Auger Lucas

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Auger Lucas

Auger Lucas, Le repos de Diane, vente Sotheby's Paris, 21 juin 2012, n°23

Naissance	1685
Décès	10 juillet 1765 Paris
Activité	Peintre
Lieu de travail	Paris
Distinction	Prix de Rome (1705)

Auger Lucas^[1], né à Paris en 1685 et mort le 10 juillet 1765, est un peintre français, également connu sous le surnom de « Maître des Carrosses », en référence à son travail dans l'ornementation de panneaux peints fixés sur les carrosses.

Petit-fils du portraitiste Robert Levrac-Tournières, il obtient, en 1705, le premier Prix de peinture pour Judith amené par des soldats dans la tente d’Holopherne. Reçu à l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1724.

Il se marie en premières noces avant 1736 avec Suzanne Lemoyne/ Lemoine^[2]; il se remarie en 1750 avec Marie Louise Regnard^[3].

Œuvres conservées modifier

Musées français modifier

Angers, Musée des Beaux-Arts, Zéphyr et Flore (huile sur bois).
Chalon-sur-Saône, Musée Vivant Denon, Vénus dans la forge de Vulcain (huile sur toile).
Nantes, Musée des Beaux-Arts, quatre tableaux sur le thème des quatre saisons.
Versailles, Musée national du château de Versailles et de Trianon, Acis et Galatée surpris par Polyphème, huile sur toile, 1,19 par 0,84, Morceau de réception à l’Académie royale de Sculpture et de Peinture.

Musées hors de France modifier

Madrid, Musée Ceralbo, Allégories de la Science, de la Musique et de la Poésie.
Stockholm, Nationalmuseet, Allégorie de la Victoire, huile sur bois, 52 par 64 cm.

Collections particulières modifier

Apollon et une Muse, huile sur toile ovale, 88 x 66 cm (vente Christie's Paris, 21 juin 2012, n°45)

Bibliographie modifier

Bénézit
- 1911 Première édition volume 1, page 273 et volume 3, page 154.
- 1999 Quatrième édition volume 1, page 545 et volume 8, page 839.

Notes modifier

↑ Son prénom peu courant, Auger, a trompé l'un des rédacteurs du dictionnaire artistique Bénézit qui a créé une notice « Lucas AUGER » ignorant qu’il y avait déjà un notice à « Auger LUCAS » ; cet artiste a donc deux entrées, sans renvoi de l’une à l’autre, dans le Bénézit.
↑ Le couple est témoin au contrat de mariage de Jean-Marc Ladey et Marie-Jeanne Le Flamant (Archives nationales, MC/ET/XCI/754, 9 avril 1736, contrat de mariage entre Jean-Marc Ladey, peintre ordinaire du roi à la manufacture des Gobelins, et Marie-Jeanne Le Flamant).
↑ Archives nationales, MC/ET/XCV/204, 25 mai 1750, contrat de mariage entre Auger Lucas, peintre de l'Académie royale, demeurant grande rue du Faubourg Saint-Denis, veuf sans enfant de Suzanne Lemoyne, et Marie-Louise Regnard, fille de Nicolas Regnard, employé dans les fermes du roi, et de défunte Louise Mahieu, sa première femme, demeurant à Paris, rue Neuve Saint-Laurent.

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[1] Son prénom peu courant, Auger, a trompé l'un des rédacteurs du dictionnaire artistique Bénézit qui a créé une notice « Lucas AUGER » ignorant qu’il y avait déjà un notice à « Auger LUCAS » ; cet artiste a donc deux entrées, sans renvoi de l’une à l’autre, dans le Bénézit.

[2] Le couple est témoin au contrat de mariage de Jean-Marc Ladey et Marie-Jeanne Le Flamant (Archives nationales, MC/ET/XCI/754, 9 avril 1736, contrat de mariage entre Jean-Marc Ladey, peintre ordinaire du roi à la manufacture des Gobelins, et Marie-Jeanne Le Flamant).

[3] Archives nationales, MC/ET/XCV/204, 25 mai 1750, contrat de mariage entre Auger Lucas, peintre de l'Académie royale, demeurant grande rue du Faubourg Saint-Denis, veuf sans enfant de Suzanne Lemoyne, et Marie-Louise Regnard, fille de Nicolas Regnard, employé dans les fermes du roi, et de défunte Louise Mahieu, sa première femme, demeurant à Paris, rue Neuve Saint-Laurent.

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