vestier

peintre français

Antoine Vestier, né le à Avallon et mort le à Paris, est un peintre français.

Antoine Vestier
Antoine Vestier, Autoportrait (1785),
localisation inconnue.
Fonction
Peintre de cour
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Conjoint
Marie Anne Révérend (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Membre de
Mécène
Maître
Genre artistique
Œuvres principales
Marguerite Lachapelle (d), Dames en robe rose (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Appartenant à une famille de marchands d'Avallon, originaires de Troyes, Antoine Vestier montra très jeune des dons pour le dessin et la peinture qui attirèrent l'attention d'un notable du pays, le comte de Chastellux. Grâce à lui, il put quitter sa Bourgogne natale et s'installer à Paris où il est élève de Jean-Baptiste Pierre.

Les récits familiaux parlent de voyages en Angleterre et aux Pays-Bas. Il y rencontra Antoine Reverend, maître-émailleur, allié au peintre Henri-Pierre Danloux, dont il épousa la fille, Marie-Anne, le . Il suit à cette époque les cours de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Après la mort de son beau-père, il se qualifie dans les actes de naissance de ses enfants comme peintre-émailleur.

Peintre miniaturiste et excellent portraitiste, il présenta ses œuvres au Salon de la Correspondance avant d'être agréé à l'Académie royale de peinture le . Il dut remettre à l’Académie les portraits de deux de ses futurs confrères, Doyen et Brunet. Après la remise de ces portraits, il est reçu à l'Académie le et devient peintre du roi.

Comme beaucoup d'artistes, il a été logé au palais du Louvre avant la Révolution et a été le voisin du peintre Jacques-Louis David.

En 1770, son collègue François-André Vincent le portraitura tenant à la main un bouquet de fleurs[1].

Il a épousé Marie-Anne Révérand (1740-1831)[2]. Il est le père de la peintre Marie-Nicole Vestier et de Nicolas Jacques Antoine Vestier et le grand-père d’Archimède Vestier et de Phidias Vestier, tous trois architectes.

Il est mort à Paris à l'âge de 84 ans[3].

Œuvres dans les collections publiques

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Notes et références

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  1. Ce tableau ovale est passé en vente publique à Paris le ou 2000 (cf. La Gazette de l'Hôtle Drouot)[source insuffisante].
  2. « Madame Vestier ayant à ses pieds un enfant qui pince l'oreille d'un chien », sur Musée du Louvre (consulté le ).
  3. Archives reconstituées de Paris, acte de décès de l'année 1824 (vue 30/50).

Annexes

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Bibliographie

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  • Nizet, « Les Vestier », dans Congrès archéologique de France. 74e session. Avallon. 1907, Paris/Caen, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 691-696
  • Charles Oulmont, « Antoine Vestier d’après des portraits de famille inédits », Gazette des Beaux-Arts,‎ , p. 295-313 (lire en ligne).
  • Jean-Claude Sueur, Le portraitiste Antoine Vestier (1740-1824), Neuilly-sur-Seine, 1974. — Cet ouvrage dactylographié publié par l'auteur à 200 exemplaires est consultable à la BnF site Tolbiac, Rez-de-jardin-magazin, cote 4-LN27-91066.
  • Anne-Marie Passez, Antoine Vestier, 1740-1824, Paris, La Bibliothèque des Arts, Fondation Wildenstein, 1989. [lire en ligne] — Ouvrage publié avec le concours de Joseph Baillio et de Marie-Christine Maufus.

Iconographie

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Liens externes

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