Famille Arminjon
La famille Arminjon ou Armenjon est une famille originaire de la région naturelle des Bauges, en Savoie. Famille bourgeoise jusqu'aux premières décennies du XIXe siècle, elle est une famille de notables en Savoie aux XIXe siècle et XXe siècle. L'une de ses branches a été anoblie en 1835 par le roi Charles-Albert de Sardaigne (1842 selon Valette[1]). Elle a été également représentée à Lyon et en Italie.
Arminjon | ||
Armes de la famille. | ||
Devise | frangar non flectar (rompt, mais ne plie pas) | |
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Période | XVIe siècle au XXIe siècle | |
Pays ou province d’origine | Savoie France Italie |
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Charges | Sénateur de Savoie Ministre plénipotentiaire Conseiller à la Cour de cassation de Turin Conseiller à la cour d'appel de Chambéry Président de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie |
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Fonctions militaires | Contre-amiral de la Marine italienne | |
Récompenses civiles | Ordre national de la Légion d'honneur, ordre du Mérite, croix du combattant, ordre des Saints-Maurice-et-Lazare, ordre de Saint-Grégoire-le-Grand | |
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De la famille Arminjon sont issus des docteurs en droit, des avocats, des conseillers de Cours, un sénateur au Sénat de Savoie, un contre-amiral de la Marine italienne qui fut également ministre plénipotentiaire, des membres de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie dont l'un fut président (1927-1958), des décorés de différents Ordres, plusieurs religieux dont l'un fut provincial des jésuites de Lyon, etc.
Patronyme
modifierHenri Bouvier, ancien maire du Châtelard (1965-1995) et auteur d'une monographie dédiée à sa commune, à propos des anciennes familles locale, débute sa présentation par la famille Armenjon ou Arminjon[2].
Le patronyme originel semble être Armenjon, d'après l'abbé Laurent Morand (1830-1894), auteur de trois volumes sur l'histoire du massif des Bauges (1891)[3]. L'historien Xavier de Montclos (1924-2018), dans son ouvrage L'ancienne bourgeoisie en France du XVIe au XXe siècle (2005), s'appuyant sur l'ouvrage d'Henri Arminjon (1972), donne pour cette famille les formes orthographiques Hermenion, Hermenjon, Herminion, pour les XIVe et XVIe siècles[4]. L'abbé Morand indique que le patronyme Armenjon évolue avec l'apparition de deux branches dans la seconde moitié du XVIIe siècle[3]. La première modifie rapidement la graphie de son nom en adoptant la prononciation usuelle, où le « i » prend la place du « e », donnant Arminjon[5]. La seconde branche porte, au siècle suivant, le surnom de Vaudey[5].
Histoire
modifierLa famille Arminjon ou Armenjon est une famille originaire du Châtelard, dans le massif des Bauges, possédant une « modeste fabrique de fer », et dont l'activité s'est déroulée du milieu du XVIe siècle au début du XIXe siècle[6],[7]. À partir du XVIIe siècle, des membres de la famille Arminjon se sont installés dans les grandes villes du duché de Savoie, Chambéry, Annecy, Thonon et Évian, obtenant pour certains le statut de bourgeois. L'un d'entre eux est anobli lors de son intégration au Sénat de Savoie.
Origines
modifierLa première mention de la famille remonte au XIVe siècle, avec notamment un acte de reconnaissance du [3],[2]. La famille est installée au hameau du Villaret Rouge, situé dans la paroisse du Châtelard, où la famille possédait une fabrique de fer[3],[2],[4], au milieu du XVIIe siècle[8]. Des membres de cette famille sont mentionnés lors du recensement de 1561[3],[2]. La généalogie de Pierre [I] Armenjon est connue avec la mention, vers 1561, d'un arrière-grand-père, Bernard, d'un grand-père, soit Antoine ou soit Jacques, et de son père Jean[3],[9]. La famille est dite « vassale principale » de l'abbaye du Betton[3],[2], se situant dans une petite vallée de la Maurienne voisine.
