Association française pour le développement de l'enseignement technique

L’Association Française pour le Développement de l’Enseignement Technique (AFDET), fondée en 1902 pour répondre à la crise de l’apprentissage de l’époque, a joué un rôle notable dans la naissance de l’Enseignement technique en France, et dans sa promotion tout au long de son histoire jusqu’à aujourd’hui. Née d’un partenariat entre milieux économiques et organismes de formation avec l’appui des ministères du Commerce et de l’industrie et de l’Instruction publique de l’époque[1], l'AFDET a développé une action autonome, en partenariat avec l’Éducation nationale et les milieux professionnels[a], pour défendre la valorisation et les spécificités de l’Enseignement technique[2] et promouvoir un enseignement professionnel unifié.

Association française pour le développement de l'enseignement technique
Histoire
Fondation
Cadre
Forme juridique
Association loi de 1901
Association déclaréeVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaines d'activité
Éducation technique, autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Membres
950 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Volontaires
350 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif
1 employé ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondateur
Site web
Identifiants
RNA
SIREN
OpenCorporates

Ses objectifs se sont enrichis au fil des multiples réformes du système éducatif, depuis le rapprochement école entreprise à l’orientation scolaire et professionnelle pour une meilleure insertion sociale et professionnelle des jeunes, des questions de la pédagogie et de la formation des maîtres propres à l’enseignement technique à la formation professionnelle des adultes ou formation continue, comme le précise ses statuts[3].

Elle dispose de la reconnaissance d’utilité publique par décret du 22 janvier 1936 et est agréée par l’Éducation nationale comme association complémentaire de l’enseignement public[b].

Fonctionnement

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L'association est structurée, aux termes de ses statuts, en sections territoriales sans personnalité morale regroupant les adhérents d’un territoire défini, bassin d’emploi, département(s) ou région. La section territoriale est créée par délibération du conseil d’administration de l’AFDET, ayant seule la personnalité morale, approuvée par l’assemblée générale de l’association et notifiée au préfet de Paris. Les sections territoriales d’une même région sont coordonnées au sein d’un comité régional, composé des présidents des sections élus par les adhérents ou de leur représentant, et représenté par un délégué régional élu. Le délégué est validé par le conseil d’administration de  l’association. À l’heure actuelle, l’AFDET est présente dans toutes les régions sauf une, en phase de reconstitution. Son nombre d’adhérents, s’il a atteint 30 000 dans ses grandes heures[c], est en moyenne d’un peu moins de 1 000 adhérents, personnes physiques et morales, en baisse régulière dans le contexte de la crise des associations accentuée par le Covid-19[d].

L’économie de l’association repose d’abord sur les cotisations de ses membres. Ses adhérents proviennent des mondes éducatifs et économiques, ce qui est sa raison d’être. Par convention[4] et aux termes de rapports d’activité détaillés, elle dispose d’une subvention du ministère de l’Éducation nationale.

Histoire

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L'histoire de l'AFDET s'étend sur une longue durée. Interviewé par la revue Inffo Formation en avril 2023[5], Claude Hui, historien de l’AFDET, rend compte de cette histoire dans son ouvrage de base[6].

Début du XXe siècle

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Placide Astier, à l'origine de l'organisation de l'enseignement technique en France

Au début du xxe siècle, l'AFDET, qui s'est créée en 1902 pour rattraper le retard accumulé par la France en matière d’apprentissage[7], a joué un rôle majeur dans la longue élaboration[8] de la loi Astier sur l'Apprentissage en France votée en 1919, dans le contexte des fortes oppositions entre les cultures académique et économique d'alors[e]. Cette loi pose les principes de base de l’organisation de l’apprentissage en France[9]. Elle consacre la responsabilité de l’État en matière d’enseignement professionnel, dont celle du ministère du Commerce et de l’Industrie auquel il était rattaché aux termes de cette loi.

