Attentat du Bar du palmier en zinc
L'attentat du bar du palmier en zinc désigne un attentat dans la capitale djiboutienne en [1].
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Contexte
modifierL'existence d'un palmier en fer ou en zinc est un mythe colporté par les marins et passagers débarquant dans le port de Djibouti au début du XXe siècle, qui « auraient métallisé les deux palmiers nains que Léonce Lagarde, premier gouverneur de la côte française des Somalis, avait transféré (sic) d’Obock à Djibouti ». Sa renommé est telle qu'un des premiers bars-restaurants de la ville, ouvert dans les années 1920, prend le nom de « Palmier en zinc »[2]. C'est un établissement chic[3], fréquenté notamment par des militaires français[4]. Le journal québécois Le Devoir le qualifie de « plus célèbre restaurant de Djibouti »[5]. Le , il est le théâtre d'un premier attentat, qui blesse 16 à 18 personnes, toutes européennes[6],[7],[8].
Déroulement et bilan
modifierLe soir du , un commando, composé de deux personnes, lancent deux grenades à la terrasse du Palmier en zinc, tuant cinq personnes et en blessant une trentaine, dont onze grièvement, qui doivent être rapatriées et hospitalisées en France[4],[9],[10],[11],[12],[13],[14]. L'une d'entre elles décède quelques jours plus tard, portant à six (dont quatre Français) le nombre de morts de l'attentat[15],[16].
Responsabilités
modifierSelon Le Monde l'attentat avait été officieusement revendiqué par des éléments Afars, l'une des deux principales ethnies du pays[17]. Selon la Charente libre, l’attentat était attribué à un mouvement nationaliste extrémiste Afar[1].
Références
modifier- « Les précédents attentats anti-français en Afrique », sur charentelibre.fr, (consulté le ).
- Cécile Hanania, « Marguerite Duras : Impressions d’Afrique », dans Najet Limam-Tnani, Marguerite Duras : Altérité et étrangeté ou la douleur de l'écriture et de la lecture, Rennes, PUR, coll. « Interférences », , 253 p. (ISBN 978-2-7535-2173-5, DOI 10.4000/books.pur.56729, lire en ligne), p. 121–137
- Georges-Félix Frantz, DJIBOUTI. Œuvre Française. AVANT, PENDANT, APRÈS LE CONFLIT ITALO-ÉTHIOPIEN, Lyon, Les Éditions Lugdunum, (lire en ligne [PDF]), chap. VI (« L'HOTELLERIE »), p. 57
- François Bellec, « La tentation orientale: », La Géographie, vol. N° 1539, no 4, , p. 38–45 (ISSN 1964-9002, DOI 10.3917/geo.1539.0038, lire en ligne, consulté le )
- « Le devoir, vendredi 23 décembre 1977 », sur BAnQ numérique
- Philippe Decraene, « Inquiétude à Djibouti », Le Monde, (lire en ligne)
- « 115 ANS DE PRÉSENCE FRANÇAISE », Le Monde, (lire en ligne)
- « L'AUTEUR D'UN ATTENTAT EST CONDAMNÉ AUX TRAVAUX FORCÉS », Le Monde, (lire en ligne)
- Nicolas Galmiche, « Journée d’hommage aux victimes du terrorisme : la Nation se souvient », L'Est républicain, , p. 18 (lire en ligne)
- Walter S. Clarke, « The 'Esayi Dream: A Footnote to the Ogaden War », Northeast African Studies, vol. 13, no 1, , p. 29–38 (ISSN 0740-9133, lire en ligne, consulté le )
- « Djibouti », Le Monde, (lire en ligne)
- « Plus de dix morts et cinquante blessés Djibouti : cinq Français tués dans un attentat », Le Monde, (lire en ligne)
- « République de Djibouti », Le Monde, (lire en ligne)
- Philippe Decraene, « Deux morts dont une Française et trente et un blessés dans un attentat », Le Monde, (lire en ligne)
- « Djibouti », Le Monde, (lire en ligne)
- « Révélations explosives: selon une note interne de l'armée française, IOG est derrière l'attentat contre le restaurant/bar "la chaumière" de 2014 », Alwihda, (consulté le )
- « Attentat antifrançais à Djibouti Le terrorisme et les répercussions de la crise du Golfe », sur lemonde.fr, (consulté le ).