L'abbé Morand indique que Jean reçoit les droits de l'abbaye d'établir des fabriques de fer[9]. Ces petits-enfants, fils de Pierre [I] Arminjon, sont connus à travers un acte de partage du : Pierre [II], Jean-Claude, Claude et Jacques[9]. Les deux aînés, Pierre [II] et Jean-Claude, sont à l'origine de deux branches[3]. Louis, le fils de Pierre [II], s'installe au hameau de Rossillon, situé dans la paroisse de Lescheraines[3].
Le recensement de 1561 indiquait que la communauté de Villaret-Rouge était constituée de douze feux ou chefs de maison, dont celle de Bernard Armenjon[10]. Celui de 1740 comporte « Pierre Armenjon, la veuve de Claude Armenjon, François Armenjon, la veuve d'autre François Armenjon, Jean-Baptiste Armenjon, autre Jean-Baptiste Armenjon »[10].
Fabrique de fer des Armenjon
modifierL'activité familiale tournée vers le travail du fer, débute au début des années 1650, au Villaret Rouge[7],[8]. Jean-Claude Armenjon, auteur de la deuxième branche des Armenjon, après avoir appris le métier auprès d'un maître ferrier, à Cluses, revient dans les Bauges et installe « un haut-fourneau, un martinet et une martinette », au bord du Nant d'Aillon, en 1652[11],[12]. Il obtient le , « l'albergement des installations et du cours d'eau » de l'abbaye du Betton[11],[13]. Il met cependant fin rapidement à son activité, trop consommatrice de bois[12].
Son fils, (Jean) Pierre Armenjon, relance toutefois l'activité et la développe[12], mentionné en 1682[13]. Le site d'activité comporte « deux martinets, une martinette et une taillanderie attenante à la martinette, une forge et deux ateliers de clouterie » et emploie une vingtaine de personnes[12].
La famille Armenjon, ainsi que d'autres familles du Villaret, obtiennent les [14] et de l'abbaye[10],[13], contre une redevance annuelle, « La jouissance des terres, prés, bois, pâturages, maisons, granges, four, forge, martinet, moulins et foulons »[15]. La fabrique est mentionnée sur la mappe sarde de 1728[12].
Les Armenjon de la seconde branche se succèdent[11]. À (Jean) Pierre Armenjon (v. 1682) suit son fils Jean, vers 1720[12]/1729[13], puis le fils de ce dernier, Nicolas, entre 1743[12] et 1752[13]. En 1783, Jean Baptiste Armenjon dirige l'activité[12] (mentionné en 1797, par Morand[13]). Au cours de l'occupation du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises (cf. Histoire de la Savoie de 1792 à 1815), les stocks de fer sont réquisitionnés et Jean Baptiste Armenjon hérite de l'administration des fonderies appartenant aux monastères d'Aillon et de Bellevaux[12]. La productivité de la fabrique baisse[12]. En 1811, la fabrique emploie une quinzaine de salariés[11]. Cinq ans plus tard, le site est encore composé d'« un martinet, une forge pour la fabrication d'outils aratoires et trois petites forges pour les clous ». Jean Baptiste Armenjon devient le dernier exploitant du site[11], il semble ne plus être en activité en 1822[12]. Sa fille, Rosine qui a épousé le docteur Joseph-François Simond, installé au Châtelard, hérite en 1825[13],[Note 1] du site[12]. En 1876, l'ancien site de la fabrique n'appartient plus aux Armenjon, mais à un certain Louis Coppier[12].
Diffusion dans le duché de Savoie
modifierAu XVIIe siècle, des membres de la famille Arminjon sont installés à Lescheraines, Chambéry, Thonon et Évian[16],[17].
L'un des quatre fils de Pierre [I] Arminjon émigre à Chambéry[18]. Cette branche acquiert le droit de bourgeois de la ville au cours du XVIIIe siècle[19]. Un Jean Arminjon est dit bourgeois en 1730[20].
Jean-François Armenjon descendant de la seconde branche, arrière-petit-fils de Jean-Claude Armenjon, s'installe à Annecy, où il acquiert une charge de notaire vers 1749[18]. Il épouse une Annécienne et a un fils[18]. Jacques Moret, notaire à Annecy, publie en 1945 un inventaire du domicile rue Saint-François, réalisé le , à la suite de la mort de Jean-François Armenjon (mai 1757)[18]. Son fils est un notable annécien, débutant une carrière de notaire (1780) et devenant propriétaire dans le bassin annécien (Vieugy, Seynod, Chaboires, Veyrier et Menthon)[18]. Lors du tracé de la nouvelle route reliant Annecy à Faverges, ce dernier refuse de vendre sa propriété en bord de lac coupée pour cet aménagement[18]. Au lendemain de sa mort, sa femme la vend à la Ville, elle se situait à proximité de l'actuelle place au Bois[18].
