Attentat du Bar du palmier en zinc

attentat à Djibouti en 1977

L'attentat du bar du palmier en zinc désigne un attentat dans la capitale djiboutienne en [1].

Attentat du Bar du palmier en zinc
Présentation
Type
Localisation
Adresse
Place du 27-juinVoir et modifier les données sur Wikidata
Djibouti
 Djibouti
Coordonnées
Carte

Contexte

modifier

L'existence d'un palmier en fer ou en zinc est un mythe colporté par les marins et passagers débarquant dans le port de Djibouti au début du XXe siècle, qui « auraient métallisé les deux palmiers nains que Léonce Lagarde, premier gouverneur de la côte française des Somalis, avait transféré (sic) d’Obock à Djibouti ». Sa renommé est telle qu'un des premiers bars-restaurants de la ville, ouvert dans les années 1920, prend le nom de « Palmier en zinc »[2]. C'est un établissement chic[3], fréquenté notamment par des militaires français[4]. Le journal québécois Le Devoir le qualifie de « plus célèbre restaurant de Djibouti »[5]. Le , il est le théâtre d'un premier attentat, qui blesse 16 à 18 personnes, toutes européennes[6],[7],[8].

Déroulement et bilan

modifier

Le soir du , un commando, composé de deux personnes, lancent deux grenades à la terrasse du Palmier en zinc, tuant cinq personnes et en blessant une trentaine, dont onze grièvement, qui doivent être rapatriées et hospitalisées en France[4],[9],[10],[11],[12],[13],[14]. L'une d'entre elles décède quelques jours plus tard, portant à six (dont quatre Français) le nombre de morts de l'attentat[15],[16].

Responsabilités

modifier

Selon Le Monde l'attentat avait été officieusement revendiqué par des éléments Afars, l'une des deux principales ethnies du pays[17]. Selon la Charente libre, l’attentat était attribué à un mouvement nationaliste extrémiste Afar[1].

Références

modifier
  1. a et b « Les précédents attentats anti-français en Afrique », sur charentelibre.fr, (consulté le ).
  2. Cécile Hanania, « Marguerite Duras : Impressions d’Afrique », dans Najet Limam-Tnani, Marguerite Duras : Altérité et étrangeté ou la douleur de l'écriture et de la lecture, Rennes, PUR, coll. « Interférences », , 253 p. (ISBN 978-2-7535-2173-5, DOI 10.4000/books.pur.56729, lire en ligne), p. 121–137
  3. Georges-Félix Frantz, DJIBOUTI. Œuvre Française. AVANT, PENDANT, APRÈS LE CONFLIT ITALO-ÉTHIOPIEN, Lyon, Les Éditions Lugdunum, (lire en ligne [PDF]), chap. VI (« L'HOTELLERIE »), p. 57
  4. a et b François Bellec, « La tentation orientale: », La Géographie, vol. N° 1539, no 4,‎ , p. 38–45 (ISSN 1964-9002, DOI 10.3917/geo.1539.0038, lire en ligne, consulté le )
  5. « Le devoir, vendredi 23 décembre 1977 », sur BAnQ numérique
  6. Philippe Decraene, « Inquiétude à Djibouti », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. « 115 ANS DE PRÉSENCE FRANÇAISE », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  8. « L'AUTEUR D'UN ATTENTAT EST CONDAMNÉ AUX TRAVAUX FORCÉS », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  9. Nicolas Galmiche, « Journée d’hommage aux victimes du terrorisme : la Nation se souvient », L'Est républicain,‎ , p. 18 (lire en ligne)
  10. Walter S. Clarke, « The 'Esayi Dream: A Footnote to the Ogaden War », Northeast African Studies, vol. 13, no 1,‎ , p. 29–38 (ISSN 0740-9133, lire en ligne, consulté le )
  11. « Djibouti », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  12. « Plus de dix morts et cinquante blessés Djibouti : cinq Français tués dans un attentat », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  13. « République de Djibouti », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  14. Philippe Decraene, « Deux morts dont une Française et trente et un blessés dans un attentat », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  15. « Djibouti », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  16. « Révélations explosives: selon une note interne de l'armée française, IOG est derrière l'attentat contre le restaurant/bar "la chaumière" de 2014 », Alwihda, (consulté le )
  17. « Attentat antifrançais à Djibouti Le terrorisme et les répercussions de la crise du Golfe », sur lemonde.fr, (consulté le ).

Articles connexes

modifier