L'entre-deux-guerres

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Édouard Herriot, Président de l'AFDET de 1930 à 1952

Dans l'entre-deux guerres, l’enseignement technique est rattaché en 1920 au ministère de l’Instruction publique par un sous-secrétariat d’État à l'Enseignement technique. Son histoire est depuis associée à ce ministère, qui prendra le nom de ministère de l’Éducation nationale à partir de 1932 dans le gouvernement d’Edouard Herriot, président de l’AFDET de 1930 à 1952. Cette période, jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale, est marquée par le développement de l'apprentissage et de l'Enseignement technique sous l’impulsion notamment des deux directeurs de la Direction de l’Enseignement Technique[10], Edmond Labbé[11],[12] et Hippolyte Luc. L’expérience de l’École nationale professionnelle d’Armentières[13] dont Edmond Labbé était le directeur, sert de modèle pour l’AFDET et de laboratoire pour l’enseignement technique dans la revue de l’Association[f]. À partir 1936, le Certificat d'Aptitude Professionnelle (CAP), issu de la loi Astier, devient le critère de référence pour définir le statut d'ouvrier professionnel.

Les Trente Glorieuses

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Centre d'apprentissage devenu en 1959 collège d'enseignement technique, puis lycée des «Eucalyptus» en 1964.

Dans les Trente Glorieuses, entre 1945 et 1975, l'essor sans précédent du développement économique en France est accompagné d’un même essor de la formation professionnelle scolaire et de l’apprentissage en CFA. Ces deux voies de formation professionnelle initiales en France sont alors étroitement cloisonnées. L'AFDET a apporté un soutien très actif aux Conseillers de l'enseignement technique créés en 1946. Les conseillers de l'enseignement technique (CET), acteurs bénévoles servant de liens entre l'école et le monde professionnel, toujours profondément séparés, ont occupé une place importante dans l'histoire de l'enseignement technique jusqu'en 2017[g]. Beaucoup étaient membres de l'AFDET, au sein du Comité national des conseillers de l'enseignement technique (CNCET) jusqu'en 1984[14]. Des débats ont lieu au sein de l'AFDET sur la réforme de 1959 instaurant au sein des collèges d'enseignement technique un enseignement technique qui conduisait pour beaucoup à la scolarisation de l’enseignement technique ne prenant pas suffisamment en compte ses spécificités, selon certains au sein de l'association[h]. Cet enseignement sera intégré dans le collège unique avec la loi Haby du 11 juillet 1975. Il sera poursuivi dans les lycées d’enseignement professionnel à partir de 1977, puis au lycée professionnel en 1985.

1975 - 2015

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Dans cette période marquée par une forte croissance du chômage après le choc pétrolier de 1973, l’AFDET s'implique dans la formation professionnelle des adultes[15] qu'initie la loi Delors de 1971, et est associée au nouveau rôle des régions à partir de 1984[16]. En formation initiale, la création en 1979 des « séquences éducatives en entreprises » a initié le développement de l’alternance sous statut scolaire conduisant à une porosité croissante entre les deux mondes éducatif et économique. L’association s’y est investie fortement, tout en agissant pour la formation des maîtres[17].

Dans le contexte de développement rapide des nouvelles technologies de cette période, l'AFDET apporte son soutien à la prise en compte de la technologie dès le collège[i] et à la création du baccalauréat professionnel qui voit le jour en 1985 et rencontre un franc succès[18]. Mais, à ses yeux, la déprofessionnalisation des programmes et des méthodes pédagogiques accompagnant la voie professionnelle scolaire, a conduit à une dévalorisation de l'enseignement technique et de sa vocation à former des personnes qualifiées[19].

La question de la place de l’apprentissage dans le système de formation en France est abordée à l'occasion d'une part du centenaire l’Enseignement technique[20],[j] de 1987 célébrant la création des Écoles nationales professionnelles (ENP) et d'autre part du centenaire de la création de l’AFDET qu'elle organise à Lyon en 2002[21],[22].

Depuis 2015

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L’AFDET intervient au cours de l'élaboration des projets de loi en formulant des propositions[23][source insuffisante].

L'AFDET accompagne une action auprès des jeunes en difficulté avec un projet de Mentorat qu'elle anime dans le cadre du projet national "1 jeune 1 mentor" du collectif Mentorat[24],[25],[26].

Présidents

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Acteurs du Monde économique ou autres (Facteurs de formation)

  • Philipe Dole 2020-
  • Alain Cadix 2016-2020
  • Roger Mongereau 2015-2016
  • Étienne Bessac 2012-2015
  • Jacques Lair 2006-2012
  • Raymond Ravenel 1997-2006
  • Henri Longeot (F) 1995-1997
  • Maurice Catalan 1978-1986
  • Henry Court (F) Charles Portet Albert Lecompte 1977-1978

Acteurs du Monde politique

Notes et références

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  1. « Cette association privée reconnue d'utilité publique, créée en 1902 à la suite d'un congrès de l'Enseignement Technique, rassemble des membres des chambres de commerce, des chambres de métiers, des organisations syndicales, patronales et ouvrières, des comités départementaux de l'Enseignement technique, des groupements d'industriels et de commerçants, ainsi que des éducateurs et des administrateurs d'écoles. Perfectionner et développer les enseignements technologiques et professionnels, répartir au mieux les forces vives du pays entre les différentes branches de la production et accroître la puissance économique nationale, tels sont les objectifs visés par une organisation qui se dote d'une large gamme de moyens d'action : stimuler et coordonner les efforts des différents acteurs afin de conforter l'organisation de l'Enseignement Technique et d'améliorer ses méthodes ; susciter l'étude et la discussion des problèmes relatifs à la formation professionnelle ; assurer une liaison toujours plus étroite entre les milieux économiques et les milieux enseignants en vue d'une insertion optimale des diplômés ; enfin, " créer un courant d'opinion favorable à cet enseignement [...] afin que, numériquement, [il] ait sa juste part dans l'Éducation nationale et que, moralement, il puisse atteindre un niveau et un prestige égaux à ceux des enseignements traditionnels. Encyclopédie générale de l'éducation française ». Encyclopédie..., p. 317. L'enseignement technique et la formation professionnelle, Paris, Editions Rombaldi, 1954, 431 p.
  2. Agrément national au titre des associations éducatives complémentaires de l'enseignement public à l'Association française pour le développement de l'enseignement technique – Afdet - https://www.education.gouv.fr/bo/19/Hebdo45/MENE1900428A.htm
  3. « Lors de la réunion du comité du 24 juin 1936, Charles Pomaret, ancien sous-secrétaire d’État de l’Enseignement technique et vice-président de l’AFDET, annonce que l’association a dépassé 30 000 adhérents ». Claude Hui, L'AFDET et l'Enseignement technique - 1902 - 2002 : une histoire partagée, p. 131
  4. 950 membres en 2022, selon l'information publiée par Wikidata
  5. « Parmi les partisans de la scolarisation, un groupe de pression très influent se constitue autour du ministère du Commerce. L’Association française pour le développement de l’enseignement technique (AFDET), créée en 1902, défend une lecture précise de la situation de l’enseignement technique et de son évolution, et s’attache à renforcer les liens entre l’administration du Commerce et de l’Industrie et les chefs d’entreprise, eux-mêmes méfiants vis-à-vis du ministère de l’Instruction publique. Ce groupement réunit en effet des hommes politiques, députés, parfois anciens ministres – son premier président est Émile Maruéjouls, ministre des Travaux publics –, et des industriels comme Camille Cavallier, administrateur de la Compagnie de Pont-à-Mousson, ou Émile Cail, représentant de la métallurgie lourde du Nord». in Stéphane Lembré, La « crise » de l’apprentissage : De l’échec à la loi (fin xixe siècle années vingt). paragraphe 13.
  6. Edmond Labbé est un des fondateurs de l'AFDET (Association Française pour le Développement de l'Enseignement Technique), dont Edouard Herriot, président de l'AFDET de 1930 à 1952, s'adressant à lui lors de la fête en son honneur lors de son départ à la retraite, déclara : « La résurrection de l'enseignement technique, c'est votre œuvre ; ce n'est pas l'œuvre d'un autre, c'est votre création. C'est vous qui avez donné vie à cet enseignement et qui l'avez mis dans un tel état qu'à l'heure actuelle, il est à l'abri de tout danger». Claude Hui, L'AFDET et l'Enseignement technique. 1902-2002 : une histoire partagée, Paris, Collection AFDET Études, 2019, p. 123.