Une branche s'installe à Évian, vers 1750, en la personne de Blaise Arminjon (1721-1800), notaire royal en provenance de Chambéry[4],[21]. Ce dernier reçoit des lettres de bourgeoisie de la ville, le , pour lui et ses descendants[21]. Son fils, Jean-François (1766-1827), notaire également et syndic de la ville, est le père de Mathias Arminjon, entré au Sénat de Savoie en 1827, puis élu sénateur le [21]. L'entrée dans ce rang de magistrature permet l'anoblissement.
Période contemporaine
modifierFiliation
modifierLa généalogie de la famille Arminjon du XVe siècle au XXe siècle a été reproduite par l'abbé Morand (1891)[5],[23],[9],[13], reprise par la suite par Delavenne (1954)[24] :
- Bernard Armenjon (fin XVe siècle- † avant 1561) ;
- N... Armenjon, fils du précédent ;
- Jean Armenjon ;
- Pierre I Armenjon († avant 1652), dont quatre fils ;
- Pierre II, qui suit ;
- Jean-Claude (né vers 1628), 2e branche ;
- Claude, surnommé "le normand", dont un fils ;
- Laurent(† 1714), sans descendance ;
- Jacques ;
1re branche
- Pierre II Arminjon, un garçon (qui suit) et une fille ;
- Louis Arminjon (teste en 1712), ∞ (1672) Claudine Guerraz, quatre filles et trois fils[21], dont :
- Jacques Arminjon (vers 1684-1747), ∞ (1708) Aimée Dagand (1688-1748), trois enfants dont :
- Blaise Arminjon (1721-1800) (voir ci-dessous), ∞ (1764) Jeanne-Étiennette Bidal, Jean-François (qui suit), Dominique, Jeanne-Françoise ;
- Jean-François Arminjon (1766-1827) (voir ci-dessous) ∞ (1791) Jeanne-Marie Folliet, quatre enfants dont :
- Mathias Arminjon (1793-1859) (voir ci-dessous), ∞ (1822) Henriette Dupuy, quatre fils :
- Charles-Marc-Antoine Arminjon (1824-1885).
- Victor-François Arminjon (1830-1897), ∞ (1859) Henriette Alli Maccarani. Six enfants dont :
- Georges Arminjon (1875-1910).
- Albert-Charles-Henri Arminjon (1836-1870) (voir ci-dessous), ∞ (1865) Amilca Dullin, dont :
- Pierre-Paul-Henri Arminjon (1869-1960).
- Georges-Ernest-Éloi Arminjon (1828-1901) (voir ci-dessous) ∞ 1 (1860) Marie-Joséphine-Pauline François (1840-1872), ∞ 2 (1873) Julie-Célestine-Pierrette Gaillard (1841-1925)[25]. Six enfants, deux filles issues premier mariage, quatre du second mariage dont :
- Charles-Joseph-Paul Arminjon (1874-1966) (voir ci-dessous). ∞ (1902) Louise-Marie-Gabrielle Ochier. Parmi ses enfants :
- Henri-Marie-Jean Arminjon (né en 1906) ;
- Charles-Joseph-Paul Arminjon (1874-1966) (voir ci-dessous). ∞ (1902) Louise-Marie-Gabrielle Ochier. Parmi ses enfants :
- Mathias Arminjon (1793-1859) (voir ci-dessous), ∞ (1822) Henriette Dupuy, quatre fils :
- Marie-François-Joseph Arminjon (1912-1940) ;
- Paul-Marie-Mathias Arminjon (né en 1927).
- Jean-François Arminjon (1766-1827) (voir ci-dessous) ∞ (1791) Jeanne-Marie Folliet, quatre enfants dont :
- Blaise Arminjon (1721-1800) (voir ci-dessous), ∞ (1764) Jeanne-Étiennette Bidal, Jean-François (qui suit), Dominique, Jeanne-Françoise ;
- Jacques Arminjon (vers 1684-1747), ∞ (1708) Aimée Dagand (1688-1748), trois enfants dont :
2e branche
- Jean-Claude Armenjon, six enfants dont :
- (Jean) Pierre Armenjon (teste en 1720), trois enfants dont :
- Jean Armenjon, quatre enfants dont :
- Jean-François Armenjon († 1757)[18], ∞ Jeanne Desmaisons, dont
- Nicolas Armenjon († 1783), cinq enfants ;
- Jean Baptiste Armenjon († 1825), une fille unique (qui suit) :
- Rosine Armenjon ∞ docteur Joseph-François Simond.
- Jean Baptiste Armenjon († 1825), une fille unique (qui suit) :
- Jean Armenjon, quatre enfants dont :
- (Jean) Pierre Armenjon (teste en 1720), trois enfants dont :
Principales personnalités
modifierBlaise Arminjon (1721-1800), notaire royal (Chambéry, Évian), administrateur des biens du baron Jean-François de Blonay, ambassadeur du roi de Sardaigne[4],[26]. Marié à Étiennette Bidal, trois enfants dont un fils Jean-François (qui suit)[21].
- Jean-François Arminjon (1766-1827), notaire royal à Thonon et syndic d'Evian (1814-1818)[21],[27]. Marié à Jeanne Marie Folliet, fille de François Folliet, avocat au Sénat de Savoie, six enfants[13], dont :
- Mathias Arminjon (1793-1859), membre du Sénat de Savoie le « avec les honneurs et privilèges de cette élection, au premier rang desquels, ipso facto, pour lui et pour tous ses descendants, le privilège de noblesse ancienne »[4]. Marié à Henriette Dupuy, petite-fille de l'ingénieur et architecte de la ville de Chambéry, dont quatre fils[13], dont :
- Charles Arminjon (1824-1885), prédicateur et conférencier, jésuite, chanoine des Cathédrales de Chambéry et d'Aoste, missionnaire apostolique, auteur de conférences qui inspirèrent Thérèse de Lisieux[28]. Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie (élu en 1865)[29],[30].
- Ernest Arminjon (1828-1901) [Note 5], docteur en droit civil, magistrat notamment conseiller à la Cour d'appel de Chambéry (1854)[25], bâtonnier de l'ordre des Avocats de Chambéry (1887-1888)[32], il préside parfois les cours d'assises des départements de la Savoie et de la Haute-Savoie[25]. Commandeur de Saint-Grégoire-le-Grand[25],[30], membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie (élu en 1884)[29].
- Victor (Vittorio) Arminjon (1830-1897), contre-amiral au sein de la marine royale italienne en 1876. Commandeur de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare. Il entreprend entre 1865 et 1866 le premier tour du monde de la marine de guerre italienne. Membre correspondant de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie (1869)[29].
- Albert Arminjon (1836-1870), ingénieur des mines, inspecteur des chemins de fer du Midi de l'Italie. Il épouse, en 1865, Amilca Dullin, fille de Pierre Dullin, président de Chambre à la Cour d'appel de Chambéry, dont :
- Pierre Arminjon (1869-1960), juriste français. Chevalier de la Légion d'honneur, docteur honoris causa de l'université Columbia de New York.
- Charles Arminjon (1874-1966), fils d'Ernest Arminjon et de sa seconde épouse Julie-Célestine-Pierrette Gaillard (1841-1925). Avocat à la Cour d'appel de Chambéry. Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie (élu en 1901), il en devient président de 1927 à 1958[30],[29],[33]. Il épouse Gabrielle Ochier de Villeret, dix enfants dont :
- Ernest Arminjon (1904-1978), chanoine de la cathédrale de Chambéry.
- Henri Arminjon (1906-1997), banquier[34]. Il termine sa carrière en 1966 comme président directeur général de la Société lyonnaise de banque. Officier de l'ordre de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre national du Mérite et obtient la croix du combattant. Membre de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon (1978) et de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie (élu en 1983)[29]. Il est l'auteur de Histoire d'une famille de Savoie : les Arminjon (1972), Un Savoyard, marin et diplomate (1983) et De la noblesse des sénateurs au Souverain Sénat de Savoie & des maitres-auditeurs à la Chambre des comptes (1977). Marié à Thérèse Neyrand, onze enfants.
