Astra Calvé était une entreprise spécialisée dans la fabrication d'huiles et de margarines appartenant à Unilever, disparue en 2001.

Historique modifier

1897 : Fusion des entreprises française Calvé (fondée par Emmanuel et Georges Calvé) et hollandaise Hollandsche Oliefabriek sous le nom de Nederlandsche naamlooze vennootschap Fransch-Hollandsche Oliefabrieken: Nouveaux Établissements Calvé-Delft, plus connue sous le nom de Calvé-Delft.

L'huilerie était présente à Bordeaux à la veille de la Première Guerre mondiale, trois usines importantes assuraient l'essentiel de la production bordelaise - soit 200 000 kilos par jour- : la Grande Huilerie Bordelaise, l'Huilerie Franco-coloniale et Calvé-Delft.

1912 : Création de la margarine Astra par les Établissements J. Motte & Cie, situés à Yvetot (Seine Inférieure), puis Asnières au début des années 30.

1929 : Margarine Unie prend le contrôle de Calvé-Delft[1] et fusionne avec Lever pour former Unilever.

Calvé-Delft est fusionnée en 1960 avec Astra, également filiale d'Unilever, pour devenir Astra Calvé[2].

En 1969 a lieu le lancement de l'huile de tournesol sous la marque Fruit d'Or[3].

En 1974, l'entreprise se diversifie dans l'huile d'olive avec l'acquisition de Puget[4].

En 1990, Astra Calvé rachète Boursin, en 1991 Bénédicta à Sara Lee, puis Végétaline à Lesieur en 1998[5].

En 1999, Unilever prend le contrôle d'Amora Maille ; la commission européenne l'oblige alors, pour des raisons de respect de la concurrence, à céder Bénédicta[6]. En , Bénédicta est rachetée selon le mécanisme du LBO par Barclays Private Equity, filiale de capital-investissement de la banque Barclays (renommée Equistone Partners Europe en 2011)[7].

La même année, Astra Calvé est regroupée avec Fralib, autre filiale alimentaire d'Unilever produisant le thé Lipton, les infusions Éléphant et la soupe Royco[8]. En 2001, Astra Fralib est fusionnée avec Amora Maille et Bestfoods, récemment rachetée, pour devenir Unilever Bestfoods[9].

En 2015, condamnation d'Astra Calvé à la suite des décès de salariés dus à l'utilisation de l'amiante sur le site d'Asnières[réf. nécessaire].

Lien externe modifier

Notes et références modifier