  7. Les conseillers de l'enseignement technique (CET) ont été créés par un décret du 28 mars 1946, en remplacement des inspecteurs départementaux de l'enseignement technique, fonctionnaires qui jouaient un grand rôle bénévole dans la construction de cet enseignement par la liaison qu'ils assuraient, outre leurs tâches administratives, avec les professions. Les CET, détachés des tâches administratives, ont conservé jusqu'en 2017 la mission de liaison entre la profession et l'Enseignement technique. Comme représentants qualifiés d'une branche d'activités professionnelles et nommés par le ministre ou les recteurs, ils ont concouru à la concertation permanente entre l'État et les organisations professionnelles. Les CET assurent notamment la présidence des jurys des C.A.P. et des B.E.P. En raison de leur vécu professionnel et de leurs réseaux relationnels, ils ont apporté leur concours aux actions d'information sur les métiers en faveur des collégiens et des lycéens. Les Conseillers Entreprises pour l'École ont remplacé en 2017 les Conseillers de l'Enseignement Technologique (CET). Le décret no 2017-960 du 10 mai 2017 a précisé leurs missions. Claude Hui, L'AFDET et l'Enseignement technique. 1902 - 2002 : une histoire partagée, Paris, Collection AFDET Études, 2019, 511 p. (p. 143 ; 155) ; pages 167-172 ; pages 193-200).
  8. Des inquiétudes et des vifs débats existent en son sein au regard des évolutions introduites dans la loi. « Les adhérents constatent sur le terrain que, si autrefois l'entrée en centre d'apprentissage pouvait représenter une promotion pour le fils d'ouvrier qui, lui, s'était formé sur le tas, il n'en est plus de même pour l'entrée en collèges techniques, nouvelle appellation des centres d'apprentissage : ceux-ci ne semblent recueillir que les enfants qui ne peuvent suivre l'enseignement général donné dans les collèges classiques et modernes ». Pour lutter contre cette tendance, certains pensent, y compris au sein de l'AFDET, que la promotion passe par une plus grande intégration de l'enseignement technique dans le système éducatif, le débat est vif avec ceux qui craignent qu'il ne se passe l'inverse. La suite semble donner raison à ces derniers. « En 1960, la direction de l'Enseignement technique, qui disposait encore d'une grande autonomie au sein de l'Éducation nationale, est placée sous l'autorité d'une direction générale de l'organisation et des programmes, puis, en 1962, elle est totalement supprimée. De réforme en réforme, l'enseignement technique est de plus en plus intégré dans le système éducatif général. Le processus engagé en 1920 est arrivé à son terme ». « Le résultat en est que le pourcentage d'élèves choisissant les filières techniques diminue au profit des sections générales». Claude Hui, L'AFDET et l'Enseignement technique, p. 173-175.
  9. Le vice-président de l'AFDET, Henri Longeot, intervient sur les réformes et la perspective de création du baccalauréat professionnel en cours concernant le développement et la modernisation de l'enseignement technique et appelle à développer la voie technologique avec une démarche pédagogique adaptée. L'AFDET et l'Enseignement technologique, Claude Hui, 339-340. Mais la scission entre l'AFDET et le CNCET (Conseil national ces conseillers de l'enseignement technique) qui s'opère dans cette période occulte en partie ce soutien. L'AFDET et l'Enseignement technologique, Claude Hui, p. 328-346, Chapitre XIX.
  10. Deux revues ayant participé à l'évènement s’expriment : - Association française pour le développement de l'enseignement technique, L'Enseignement technique : enseignements techniques et professionnels, orientation, formation continue, Paris, 1987, in : Numéro spécial : L'Enseignement technique a 100 ans, no 136, octobre-décembre 1987 ; - Musée aubois d'histoire de l'éducation (Troyes), Centenaire de l'enseignement technique : histoire et actualité dans le département de l'Aube, 1745-1988 : apprentissage, formation professionnelle, enseignement technique, Troyes, Centre départemental de documentation pédagogique, 1988 ». Gérard Bodé, Histoire de l'éducation, 1991, no 49, 136-137.