- Gabriel Arminjon (1910-1984), journaliste il devint exploitant agricole. Chevalier du Mérite agricole. Auteur de Charles Arminjon :... ce prêtre qui inspira Thérèse de Lisieux (1972).
- Mathias Arminjon (1927-2020) [Note 6], licencié en droit, diplômé de l'Institut d'études politiques de Lyon, président-directeur général de la Société d'études et de crédit, à Lyon, chevalier grand croix de l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem (Vatican), chevalier de l'Ordre des Saints-Maurice-et-Lazare. Il épouse à Chambéry, le , Nicole de Kesling (1927-2015), fille de Marie-Louis, baron de Kesling de Berg, ancien officier, et de Germaine Le Roy d'Amigny[36].
Héraldique
modifierLes armes de la famille Arminjon se blasonnent ainsi : "D'azur aux mains gantées d'or, mouvant du flanc senestre, tenant un arc bandé et fléché du même. |
Notes et références
modifierNotes
modifier- Le site patrimoine.auvergnerhonealpes.fr commet une erreur de frappe en indiquant « 1925 »[12].
- Jean-Guillaume Armenjon est baptisé le et meurt le [18].
- Pierre Amenjon est officier dans la Brigade de Savoie[18].
- Pierre Amenjon, mort le , est un officier de l'armée sarde, terminant sa carrière comme colonel de la Division de Gènes (1842)[18].
- Georges-Ernest-Eloi Arminjon, né le et mort le , à Chambéry[25] (Portrait[31]).
- Mathias Arminjon est né à Chambéry le et mort le [35].
Références
modifier- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, 2007, p. 30
- Henri Bouvier, Histoire du Châtelard-en-Bauges, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 257 p. (ISBN 978-2-84206-050-3, lire en ligne), p. 238.
- Morand, 1891, p. 328 (lire en ligne).
- Xavier de Montclos, L'ancienne bourgeoisie en France du XVIe au XXe siècle, Paris, Éditions Christian, , 358 p., p. 157-159.
- Morand, 1891, p. 329 (lire en ligne).
- Arminjon, 1972, p. 18.
- Jean Nicolas, La Savoie au XVIIIe siècle, Noblesse et Bourgeoisie, Les Marches, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », , 1242 p. (ISBN 978-2-84206-222-4, lire en ligne), p. 113.
- Marie-Christine Bailly-Maître, Alain Ploquin, Nadège Garioud, Le fer dans les Alpes du Moyen Âge au XIXe siècle : actes du colloque international de Saint-Georges-d'Hurtières, 22-25 octobre 1998, vol. 4, M. Mergoil, coll. « Temps modernes », , 243 p. (ISBN 978-2-907303-48-4), p. 29.
- Morand, 1891, p. 331 (lire en ligne).
- Morand, 1891, p. 38-39 (lire en ligne).
- Henri Bouvier, Histoire du Châtelard-en-Bauges, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 257 p. (ISBN 978-2-84206-050-3, lire en ligne), p. 197.
- Clara Bérelle, « Martinet du Villaret Rouge actuellement logement et exploitation agricole », sur site de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel en lien avec l'Assemblée des Pays de Savoie - patrimoine.auvergnerhonealpes.fr, (consulté en ).
- Morand, 1891, p. 333 (lire en ligne).
- Victor Flour de Saint-Genis, Histoire de Savoie d'après les documents originaux depuis les origines les plus reculées jusqu'à l'annexion. vol.3, Bonne, (lire en ligne), p. 523.
- Henri Bouvier, Histoire du Châtelard-en-Bauges, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 257 p. (ISBN 978-2-84206-050-3, lire en ligne), p. 56.
- André Perret, « Réponse de M. André Perret. Directeur honoraire des Archives Départementales de la Savoie », Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, vol. 7, t. 1, , p. 133-139 (lire en ligne).
- Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN 978-2-7171-0310-6), p. 131.
