Antonio Salvi
Antonio Salvi ( à Lucignano, dans la province d'Arezzo en Toscane – à Florence) est un librettiste d'opéras italien.
Biographie
modifierAntonio Salvi naît le à Lucignano[1].
Médecin à la cour ducale de Florence, il se met à écrire à partir de 1694 des livrets pour les théâtres de Livourne et Florence. Entre 1701 et 1710, sept de ses œuvres sont représentées au Pratolino dans la résidence du prince Ferdinand de Médicis, dont Salvi est devenu le poète préféré. Après la mort de Ferdinand en 1713, Salvi étend la diffusion de ses œuvres au-delà de la Toscane, notamment à Rome, Reggio d'Émilie, Turin, Venise et Munich. Ses livrets sont mis en musique par les plus fameux compositeurs de son époque, entre autres Alessandro Scarlatti, Vivaldi et Haendel[1].
Il meurt le à Florence[1].
Œuvres
modifierAntonio Salvi est l'auteur des livrets suivants, associés aux noms des compositeurs qui les ont utilisés puis repris[1] :
- La forza compassionevole (1694) ;
- Astianatte (1701), d'après Andromaque de Racine, pour G.A. Perti ; puis A.M. Bononcini, F. Gasparini, L. Vinci, G.B. Bononcini et N. Jommelli ; comme Andromaca : L. Leo, G.B. Lampugnani, D. Perez (en) ;
- Arminio (1703) pour A. Scarlatti ; puis A. Caldara, C.F. Pollarolo, J.A. Hasse, G.F. Haendel (Arminio), B. Galuppi et G. Cocchi ;
- Publio Cornelio Scipione (1704), repris par Haendel (Scipione) ;
- Il gran Tamerlano (1706) pour A. Scarlatti ; puis Gasparini et autres sous le titre Il trace in catena, puis G. Porta comme Teodorico ;
- Dionisio re di Portogallo (1707) pour Perti ; puis Haendel comme Sosarme ;
- Stratonica (1707) ;
- Ginevra principessa di Scozia (1708) pour Perti ; puis D. Sarro, G. Sellitto (en), A. Vivaldi, F. Bertoni ; sous le titre Ariodante : Pollarolo, Haendel (Ariodante) et Wagenseil ;
- Berenice regina d'Egitto (1709) pour Perti ; puis G.M. Ruggieri (en)(comme Le gare di politica e d’amore), D. Scarlatti et N. Porpora, F. Araia, Haendel (Berenice) ;
- Rodelinda regina de Longobardi (1710) pour Perti ; puis Haendel (Rodelinda), G. Boniventi (it) (comme Bertarido re de’ Longobardi) et C.H. Graun ;
- Lucio Papirio (1714) pour Gasparini ; puis L.A. Predieri (en), G.M. Orlandini, Leo et Porpora ;
- Amor vince l’odio overo Timocrate (1715) pour Gasparini ;
- Il Tartaro nella Cina (1715) pour Gasparini ;
- Amore e maestà (1715) pour G.M. Orlandini ; puis Gasparini et G.M. Buini ; comme Arsace : Gasparini, D. Sarro, G.F. Brusa (it), G. Giacomelli, F. Feo, Lampugnani ;
- Il pazzo per politica (1717) pour Predieri (en), puis T. Albinoni sous le titre Eumene ;
- Le amazoni vinte da Ercole (1718) pour Orlandini ;
- Scanderbeg (1718) pour Vivaldi ;
- Il carceriero di sé stesso, (1720) pour Orlandini ;
- Adelaide (1722) pour P. Torri ; puis Porpora, Buini, Orlandini, Haendel (sous le titre Lotario), Vivaldi et G. Cocchi ;
- Gl’equivoci d’amore e d’innocenza (1723) pour Gasparini ;
- Ipermestra (1724) pour Giacomelli ; puis Vivaldi et Feo.
Bibliographie
modifier- (en) Francesco Giuntini et Francesco Lora (rév.), « Salvi, Antonio », dans Grove Music Online, Oxford University Press, 2001/2014 .
Références
modifierLiens externes
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- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :