Asquins

commune française du département de l'Yonne

Asquins
Asquins
Vue générale d'Asquins depuis Vézelay.
Blason de Asquins
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Avallon
Intercommunalité Communauté de communes Avallon - Vézelay - Morvan
Maire
Mandat
Philippe Veyssière
2020-2026
Code postal 89450
Code commune 89021
Démographie
Gentilé Asquinois
Population
municipale
285 hab. (2021 en diminution de 2,73 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 28′ 52″ nord, 3° 45′ 21″ est
Altitude Min. 134 m
Max. 331 m
Superficie 21,60 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Avallon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Joux-la-Ville
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web asquins.fr

Asquins est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Point de départ de l'un des quatre principaux chemins de Compostelle, son église Saint-Jacques-le-Majeur est listée au patrimoine mondial parmi l'ensemble des « Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ».

Géographie modifier

Localisation modifier

Asquins est dans le sud du département de l'Yonne, à 9 km de la Nièvre au sud-ouest et 33 km de la Côte-d'Or à l’est. Avallon sa sous-préfecture est à 17 km à l'est, sa préfecture Auxerre à 48 km au nord, Autun à 86 km au sud-est, Dijon à 123 km à l'est-sud-est (par la A6 et la A38), Paris à 220 km au nord-ouest[1].

L'autoroute la plus proche est la A6 avec l'entrée/sortie no 22 « Avallon » à 25 km à l'est[1].

La commune fait partie du Parc naturel régional du Morvan dont elle est l'une des communes périphériques, se trouvant dans l'extrême pointe nord-ouest du parc.

Le bourg est situé sur la rive gauche (côté ouest) de la Cure, immédiatement en aval de la colline de Vézelay. Il s'étire le long de la D951, qui reprend un tracé antique (voir plus bas la section « Antiquité - Au croisement de deux voies antiques ») et suit la Cure pour relier Vézelay au sud avec Sermizelles et la D606 au nord[2].

Noter au passage l'exceptionnelle longueur de la Grande rue (la D951 dans le village) : presque 1 km pour un petit bourg, une longueur due à un usage intense de très longue date et surtout, depuis le XIIe siècle jusqu'à la fin du Moyen Âge et des grands pèlerinages, par des groupes de pèlerins pour Vézelay (et Saint-Jacques de Compostelle ; souvent très larges et très nombreux à certaines périodes de l'année, ces groupes étaient de plus suivis de près par une foule encore plus nombreuse de marchands de petits commerces (objets de piété, etc)[3].

Hydrographie modifier

Cours d'eau modifier

La Cure traverse la commune du sud au nord, à 144 m d'altitude au village (pour 145 m à son entrée sur la commune et 135 m à sa sortie, soit 10 m de dénivellation sur environ 4 500 m de linéaire de rivière). Elle conflue avec l'Yonne 31 km plus loin à Bazarnes et Cravant. Passant Asquins, elle est divisée en plusieurs bras ; un des bras secondaires, le plus près du village à l'ouest[2], servait de bief au moulin d'Asquins[4]. Sur la commune, la Cure est classée en liste 1 (auparavant dits « cours d'eau réservés », aucune construction) et en liste 2 (mise en compatibilité des ouvrages existants avec les objectifs de continuité écologique)[5],[Note 1].

Plusieurs petits ruisseaux coulent sur la commune : le ruisseau de Nanchèvre, qui sert de limite de commune au sud avec Saint-Père et conflue aussi sur la limite de commune ; le ru de la Bouillère, qui prend source au hameau du même nom[2],[6] ; le ru Saint-Martin, qui prend source à la fontaine Saint-Martin au nord de l'église, est cité en 1862 mais n'est pas sur la carte actuelle[7].

  • Sources

Les sources sont assez nombreuses sur les marnes mais elles s'y réinfiltrent pratiquement immédiatement[8].

Plusieurs sources se trouvent dans le village au nord de l'église[Note 2],[9], dont la source Cholin-Fontaine Saint-Martin qui fournit une partie de l'eau du village. Un rapport de la BRGM signale aussi un « puits Cholin » de 4 m de profondeur[10]. Un captage antique y a été trouvé en 1895.

Nappe phréatique modifier

Dix sondages (P1 à P10[11]) d'étude de la nappe phréatique sont effectués en 1990[12] aux alentours de Saint-Père pour l’alimentation en eau de ce dernier - dont trois sondages dans la plaine sur Asquins entre la D951 et la Cure[Note 3] à 850 m au sud du centre d'Asquins. Deux de ces emplacements (P8 et P9) sont retenus parmi les quatre plus favorables pour la réalisation de forages[13]. La profondeur de l'aquifère à cet endroit est de 1,8 m à 2 m ; l'eau y est de bonne qualité avec un pH neutre ou légèrement acide, normalement oxygénée. La minéralisation est moyenne (conductivité, comprise entre 347 et 535 μ S/cm) - mais nettement plus élevée que celle de la Cure (53 μ S/cm) car l’eau de la nappe s'est chargée de matières en traversant les calcaires des coteaux. Les teneurs en fer et en aluminium (dû à l'argile) excèdent légèrement les normes européennes de potabilité[13].

Relief, altitudes modifier

L'altitude du village varie entre 144 m en bord de rivière et 175 m pour la maison à l'altitude la plus élevée[Note 4]. L'église est à 160 m d'altitude. Les deux points les plus haut de la commune sont à l'est, avec le Brûle-Goué à 331 m d'altitude en bordure de commune avec Domecy et, jouxtant au sud, la Tournelle à 325 m d'altitude en bordure de commune avec Saint-Père[2].