- Jacques Moret, « Une ancienne Famille d'Annecy — les « Armenjon » — 1749-1873 », Revue savoisienne, Annecy, Imprimerie d'Aimé Perrissin, vol. 1, , p. 20-33 (lire en ligne).
- Marie-Christine Bailly-Maître, Alain Ploquin, Nadège Garioud, Le fer dans les Alpes du Moyen Âge au XIXe siècle : actes du colloque international de Saint-Georges-d'Hurtières, 22-25 octobre 1998, vol. 4, M. Mergoil, coll. « Temps modernes », , 243 p. (ISBN 978-2-907303-48-4), p. 35.
- Jean Nicolas, La Savoie au XVIIIe siècle, Noblesse et Bourgeoisie, Les Marches, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », , 1242 p. (ISBN 978-2-84206-222-4, lire en ligne), p. 330.
- Morand, 1891, p. 332 (lire en ligne).
- Annuaire de l'ANF, année 2017, éd. Albédia, p. 24.
- Morand, 1891, p. 330 (lire en ligne).
- Delavenne, 1954, p. 24-27.
- Morand, 1891, p. 334-335 (lire en ligne).
- Jacques-Alexis Pissard, Jean-Christophe Richard, Chronique de Morzine : l'histoire de Morzine des origines à 1900, vol. 2, Richard Jean-Christophe, , 534 p. (ISBN 978-2-9524101-0-6, lire en ligne), p. 363.
- Louis Girod, Évian et le Chablais : au fil de l'histoire, Éditions Cabedita, coll. « Sites et villages », , 249 p. (ISBN 2-88295-091-8 et 978-2-8829-5091-8), p. 195.
- Gabriel Arminjon, Charles Arminjon : ... ce prêtre qui inspira Thérèse de Lisieux, Éditions Beauchesne, coll. « Figures d'hier et d'aujourd'hui », , p. 228.
- « Etat des Membres de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie depuis sa fondation (1820) jusqu'à 1909 », sur le site de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie et « Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques - cths.fr.
- Jean-Marie Mayeur, Christian Sorrel et Yves-Marie Hilaire, La Savoie, t. 8, Paris, Éditions Beauchesne, coll. « Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine » (réimpr. 2003) (1re éd. 1996), 441 p. (ISBN 978-2-7010-1330-5), p. 48-50.
- « Arminjon, Ernest (1828-1901) ».
- « Les bâtonniers de l'Ordre des Avocats de Chambéry depuis 1860 », sur le site de l'ordre des Avocats de Chambéry - Barreau de Chambéry (consulté en ).
- Notice sur data.bnf.fr
- Notice sur data.bnf.fr
- Avis de décès paru le dans Le Dauphiné libéré, édition Savoie.
- Jacques Lafitte, Who's Who in France (Volume 16), Paris, Jacques Lafitte, , 2175 p. (ISBN 978-2-85784-042-8), p. 134.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Henri Arminjon, Histoire d'une famille de Savoie : les Arminjon, Lyon, impr. Dugas et Cie, , 344 p..
- André Delavenne, Recueil généalogique de la bourgeoisie ancienne, vol. [réf. incomplète], Éditions SGAF, , p. 24 à 27.
- Thierry d'Asnières de Veigy et Damien Greyfié de Bellecombe, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie : ou état de la noblesse savoyarde subsistante, vol. 1, Rumilly, Association des Continuateurs de l'Armorial de Savoie, , 629 p. (ISBN 979-10-699-6074-9).
- Laurent Morand, Les Bauges : histoire et documents : Peuple et Clergé (IIIe volume), Chambéry, Imprimerie savoisienne, , 684 p. (lire en ligne).
- Dominique Saint-Pierre, « Arminjon Henri », dans Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des académiciens de Lyon 1700-2016, Lyon, Éditions de l'Académie, , 1379 p. (ISBN 978-2-95594-330-4), p. 61.
- Christian Sorrel, Les Catholiques savoyards : Histoire du diocèse de Chambéry 1890-1940, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 445 p. (ISBN 978-2-908697-98-8, lire en ligne).
Articles connexes
modifier- Liste des familles subsistantes de la noblesse savoyarde
- Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)
- Liste des familles françaises anoblies et/ou titrées au XIXe siècle
Liens externes
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