Arthur Emmanuel Espivent de La Villesboisnet

personnalité politique française

Arthur Emmanuel Joseph Espivent, comte de La Villesboisnet, né le à Leudeville (France) et mort le à l'abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle, Montjoyer (France), est un homme politique français du XXe siècle devenu moine trappiste en 1930.

Arthur Emmanuel Espivent de La Villesboisnet
Illustration.
Fonctions
Maire de Sainte-Reine-de-Bretagne

(30 ans)
Conseiller général du Morbihan

(30 ans, 4 mois et 2 jours)
Circonscription Canton de Pontchâteau
Député français

(5 ans, 6 mois et 6 jours)
Élection 26 avril 1914
Circonscription Morbihan
Législature XIe (Troisième République)
Groupe politique Non-inscrit
Prédécesseur Paul-Henri Lanjuinais
Successeur Circonscription supprimée
Biographie
Nom de naissance Arthur Emmanuel Joseph Espivent de La Villesboisnet
Date de naissance
Lieu de naissance Leudeville (Seine-et-Oise)
Date de décès (à 66 ans)
Lieu de décès Abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle,
Montjoyer (Drôme)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Non inscrit
Religion Catholique
Résidence Château du Deffay
(Sainte-Reine-de-Bretagne)
Château de Kerguéhennec

Arthur Emmanuel Espivent de La Villesboisnet
Liste des conseillers généraux de la Loire-Atlantique
Liste des députés du Morbihan

Biographie

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Arthur Espivent de La Villeboisnet entra dans la vie publique à l'âge de 28 ans, en 1900, en accédant à la mairie de Sainte-Reine-de-Bretagne, près de Pontchâteau, en Loire-Inférieure. La même année, le 22 juillet, il était appelé à siéger au conseil général de la Loire-Inférieure.

Ayant épousé la fille du comte Lanjuinais, député du Morbihan (1re circonscription de Pontivy) qui ne se représentait pas aux élections générales législatives de 1914, il brigua le siège que son beau-père avait occupé pendant de longues années et y fut élu. S'il fut élu dès le premier tour de scrutin, le , il le fut cependant de justesse : sur 14 526 votants il avait obtenu 7 232 suffrages, soit 18 de plus que son concurrent Maulion qui en rassemblait 7 214.

Il siégea à la Chambre dans le groupe des députés non inscrits et appartint, dès 1914, à la commission de la marine marchande et à celle de l'hygiène publique. Ses interventions à la tribune eurent principalement trait aux questions maritimes et prirent souvent la forme d'interpellations.

Mobilisé peu de temps après, au début de la guerre de 1914-1918, il devait faire celle-ci comme capitaine d'infanterie.

Le rétablissement du scrutin de liste au renouvellement du devait lui être fatal. En cinquième position sur la liste d'union nationale des républicains indépendants et des conservateurs qui n'eut que trois élus, il obtint pour sa part 45 116 voix sur 107 245 votants, la majorité absolue étant de 52 662.

Après son échec au renouvellement de 1919, il se consacra à la mairie de Sainte-Reine-de-Bretagne et au Conseil général de la Loire-Inférieure, jusqu'au , date à laquelle il démissionna de ces deux postes, en invoquant des raisons de santé.

En réalité, Arthur Espivent de La Villeboisnet, qui venait de perdre sa femme (décédée en juin 1918[1]), se retirait du monde et entrait à la Trappe d'Aiguebelle pour y suivre la règle de vie cistercienne sous le nom de « Père Emmanuel ». C'est là qu'il meurt, le , à l'âge de 67 ans.

Il était chevalier de la Légion d'honneur « au titre » du ministère de l'Intérieur.

Dans son livre Mon enfance est à tout le monde, René Guy Cadou, qui vit à Sainte-Reine, son lieu de naissance, de 1920 à 1927, évoque cette personnalité. Il raconte notamment la visite du comte un jour qu'il est malade.

Ascendance et postérité

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Fils aîné d'Arthur Alexandre, comte Espivent de La Villesboisnet (1839-1920), et de Marie Gabrielle Léonie Hennequin (1843-1929), Arthur Emmanuel épouse, le à la Madeleine, Paris VIIIe, Marie Louise Isabelle Marguerite Lanjuinais (1875-1918), fille de Paul-Henri Lanjuinais (1834-1916), député du Morbihan.

La descendance du comte de La Villesboisnet compte parmi les familles subsistantes de la noblesse française.

Figure Blasonnement

Famille Espivent de La Villesboisnet

D'azur, à trois lévriers courants d'argent, colletés de gueules, bouclé et cloué d'or (Thierry de la Prévalayé). En cœur un écusson aux armes d'Espivent de la Villeboisnet qui sont d'azur à une molette d'or, acc. de trois croissants du même.[2]
Ce sont des Armes à enquerre

Armes des Espivent de Saint-Perran
D'azur, à une molette d'or, acc. de trois croissants du même.[2]

Notes et références

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  1. « L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial », sur Gallica, (consulté le ).
  2. a et b Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. ;

  • Document utilisé pour la rédaction de l’article« Espivent de La Villesboisnet (Arthur-Emmanuel-Joseph, comte) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] ;