Le territoire communal est traversé à peu près en droite ligne du sud au nord par la vallée de la Cure, large de 50 m en moyenne. Elle est encaissée entre des plateaux calcaires généralement bordés de petites falaises.

À l'ouest le plateau, peu accidenté, est entaillé de combes profondes[8]. La plus grande combe est celle empruntée par la route de Brosses (D321), s'allongeant sur 2,7 km avec son coteau nord appelé Cotat de la Perrière ; elle reçoit elle-même d'autres petites combes : combe de Montaulin, combe Morin, combe des Petites Fontenottes, Vau François[2].

Le plateau à l’est est rythmé de trois hauteurs, avec du sud au nord La Tournelle, Brûle-Goué et le Theuriat (290 m d'altitude), ce dernier partagé avec la commune voisine Givry[2]. Juste derrière la Tournelle se trouve le Gros Mont (359 m, sur Saint-Père), point culminant de toute la région calcaire de l'Avallonnais (plateaux de Basse Bourgogne)[14].

La zone nord est la plus élevée et la plus accidentée ; au sud les pentes sont plus régulières[8].

La petite grotte du Trou de Serrure (12 m de longueur) se trouve au lieu-dit les Petites Fontenottes, sur la route de Brosses (D123) à 2 km d'Asquins. Elle est à 190 m d'altitude. Les spéléologues lui attribuent peu d'intérêt hormis le fait qu'elle est peut-être une source fossile[15].

Géologie modifier

La commune inclut des formations géologiques assez diverses. L'une des raisons principales en est une faille qui suit la vallée de la Cure et a induit des coteaux très dissemblables sur chaque rive de la rivière : le coteau Est (rive droite) est fait de marnes du Lias (Jurassique inférieur) jusqu'à mi-côte et le coteau Ouest de calcaires compacts[16]. On y trouve les formations suivantes (de la plus ancienne à la plus récente) :

  • Lias moyen et supérieur[16] (I1a, I4b[17] et I5-8[Note 5] sur la carte géologique[18]), essentiellement des marnes grises micacées surmontées d'argiles[16] ;
  • Aalénien[16] (J1[17] - P. Benoit-Janin l'assimile à la strate suivante) et le Bajocien[16] (J2a et J2b[17] / J2b-3a sur la carte[Note 6],[18], première et deuxième strates du Jurassique moyen ou Dogger, faits de calcaires oolithiques (oolithe inférieur) surmontés de calcaires marneux, parfois recouverts de plusieurs mètres de cailloutis calcaire fin issu de l’altération des roches marneuses des strates supérieures[16]. La carte géologique montre que sur la coteau Est le Bajocien ne commence qu'aux environs des 200 m d'altitude alors que sur le coteau ouest il commence pratiquement au niveau de la Cure. L'Aalénien forme une mince bande de seulement 50 à 80 m de large en lisière du Lias et du Bajocien. Côté rive droite à l'est, il disparaît sous les alluvions à environ 500 m en aval du Gué Pavé ; côté gauche à l'ouest il disparaît à hauteur de l'entrée sud du village d'Asquins[18] ;
  • P. Benoit-Janin mentionne la présence d'Albien[16] (n6a, n6b ou n6c[17]), « représenté par quelques lentilles de grès ferrugineux »[16] que sa carte (assez sommaire) situe l'une au lieu-dit Beaucharme le long du GR 654 au nord d'Asquins, l'autre entre le plateaux du Virelot et la Vieille Borde[Note 7]. La carte géologique ne montre pas d'Albien sur Asquins, ni aucun dépôt particulier autre que le J2b-3a environnant à ces deux endroits[18] ;
  • des limons des plateaux (lœss), non représentés sur la carte géologique, recouvrent la plus grande partie des plateaux de la rive gauche de la Cure[16],[18] ;
  • les alluvions modernes[16] (Fy, Fz[17]) dans le fond de la vallée de la Cure[18], principalement constituées de sables et de graviers granitiques, parfois recouvertes par des matériaux d'origine calcaire[16].

Dans la plaine à son entrée sur la commune (au sud), la Cure coule sur un lit de sédiments de 3,5 m à 4,7 m d'épaisseur, reposant sur les marnes grises du Lias qui s'enfoncent rapidement en remontant vers le nord[13].

L'église vue du nord ;
à gauche le hangar du manoir Choslin[Note 2], et l’abbaye de Vézelay sur la ligne d'horizon.

Hameaux et lieux-dits modifier

Village groupé, Asquins a peu de hameaux.

La Bouillère (Bouyère en 1870[3])forme un faubourg hors les murs côté sud-ouest. La ferme fortifiée de la Vieille Borde[Note 8] est éloignée sur le plateau à l'ouest, en bordure de la forêt domaniale du Vézelien du canton de la Borde. La carte de Cassini montre, un peu au sud-est, la Jeune Borde qui aurait disparu dans un incendie vers 1870[réf. nécessaire] (le Dictionnaire topographique de l'Yonne de 1862 la cite encore[19]), et les Chaumots existant toujours, sur le même plateau, au sud vers les Bois de la Madeleine (ce dernier étant sur Vézelay). Reste encore le Gué Pavé au nord, partagé entre Asquins et Montillot[2].

À la Révolution, Vaudonjon au nord-ouest choisit de se lier à Montillot, soit le 14 décembre 1789 lorsque les communes sont créées[20] ou par pétition en juin 1792[21] ; et au milieu du XIXe siècle Nanchèvres au sud-est choisit de rejoindre Saint-Père.[réf. nécessaire]

La carte de Cassini indique aussi la chapelle Saint-Nicolas isolée au cœur des vignobles le long du GR 13 (chemin de Domecy-sur-le-Vault, ancienne route d'Avallon).

Asquins sur la carte de Cassini

Dans le fond de vallée, important pour des raisons historiques, se succèdent d'amont en aval les lieux-dits suivants : la Roche Bertaut (rive droite jusqu'à Asquins), après Asquins en rive droite la Gravière (entre la Cure et la route de Givry) et le Champ du Pont (entre la route de Givry et le pied du coteau) ; puis en rive droite les Prés Bains (entre rivière et route) et le Climat de Marnet (au pied du Brûle-Goué), et en rive gauche les Corvées suivies des Champs des Églises jusqu'au hameau du Gué Pavé. Le dernier lieu-dit de la vallée sur Asquins est les Bouilles en aval du Gué Pavé[2].

Communes voisines modifier

Dans la figure des communes voisines qui suit, les distances données sont celles à vol d'oiseau. Les noms en gras sont ceux des cinq communes limitrophes d'Asquins : Givry, Domecy-sur-le-Vault, Saint-Père, Vézelay et Montillot[2].

Distances et positions relatives des communes voisines
Distances et positions relatives des communes voisines
AsquinsAsquins
Ville de 118 habitants (2016)Blannay (5,8km)
Ville de 259 habitants (2016)Sermizelles (6,8km)
Ville de 170 habitants (2016)Givry (5,2km)
Ville de 174 habitants (2016)Girolles (8,5km)
Ville de 62 habitants (2016)Menades (6,5km)
Ville de 435 habitants (2016)Vézelay (1,6km)
Ville de 99 habitants (2016)Chamoux
(7,5km)
Ville de 259 habitants (2016)Brosses (7,8km)
Ville de 276 habitants (2016)Montillot (5km)

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[22]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[23].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 756 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Merry-sur-Yonne », sur la commune de Merry-sur-Yonne à 12 km à vol d'oiseau[24], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 776,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 9],[25],[26].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[27]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[28].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Asquins est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10],[29],[30],[31].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est une commune de la couronne[Note 11]. Cette aire, qui regroupe 74 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,6 %), terres arables (24,4 %), prairies (13,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), zones urbanisées (1,7 %), cultures permanentes (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Esconium (XIIe siècle, chronique de Vézelay) ; Ascoing, Asconium (XIVe siècle, pouillé du diocèse d'Autun); Asquien (1405, abbaye de Vézelay) ; Aquin[35] (1708, projet d'une dîme royale par Vauban)[36].

Histoire modifier

Antiquité modifier

Au croisement de deux voies antiques modifier

Deux voies antiques se croisaient à Asquins[37]. Le fait est d'importance dans une région difficile à traverser et pourtant essentielle pour la communication entre la Méditerranée, l’Europe de l'est et les îles britanniques[38].

Une voie menait de Sermizelles et la via Agrippa de l'Océan au nord, à Vézelay au sud et au-delà à Autun ou Bibracte. Venant de Sermizelles en rive droite (à l'est), elle traversait la Cure pour passer en rive gauche à 300 m en aval du Gué Pavé (gué partagé entre Asquins et Montillot au nord). Cette voie, l'un des axes les plus importants de la région, était une de celles traversant le Morvan dans le sens sud-nord[39].

Une autre voie à Asquins permettait la traversée du Morvan dans le sens est-ouest. Depuis Quarré-les-Tombes sur la route Autun-Avallon, cette voie se dirigeait vers le nord-ouest, coupait la voie Avallon-Brèves à Saint-Père, traversait la Cure à l'île des Serpents au nord de Saint-Père, croisait la voie Sermizelles-Vézelay au bourg d'Asquins puis partait vers l'ouest et vers Brosses en remontant le versant ouest de la côte de la Perrière[Note 12] pour atteindre le haut du coteau - la D123 reste dans le fond de vallée. De là on rejoignait la vallée de l'Yonne et la via Agrippa de l'Océan en évitant Avallon et le camp de Cora à Saint-Moré[40].

Sites antiques modifier

Neuf villae sont connues ou ont été signalées.

  • Le Gué Pavé
Sur la D251 à environ 3 km au nord d'Asquins[Note 13]. D'après l'abbé Parat, la ferme actuelle est bâtie sur un site gallo-romain[9],[41].
  • L’Absière
À 600 m à l'est du Gué Pavé[Note 13], en limite de communes avec Givry. Site également mentionné par A. Parat, mais qui n'a pas été retrouvé lors des prospections récentes[9],[41].
  • Les Bouilles
À 650 m au nord du Gué Pavé[Note 13]. Une partie résidentielle dont des thermes, est occupée depuis le Ier siècle av. J.-C. jusqu'à la fin du IVe siècle de notre ère. Plusieurs textes de l'abbaye de Vézelay citent une léproserie dans ce lieu au XIVe siècle[9],[42].
  • Marney
Au Climat de Marnet à environ 1,5 km au nord d'Asquins, en rive droite - côté Est – de la Cure[Note 14]. Le lieu est déjà cité 887 : Marnaco. Il est voisin du grand site de Vergigny-sur-Cure (voir plus bas). « On y heurte souvent des murailles enfouies dans le sol », dit l'abbé Al. Pissier. Les photographies aériennes montrent un chemin, des fossés et des fosses. Le plan des constructions apparaît irrégulier ; une cour au nord serait bordée de l'habitation et de quatre bâtiments agricoles[9],[43].
  • Les Corvées
À 1,6 km au nord du village, en rive gauche[Note 14]. Un petit bâtiment résidentiel et des granges entourent une cour centrale, avec des fossés bordant les parcelles alentour. Le site est occupé du Ier siècle av. J.-C. jusqu'au XIe siècle de notre ère[9].
  • Fontaine Choslin (source Saint-Martin)
Parmi les sources situées dans le village au nord de l'église[Note 2],[9], la source Cholin-Fontaine Saint-Martin fournit une partie de l'eau du village. Des travaux sur l'alimentation d'eau en 1895 mettent au jour un captage antique de bonne manufacture, étudié succinctement à l'époque par Adolphe Guillon qui l'appelle « piscine romaine » et en fait un relevé[44] ; elle mesurait environ 6 m sur 5,8 m[45]. Ce captage est associé à d'autres vestiges antiques mis au jour au cours des travaux d'installation de l’assainissement pour le village[9].
  • Pré Bois
Petit ensemble de bâtiments signalé par l'abbé Parat (1926)[9],[46].
  • Champ de la Chapelle
Autre petit ensemble mentionné par l'abbé Parat (1926)[9],[47].
  • Vergigny
Vergigny est un site gaulois sur lequel s'est implantée une grande villa gallo-romaine planifiée et construite en un seul tenant, qui devient le noyau d'un village mérovingien puis moyenâgeux. Le site est occupé à partir de la fin de la période gauloise, avec un développement (relativement) important à partir de la seconde partie du Ier siècle de notre ère[48], jusqu'à la disparition du village au XIIe siècle[49].

La commune inclut aussi une nécropole gallo-romaine :

  • Nécropole « de Vaudonjon » (lieu-dit les Cercueils)
La grande nécropole de Vaudonjon se trouve au lieu-dit justement nommé les Cercueils. Le nom de Vaudonjon est celui du village tout proche, qui était à l'époque sur le territoire d'Asquins et est passé à Montillot le 14 décembre 1789 avec la création des communes[50] ; la nécropole aux Cercueils est toujours sur Asquins (2019).
Certaines de ses tombes sont celles de personnes de haut rang ou au sommet de la hiérarchie rurale[51].
La nécropole des Cercueils est abandonnée pendant le VIIIe siècle[49] ou au tournant du IXe siècle[52] et transférée dans le village même de Vergigny[49] lorsque ce village devient un pôle paroissial et se dote d'une nécropole[52].
La nécropole de Vergigny date uniquement du Moyen Âge.

Culte des eaux, source Saint-Martin modifier

Un culte des eaux parait avoir existé en marge des captages romains. Des sanctuaires existaient à Vergigny comme à la source Saint-Martin[53].

La source Saint-Martin prend son nom de saint Martin de Tours, premier évangélisateur notable de l’endroit.

Moyen Âge modifier

Haut Moyen Âge : Mérovingiens modifier

Le village de Vergigny a été habité jusqu'au XIIe siècle.

Deux nécropoles mérovingiennes sont connues sur Asquins : les Cercueils (utilisée jusqu'au VIIIe siècle) et Vergigny (IXeXIIe siècles), voisines l'une de l'autre dans le nord de la commune[Note 13],[54].

Le nombre des sépultures de la nécropole mérovingienne de Vergigny est notablement plus élevé que celui des sépultures de la bataille de Vaubeton[Note 15] ; René Louis se demande si Vergigny n’est pas lui aussi le lieu d'une bataille[55].

Moyen Âge central modifier

Le village n’apparaît dans les textes qu’au XIIe siècle, sous le nom d’Esconium[43],[9].
La terre d'Asquins appartient dès le IXe à l'abbaye de Vézelay. Elle est un des quatre principaux points de départ pour le grand pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle (voie dite de Vézelay). L'église Saint-Jacques est classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO, dans l'ensemble « Chemins de Compostelle en France »[56].

À Asquins même, le culte de saint Martin est supplanté par celui de saint Jacques à une date inconnue, mais fort probablement au début du XIe siècle lors de la fondation de l'église actuelle sur le « moûtier ». Ce promontoire rocheux dominant la Cure tire son nom de la présence monastique. Asquins est en effet alors une dépendance directe de Vézelay. Jusqu'au XVIe siècle, des chapelains de l'abbaye assurent le culte, tandis que le temporel est géré dans le cadre de la « pôté » monastique. Le four banal a laissé son nom à une rue ; la grange aux dîmes se remarque toujours au pied du moûtier ; la ferme fortifiée sise entre la Cure et la Grand'rue, est reconstruite au XVe siècle sur un réseau de caves anciennes et de souterrains. Quant aux droits seigneuriaux âprement disputés lors des insurrections communales de Vézelay, ils s'appliquent aussi à Asquins : droit de pressoir, de cordes pour descendre en cave les barriques, banalité de la pêche en Cure…

Époque moderne modifier

La sécularisation de l'abbaye, le remplacement des moines par des chanoines, en 1538, ne dut pas chagriner les Asquinois. Ils en profitèrent pour réclamer à François Ier le droit de se clore, et les tout jeunes remparts jouèrent leur modeste rôle dans les événements de 1569 et le siège mis par les catholiques sous les murs de Vézelay. Siège et prise du village par les ligueurs, commandés par le duc de Nevers, en 1589. Dans le même temps le village voyait péricliter les pèlerinages qui lui avaient bénéficié jusqu'alors. Pèlerinage de Sainte-Madeleine, retombées des grandes assemblées de croisés tenues sur le site de la Cordelle, mais surtout pèlerinage jacquaire. Asquins abritait en son sanctuaire la première étape du chemin de Saint-Jacques. Dominé par les « montjoies» qui se dressaient sur les routes venues du nord et de l'est, le village voyait passer les coquillards, depuis qu'il avait abrité au moûtier comme chapelain, Aymery Picaud alias Olivier d’Asquins, auteur vers 1140 du Guide du Pèlerin. Du passage des pèlerins demeure, outre la titulature de Saint Jacques pour l'église, un superbe buste reliquaire en bois polychrome, peut-être attribuable au XVIe siècle.