Références

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  1. Jean-Michel Chapoulie, L’AFDET et la constitution d’un parti de l’enseignement technique (1902-1914), in L’école d’État conquiert la France, Deux siècles de politique scolaire. Chapitre X. Une organisation autonome pour les enseignements à finalités professionnelles (1860-1940) - Presses universitaires de Rennes, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Collection : Histoire », , Publication sur OpenEdition Books : 03 octobre 2019 EAN (Édition imprimée) : 9782753510388 EAN électronique : 9782753567375 616 p. (EAN 9782753510388, DOI 10.4000/books.pur.111018, lire en ligne Accès libre), paragraphes 20 à 49 - p. 239-269
  2. Encyclopédie générale de l'éducation française. L'enseignement technique et la formation professionnelle, Paris, Editions Rombaldi, 1954, 431p.
  3. « AFDET-Statuts.pdf » [PDF], .
  4. Convention du 29 août 2020 entre le Ministère de l’Éducation nationale et l’AFDET. https://eduscol.education.fr/document/5141/download.
  5. Nicolas Deguerry, « L'entretien - Claude HUI, historien de l’AFDET “L’enseignement technique a besoin de reconnaissance” », Inffo Formation - N° 1052 •,‎ du 15 au 30 avril 2023, p. 24 (L’entretien – Claude Hui, historien de l’Afdet : “L’enseignement technique a besoin de reconnaissance”. Historien de l’Afdet le temps d’un livre, ancien professeur puis proviseur dans l’enseignement technique, Claude Hui porte un regard aiguisé sur une filière trop longtemps décriée. Du haut de ses 84 ans, il continue de guetter les évolutions et plaide pour la pleine reconnaissance d’une filière qui répond à l’ambition française de réindustrialisation., lire en ligne Accès payant [PDF])
  6. Claude Hui, L'AFDET et l'Enseignement technique - 1902 - 2002 : une histoire partagée, Paris, Collection AFDET ÉTUDES, , 511 p. (ISSN 2556-3092)
  7. Stéphane Lembré, La « crise » de l’apprentissage : De l’échec à la loi (fin xixe siècle années vingt) – III. La recherche de la loi - in L’ÉCHEC A-T-IL DES VERTUS ÉCONOMIQUES ? Natacha Coquery, Matthieu de Oliveira. © Institut de la gestion publique et du développement économique, 2015 - Licence OpenEdition Books, (lire en ligne), Paragraphe 18-19-20-21-22-23-24
  8. Jean-Michel Chapoulie, Représentations de la main-d'œuvre, actions parlementaires et administratives. Le developpement de l'enseignement technique entre les deux guerres. Dans Vingtième Siècle. Revue d'histoire 2005/4 (no 88), pages 23 à 47, Cairn.info., mis en ligne sur cairn.info le 01/01/2006 (présentation en ligne, lire en ligne Accès libre), p29-30-32-38-39-40 -
  9. Stéphane Lembré, Gérard Bodé et Marianne Thivend dir., Une formation au travail pour tous ? La loi Astier, un projet pour le XXe siècle., Paris, Classiques Garnier, coll. « Histoire des techniques », , 416 p.
  10. Jean-Pierre Briand, Jean-Michel Chapoulie, L'institution scolaire, les familles, les collectivités locales, la politique d'État. Le développement de la scolarisation sous la IIIe République [article]. Histoire de l'éducation, (lire en ligne), p. 15-46
  11. Édouard Herriot, « Un grand commis de l’État : Edmond Labbé 1866-1944, Paris, 1946. Brochure commémorative préfacée par Édouard Herriot. ».
  12. Bodé Gérard, « Edmond Labbé, une vie au service de l’enseignement technique », dans d’Enfert Renaud et Fonteneau Virginie (dir.), Espaces de l’enseignement scientifique et technique. Acteurs, savoirs, institutions, xviiie-xxe siècles., Paris, Hermann., (présentation en ligne, lire en ligne Accès libre), p. 131-143
  13. Stéphane Lembré - Maître de conférences en histoire contemporaine Université d’Artois – CREHS ESPE Lille Nord de France., « L’École nationale professionnelle d’Armentières entre formation, technique et industrie au début du XXe siècle. », HAL Open Science,‎ (lire en ligne)
  14. Claude Hui, L'AFDET et l'Enseignement technique. 1902 - 2002 : une histoire partagée, , ,, Paris, Collection AFDET Etudes, , 511 p., p.143 ; 155 ; p 167-172 ; p 193-200 ; p 211-224 ; p 241, 244-245, 248-254.
  15. Claude Hui, L'AFDET et l'Enseignement technique, , p. 228-240 - Chapitre XIII Devenir de l'AFDET et de l'Enseignement technique
  16. « Calendrier des réformes de la formation professionnelle », sur c2rp.fr, .