L'église, qui occupe d'emblée l'espace qui lui est actuellement dévolu, est largement remaniée au fil des siècles et des conflits dont elle a à souffrir : sur des bases du XIe siècle, l'édifice actuel présente surtout une nef en berceau brisé du XIIe, un bas-côté nord voûté en arêtes du XIIIe, un bas-côté sud en quart de rond du XVIe siècle. Le clocher appuyé à l'origine sur la première travée du bas-côté sud, est ramené en 1755 dans l'axe de l'édifice par souci de symétrie. L'abbé Grognot, initiateur de cette dernière campagne de travaux, se préoccupe aussi du décor intérieur, faisant poser des boiseries, créer un décor peint dans le chœur et aménager les sacristies, non sans sacrifier les fresques des XIIIe, XIVe et XVIe siècles qui ornaient ces anciennes chapelles, entre autres de Vierges sages et Vierges folles, un saint Sébastien, un miracle de saint Éloi et diverses scènes mal élucidées.

Chapelle Saint-Nicolas

La chapelle Saint-Nicolas est construite en 1742.

Attachés à leur église, les Asquinois la dotent au XIXe siècle de vitraux honorant leur patron mais aussi saint Vincent. Car Asquins, pays d'eaux, devient très tôt pays de vigne. Clos nobles et vignes roturières se partagent les coteaux tant sur le versant bourguignon (le pont d'Asquins marque longtemps l'entrée dans le duché et est dominé par le Clos-Duc) que sur le versant nivernais et auxerrois. Des restes lithiques témoignent de l'emprise de ce vignoble : meurgers, meurriées, cabanes (135 répertoriées à Pâques 2007[57],[Note 16] couvertes en encorbellement de pierres sèches.

Pendant la Révolution, Chauvin et Chenal, curés d'Asquins et de Domecy respectivement, sont recherchés par la police et doivent s'enfuir - Chauvin se réfugie peut-être chez Brunier, marchand de bois au port Saint-Bernard à Paris[58]

Les cerisiers complètent la production entre le XVIIIe siècle et les années 1940. Mais le phylloxera joint à la dépopulation après la guerre de 14, a raison de ces productions nécessitant une main-d’œuvre nombreuse. Les sapinières prolifèrent sur les parcelles abandonnées. Le bûcheronnage est d'ailleurs aussi un point fort de la vie asquinoise, tandis que les femmes, sous l'influence morvandelle, pratiquent le nourriciat et le placement des enfants assistés de la Seine.

La vie de la rivière n'est pas négligeable : voiturage par eau, probable dès l'époque antique, fréquent entre le XVIe et le XVIIIe siècle ; passage du flot à bûches perdues, jusqu'en 1923 ; pêche aussi dans des eaux à la faune variée et abondante.

L'artisanat était bien représenté à Asquins avec un moulin à eau[4], plusieurs tanneries, et au moins trois tuileries[réf. nécessaire]. La tuilerie Lemoux fournit à Viollet-le-Duc les tuiles nécessaires à la restauration de la Madeleine[59].

Le village a une école dès le XVIIe siècle, dans une dépendance de la cure et du moûtier. Avec les lois scolaires, il se dote d'abord d'une école de garçons, abritant aussi la mairie, au bas de la Grand'rue sur ancienne route de Vézelay à Tonnerre et Auxerre. Fin XIXe, une école de filles est créée face à l'ancien presbytère ; c'est l'actuelle mairie.

Vaudonjon, du territoire d'Asquins, passe à Montillot le 14 décembre 1789 avec la création des communes[50].

La « grande route » (actuelle D951) est établie en 1854. Auparavant, la Cure mouillait le pied du coteau au sud du bourg[3] et la route vers Vézelay passait en haut du coteau[60] pour arriver à la porte Neuve de Vézelay et, dans le prolongement, à la porte Saint-Étienne[3].

Au village même, les toits de laves ont totalement disparu, emportant l'aspect grisâtre que déplorait Victor Petit. Le village y a gagné en couleur, tandis que de nombreuses restaurations mettaient en valeur la pierre dorée extraite des carrières locales.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1985 2001 Adrien-Édouard Gourlet PS  
2001 2008 Louis Marcel Garriga    
2008 2020 Isabelle Georgelin proche d'EELV Salariée agricole
2020 En cours Philippe Veyssière LFI  
Aléas inondation

Le fond de vallée est susceptible d'être inondé[61]

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[63].

En 2021, la commune comptait 285 habitants[Note 17], en diminution de 2,73 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
760851835804991947947968910
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
894910874837848823791765766
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
700659618510494467445470363
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
358312311299304280311320300
2018 2021 - - - - - - -
295285-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Agriculture et viticulture modifier

Article connexe : Vézelay (AOC).

Entouré de prairies, de forêts et de vignes, le village fait partie de la région agricole des Plateaux de Bourgogne[16]. Les sols argilo-calcaires du Jurassique sont propices à la production de vins de Bourgogne (essentiellement à partir de raisin chardonnay)[66], certains issus d'agricultures biologique et biodynamique. Asquins fait partie des quatre communes de l’appellation AOC Bourgogne-Vézelay[67].
La grande majorité des vignes (mais pas toutes) sont implantées sur la hauteur de la Tournelle à l’est de la vallée de la Cure, sur les pentes sud et sud-est[2].

Commerce et artisanat modifier

Loisirs modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Retraite au lampion autour du village le 13 juillet au soir, suivi d’un feu d'artifice sur le Moûtier, puis bal populaire sous l'orme.
  • Banquet républicain le 14 juillet au soir.
  • Fête de la Saint-Jacques le dernier week-end de juillet avec brocante et fête foraine.
  • Passage du Tour de France 2003.

Associations et sports modifier

  • Club informatique : C.I.A : Club Informatique Asquinois.
  • Équipe de football : A.S. Asquins.
  • Association Cabanes, meurgers et murets en Vézelien.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

La commune compte un monument inscrit à l'inventaire des monuments historiques[68] et 5 monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[69]. Par ailleurs, elle compte 23 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[70] et 5 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[71].

  • Située sur une branche du GR 13 qui suit à cet endroit une ancienne voie antique entre Brosses et Avallon, la chapelle Saint-Nicolas de 1742 (aussi nommée « chapelle à Tapin » - du nom de ses commanditaires Nicolas Tapin et sa femme Marie-Edme Vevere - puis « chapelle de Séchée », du nom du territoire) a été un lieu de pèlerinage pour demander la pluie[14] ou protéger les cerisiers[réf. souhaitée]. Joliment sauvée de la ruine par une association locale, ce petit bâtiment en pierres sèches à toit de lave de 5 m sur 4 est une halte appréciée des marcheurs et vététistes[73].
La colline de Vézelay et sa basilique, depuis le chemin de la Cordelle (GR 13)

Patrimoine naturel modifier

Par sa proximité avec Vézelay (règles de la liste du patrimoine mondial) et par ses propres caractéristiques (qui ont justifié son inclusion dans le Parc naturel régional du Morvan, espace protégé et géré[74]), tout le territoire de la commune est en zone paysagère sensible.

Asquins[75] est concerné par trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I[76] (« Bocage et ruisseaux à Tharoiseau, Fontete et Menades »[77], « Vallée de la Cure à Blannay »[78], « Bocage et pelouses sèches autour de Vézelay »[79]), deux ZNIEFF de type II[80] (« Vallée de la Cure du réservoir du Crescent à Vermenton »[81], « Prairies et bocage de Terre-Plaine »[82]), et un arrêté préfectoral de protection de biotope[83]. Une partie du sud de la commune est inclus dans des zones importantes pour la conservation de la chouette chevêche, pie-grièche, sonneur à ventre jaune, triton crêté et chauve-souris[5].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Les armoiries d'Asquins se blasonnent ainsi :

De gueules aux deux grappes de raisin d'or soutenues d'une coquille du même, à la champagne ondée d'argent, au chef cousu d'azur semé de fleurs de lys aussi d'or et de larmes aussi d'argent, chargé d'une coupe couverte d'or brochant sur le semé.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (2008) Pierre Nouvel, « La vallée de la Cure à l'époque gallo-romaine : Découvertes anciennes et apports des prospections aériennes et terrestres 1991-2008 », Bulletin de la Société d'Études d'Avallon, no 84,‎ , p. 14-43 (lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (2007) Pierre Nouvel et Michel Kasprzyk (avec la coopération de), « Les voies antiques de l’avallonnais. Apport de l’Histoire et de l’archéologie », Bulletin de la Société d’Études d’Avallon, no 83,‎ (lire en ligne [academia.edu], consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Abbé Fr. Poulaine (curé de Voutenay), « Une sépulture barbare au cimetière de Vau Donjon (Yonne) » (Ce cimetière est maintenant sur la commune d'Asquins), Bulletin de la Société des sciences de l'Yonne, vol. 70,‎ , p. 249-254 (lire en ligne, consulté le ).
  • P. Benoit-Janin (maître de recherches de l'O.R.S.T.O.M.), Étude pédologique de la commune d'Asquins (Yonne), Société d'aménagement des friches et taillis de l'Est, , 36 p. (lire en ligne), p. 1.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