  17. Claude Hui, L'AFDET et l'Enseignement technique, Paris, AFDET, , 511 p., p. 284-294 - Chapitre XVII L'AFDET se mobilise pour les séquences éducatives
  18. Daniel Bloch, Une histoire engagée de l'enseignement professionnel de 1984 à nos jours : Du baccalauréat professionnel aux campus des métiers et des qualifications, Grenoble, PUG - Presses Universitaires de Grenoble., , 154 p. (ISBN 978-2-7061-5276-4, lire en ligne)
  19. Claude Hui, L'AFDET et l'Enseignement technique., , 511 p., p. 366-421 - Chapitre XXI Une nouvelle page se tourne (1986-1990)
  20. Gérard Bodé, Histoire de l'éducation (no 49), (lire en ligne), p. 136-137
  21. Raymond Ravenel ; Guy Brucy ; Françoise Berho ; Daniel Secreton, « L'enseignement professionnel et technologique : une clé pour demain. Colloque du centenaire de l'AFDET. Lyon, 14 novembre 2002. », L'enseignement technique (n° 196),‎ octobre-novembre-décembre 2002, pp. I-XX
  22. Claude Hui, L'AFDET et l'Enseignement technique, p. 487-494
  23. Revue L'Enseignement Technique n°257 -, « Réformes : orientations ministérielles, positions de l’AFDET, libres propos »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur afdet.org, .
  24. Ministère du travail et de l'emploi, « « 1 jeune, 1 mentor » : Lauréats du second appel à projets 2021 » [cp_-_1_jeune_1_mentor_-_laureats_du_second_appel_a_projets_2021], sur travail-emploi.gouv.fr, .
  25. « Qui sommes-nous ? | Le Mentorat », sur lementorat.fr (consulté le )
  26. « Être accompagné par un mentor pour réussir - 1 Jeune 1 Mentor », sur www.1jeune1mentor.fr (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Gérard Bodé et Philippe Savoie, « L'approche locale de l'histoire des enseignements techniques et intermédiaires : nécessité et limites », Histoire de l'éducation, no 66,‎ , p. 5-13 (Fait partie d'un numéro thématique : L'offre locale d'enseignement. Les formations techniques et intermédiaires. XIXe – XXe siècles)
  • Gérard Bodé, L’Enseignement technique de la Révolution à nos jours, vol. 1 : textes officiels avec introduction, notes et annexes, t. 2 : de 1927 à 1958, Paris, INRP,
  • Gérard Bodé, 'L’Enseignement technique de la Révolution à nos jours, vol. 2 : recensement thématique des textes officiels, t. 2 : de 1927 à 1958, Paris, INRP,
  • Florent Le Bot, Virginie Albe, Gérard Bodé, Guy Brucy et Élisabeth Chatel (dir.), « De l’efficacité du lobbying à la mise en ordre du technique : l’Association française pour le développement de l’enseignement technique », dans L’ENS Cachan. Le siècle d’une grande école pour les sciences, les techniques, la société, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Carnot », , p. 247-261
  • L’AFDET et la constitution d’un parti de l’enseignement technique (1902-1914) dans l’ouvrage de Jean-Michel Chapoulie, L’École d’État conquiert la France. Deux siècles de politique scolaire, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », 2010, 614 p. p. 246-251.
  • Représentations de la main-d'œuvre, actions parlementaires et administratives. Le développement de l'enseignement technique entre les deux guerres. Jean-Michel Chapoulie. Dans Vingtième Siècle. Revue d'histoire 2005/4 (no 88)
  • Claude Hui, L'AFDET et l'Enseignement technique - 1902 - 2002 : une histoire partagée, Paris, Collection AFDET Études, mars 2019, 511 p. (ISSN 2556-3092 )
  • Stéphane Lembré, Histoire de l'enseignement technique, Paris, La Découverte, coll. « Repères », 2016, 125 p. (ISBN 9782707182449).
  • L’histoire de l’enseignement technique et professionnel. Le poids de l’offre locale - Stéphane Lembré, p. 273-281 – Chapitre 20. in SUR LES TRACES DU PASSÉ DE L’ÉDUCATION… | Jean-François Condette, Marguerite Figeac-Monthus
  • La « crise » de l’apprentissage : De l’échec à la loi (fin xixe siècle-années vingt) - Stéphane Lembré, in L’ÉCHEC A-T-IL DES VERTUS ÉCONOMIQUES ? Natacha Coquery,  Matthieu de Oliveira
  • L'histoire de l'enseignement technique : entre les entreprises et l'État, la recherche d'une identité [article]. Vincent Troger - Histoire, économie & société - Année 1989 - 8-4  p. 593-611 https://www.persee.fr/doc/hes_0752-5702_1989_num_8_4_2375

Liens externes

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