Notes sur la démographie
  1. Ces « listes 1 et 2 » sont définies par l'L. 214-17 du code de l'environnement.
  2. a b et c Le manoir Choslin se trouve au nord de l'église. Voir « Manoir de Choslin », sur patrimoinedumorvan.org ; et la « vue du manoir en caméra de rue », sur google.fr/maps/ (consulté le ).
  3. « Emplacement des sondages de la nappe phréatique, vue en caméra de rue », sur google.fr/maps.
    La vue "caméra de rue mobile" ("street view") de googlemaps montre le paysage le long de la plupart des routes circulables en voiture. Elle est accessible par l'icône représentant une silhouette, sous la barre verticale du zoom en bas à droite de l'écran : cliquer dessus avec la touche gauche de la souris et maintenir la touche enfoncée, puis l'amener sur la carte : les routes parcourues par la caméra s'éclairent en bleu. Placer l'icône sur un trait bleu (= une route), relâcher le bouton de souris ; la vue en caméra de rue apparaît. Tourner la vue en cliquant sur la fenêtre et en faisant glisser à gauche ou à droite de l'écran. On peut faire avancer la caméra en cliquant sur la route ; et repositionner la caméra ailleurs en cliquant sur un trait bleu dans la carte en encart en bas à gauche de la fenêtre.
  4. Il nous a semblé que la maison à l'altitude la plus élevée est la dernière du chemin de la Canotte ; coordonnées : 47° 28′ 59″ N, 3° 44′ 57″ E.
  5. Le Lias est le Jurassique inférieur, représenté par la lettre « I » (« i » majuscule et non « l » minuscule). La charte des temps géologiques du BRGM ne donne que de I1 à I4 ; la « carte géologique de Géoportail » montre sur Asquins une bande de I4a bordé d'une mince bande de I4b sur le coteau Est, remontant du sud vers Saint-Père jusqu'à 1 km au nord du village vers la Gravière ; et une plus grande surface de I5-8 sur le coteau Est, qui remonte quant à elle jusqu'au Gué Pavé.
  6. J3a fait partie de la strate suivante, le Bathonien inférieur. Mais la carte géologique de Géoportail le donne conjoint avec J2b, dernière couche du Bajocien.
  7. Coordonnées du deuxième dépôt d'Albien entre le plateau du Virelot et la Vieille Borde : 47° 28′ 55″ N, 3° 44′ 09″ E.
  8. « Vue de la ferme fortifiée la Grande Borde », (consulté le ).
  9. Les records sont établis sur la période du au .
  10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  11. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  12. Cette voie est-ouest suivait la route de Brosses (la D123) à la sortie d'Asquins mais s'en séparait à la Croix Rouge. La Croix Rouge est une croix de chemin sur la route de Brosses, à environ 700 m du croisement de la route de Brosses avec la Grande Rue d'Asquins.
  13. a b c et d Sur la carte de « lieux-dits et village : " Gué Pavé ", " les Bouilles ", " L'Absière " (" Labsière " sur la carte), " les Cercueils ", " Vaudonjon-le-Bas ", " Vaudonjon-le-Haut " » sur Géoportail. Vergigny n'apparaît pas sur la carte ; ce site se trouve dans la plaine du Gué Pavé au pied de la butte des Cercueils (voir Nouvel 2008, p. 16), aux alentours du Champ des Églises.
  14. a et b Sur la carte de « lieux-dits " Climat de Marnet " et " les Corvées " » sur Géoportail..
  15. La bataille de Vaubeton a opposé le comte Girart de Roussillon (†877) et le roi Charles le Chauve 823-877). Elle s'est déroulée le long de la Cure entre Saint-Père et le moulin de Seigland sur Foissy-lès-Vézelay au sud, joustant le site des Fontaines Salées? Voir Louis 1936, p. 173.
  16. Cinq photos de cabanes en pierres sèches sur Asquins : Pierre Haasé et Josiane Maxel, « Cabanes de l'Yonne », Photos de cabanes en pierre sèche des départements français, sur pierreseche.com (consulté le ). L'article de Guy Gourlet « Cabanes de l'Yonne » présente également de nombreuses photos des cabanes en pierre sèche à Asquins.
  17. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b « Asquins », sur google.fr/maps.
    Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) - cliquer sur "itinéraires".
  2. a b c d e f g h i et j « Asquins, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  3. a b c et d Victor Petit, Description des villes et campagnes du département de l'Yonne, vol. 2 (arrondissement d'Avallon), Auxerre, Charles Gallot, , 352 p. (lire en ligne), p. 282.
  4. a et b « Moulin d'Asquins », Inventaire historique, sur patrimoinedumorvan.org (consulté le ). Le moulin se trouvait dans la rue de la Tannerie, à environ 180 m en aval du pont.
  5. a et b Atlas communal, La commune d'Asquins, p. 4.
  6. Quantin 1862, p. 17.
  7. Quantin 1862, p. 116.
  8. a b et c Benoit-Janin 1964, p. 2.
  9. a b c d e f g h i j et k Nouvel 2008, p. 15.
  10. Détermination des paramètres hydrogéologiques en partenariat avec l'INRA, pour l'explication de l'évolution des teneurs en nitrates des eaux souterraines dans le département de l'Yonne (Étude réalisée dans le cadre des actions de Service public du BRGM 97-D-711), éd. BRGM, , 515 p., p. 34, 499.
  11. J. Cornet, C. Remond (collab.) et T. Marguet (collab.), Étude hydrogéologique pour la détermination de sites de forages dans le secteur de St Père-sous-Vezelay et Asquins (89), en vue de l'extension des besoins en eau potable du S.I.A.E.P. de St Père-Tharoiseau, BRGM Bourgogne, , 59 p. (lire en ligne), p. 24 du compteur pdf (carte en annexe 3).
  12. BRGM 1990, p. 2 (p. 6 du compteur pdf).
  13. a b et c BRGM 1990, p. 8 (p. 12 du compteur pdf).
  14. a et b Petit 1870, p. 283.
  15. Spéléo-club de Chablis, Crots de l'Yonne, Paris, , 105 p. (lire en ligne), p. 20 (p. 24 du compteur pdf).
  16. a b c d e f g h i j k et l Benoit-Janin 1964, p. 1.
  17. a b c d et e « Charte BRGM de l'échelle des temps géologiques », sur sigespoc.brgm.fr (consulté le ).
  18. a b c d e et f « Asquins, carte géologique interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Géologie » activées. Pour la correspondance des symboles et des strates, voir la charte des temps géologiques du BRGM.
  19. (1862) Maximilien Quantin, Dictionnaire topographique du département de l'Yonne : comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Paris, imprimerie impériale, , 167 p. (lire en ligne [sur books.google.fr]), « Borde-Jeune », p. 16.
  20. André Buet, « Montillot et ses environs, de l’An 1500 à l’An 1800 », Histoire et généalogie, sur montillot89.net46.net, éd. Régine Morizot-Koutlidis, (consulté le ).
  21. Gilbert Ducros, « Les Lieux-dits », Montillot et alentours, sur montillot.fr (consulté le ).
  22. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  23. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  24. « Orthodromie entre Asquins et Merry-sur-Yonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  25. « Station Météo-France « Merry-sur-Yonne », sur la commune de Merry-sur-Yonne - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  28. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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  33. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  35. Claude Courtépée et Edme Béguillet, Description générale et particulière du duché de Bourgogne, vol. 1, Dijon, Louis Nicolas Frantin, , 604 p. (lire en ligne), p. 345.
  36. Quantin 1862, p. 5.
  37. Nouvel & Kasprzyk 2007, fig. 3 p. 33 (carte des voies antiques) ;.
  38. Pierre Nouvel, « Les voies romaines en Bourgogne antique : le cas de la voie dite de l'Océan attribuée à Agrippa », dans C. Corbin, Actes du 20e colloque de l'Association Bourguignonne des Sociétés Savantes, Saulieu, 16-17 octobre 2010, éd. A.B.S.S. / Amis du vieux Saulieu, , 9-57 p. (lire en ligne).
  39. Nouvel & Kasprzyk 2007, p. 28 (« Voie 2 ») et fig. 3 p. 33 (carte) ;.
  40. Nouvel & Kasprzyk 2007, p. 31 (« Voie 9 ») et fig. 3 p. 33 (carte).
  41. a et b Abbé Parat, « La colonisation romaine dans l'Avallonnais » (tiré à part, Auxerre, impr. L’Universelle, 1928), Bulletin de la Société des Sciences hist. et nat. de l'Yonne, no 80,‎ , p. 95-120. Cité dans Nouvel 2008, p. 15.
  42. Pissier 1908, p. 252. Cité dans Nouvel 2008, p. 15.
  43. a et b (1908) Abbé Alexandre Pissier (curé de Saint-Père), « Recherches historiques sur Asquins avant 1789 » (notes bibliogr.), Bulletin de la société d'études d'Avallon,‎ . Cité dans Nouvel 2008, p. 15.
  44. Adolphe Guillon, « Piscine romaine à Asquins-sous-Vézelay », Bulletin de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, vol. 49, no 2,‎ , p. 109-112 (présentation en ligne). Cité dans Nouvel 2008, p. 15.
    Note : Ne pas confondre cet auteur avec Charles Guillon, également membre titulaire de la même Société des sciences de l'Yonne dans la même période (voir Tables de la Société des sciences de l'Yonne de 1879 à 1910 inclus, p. 44.
  45. Bulletin monumental publié sous les auspices de la Société française pour la conservation et la description des monuments historiques dirigé par M. de Caumont, éd. Lance (Paris), Frère (Rouen), Marie-Viel (Caen), Société française d'archéologie, Paris, 1896, p. 375.
  46. Parat 1926, p. 117 (site 3). Cité dans Nouvel 2008, p. 15.
  47. Parat 1926, p. 117 (site 4). Cité dans Nouvel 2008, p. 15.
  48. Nouvel 2008, section C : « Un établissement type de la vallée de la Cure : Vergigny-sur-Cure » (pp. 16-20), p. 18.
  49. a b et c Nouvel 2008, section C : « Un établissement type de la vallée de la Cure : Vergigny-sur-Cure » (pp. 16-20), p. 19.
  50. a et b André Buet, « Montillot et ses environs, de l’An 1500 à l’An 1800 », sur montillot89.net46.net, (consulté le ).
  51. Abbé Parat, « Le cimetière barbare de Vaudonjon », Bulletin de la Société d'Études d'Avallon (1909-1910), vol. 35,‎ , p. 171-261. Cité dans Nouvel 2008, p. 19.
  52. a et b Nouvel 2008, section C : « Un établissement type de la vallée de la Cure : Vergigny-sur-Cure » (pp. 16-20), p. 20.
  53. Philippe Barral, Alain Daubigney, Cynthia Dunning, Gilbert Kaenel et Marie-Jeanne Roulière-Lambert, L'âge du fer dans l'arc jurassien et ses marges, vol. 2 : Dépôts, lieux sacrés et territorialité à l'âge du Fer (Actes du XXIXe colloque international de l'AFEAF (Association française pour l'étude de l'âge du fer), Bienne, 5-8 mai 2005), Besançon, Presses Universitaires de Franche-Comté, coll. « Annales littéraires de l'Université de Franche-Comté / série « Environnement, société et archéologie » », , 892 p. (ISBN 978-2-84867-201-4, BNF 41161692, présentation en ligne), p. 791.
  54. (2011) Pierre Nouvel, « Les nécropoles du haut Moyen Âge en Avallonnais », Bulletin de la Société d’Études d’Avallon,‎ (lire en ligne [academia.edu], consulté le ), p. 22.
  55. René Louis, « Recherches topographiques sur la bataille de Vaubeton d'après la chanson de Girart de Roussillon », Romania, no 246,‎ , p. 173-195 (lire en ligne [persée], consulté le ), p. 190.
    Le Martray (p. 190, 191) : lieu-dit juste au nord-ouest de Foissy-lès-Vézelay.
    Mourou, déformation « de Mont Raoul » (p. 189) : hameau mérovingien au nord de Foissy ; il en reste le nom d'une rue à Foissy : rue de Mouroux (voir sur « la rue de Mouroux » sur Géoportail.)
  56. Conférence de Kyoto du 30 novembre 1998
  57. Guy Gourlet, « Les cabanes d'Asquins », Vent du Morvan, no 28,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  58. Charles Porée (archiviste du département de l'Yonne), Sources manuscrites de l'histoire de la révolution dans l'Yonne, vol. 2 (inventaire), Auxerre, impr. coop. ouvrière L'Universelle, (présentation en ligne), p. 241.
  59. « Tuilerie Lemoux », Inventaire historique, sur patrimoinedumorvan.org (consulté le ).
  60. « Carte d'état-major du XIXe siècle : le sud d'Asquins et l'ancienne route de Vézelay sur le haut du coteau » sur Géoportail..
  61. « Carte de l'léa inondations de la Cure - commune d'Asquins » [PDF], Plan de Prévention des Risques approuvé le 22 décembre 2012, sur yonne.gouv.fr, (consulté le ).
  62. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  63. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  64. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  65. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  66. Vins sur le site du Figaro
  67. «Bourgognes» site des Vins de Bourgogne
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