Auguste Dumont (journaliste)

entrepreneur de presse, journaliste et essayiste du XIXe siècle
Auguste Dumont
Fonction
Directeur
Gil Blas
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Alexandre Auguste Michel Dumont
Pseudonyme
Martial d'EstocVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour

Auguste Dumont (Paris, - ) est un entrepreneur de presse, journaliste et essayiste du XIXe siècle. Il publie des essais sous le nom de plume de Martial d'Estoc.

Biographie modifier

Élève de Saint-Louis et de Louis le Grand, il devient avocat. Il débute dans le journalisme à 20 ans, en 1836, au Propagateur, journal édité par son beau-père l’imprimeur Théodore Boulé dont les ateliers étaient situés rue Coq-Héron à Paris.

Il dirige, administre ou fonde les journaux suivants :

Publications modifier

Caricature d'Auguste Dumont par Nadar.
  • Sous le nom de plume de Martial d'Estoc
    • Essais :
      • La Légende de l'étoile du sud. La Cartomancienne, Éditeur E. Dentu, 1888.
      • Les offs : roman de mœurs militaires, Éditeur A. Dumont, 1891.
      • Les Ravachols de la loi. A M. Ricard, ministre de la Justice..., impr. de Troublé, 1892.
      • Autour de la trahison, le dossier secret, roman symbolique, avec Édouard Guillemain, Éditeur "Courrier littéraire de la presse, 1898 -
      • Les Réquisitoires de l'histoire de France, 1600-1892. Les Adultères royaux, Éditeur A. Dumont, 1891.
      • Piège au nord. Germanisation de la Belgique, l'Allemagne et la France en présence, par un ex-officier, Éditeur E. Dentu, 1888
      • L'inquisition maçonnique; la marche à la mort, Le courrier littéraire de la presse, Paris 1907.
      • Les Chemins de fer, causes permanentes des catastrophes, 1889
      • Nouvelles chroniques de l'Œil-de-bœuf[2], Éditeur "Courrier littéraire de la presse, 1903.
    • Roman :
      • Les Infâmes. Henri de La Varnière, grand roman réaliste, Éditeur F. Dijon, 1886.
      • Les Cyniques. Zizi la Fourmi, Éditeur L. Montenat, 1886.
  • Sous le nom de plume de Le Comité Le Franc de Taviers
    • Frère Malapion, ou les Frères congréganistes sous la IIIe République. - L'Histoire d'un livre ["les Jésuites rouges de la franc-maçonnerie"] et la franc-maçonnerie, Éditeur "Revue Gerson, 1895
Encart dans le Gil Blas du 16 octobre 1885

Auguste Dumont meurt le 2 mai 1885.

Ses obsèques ont lieu le 4 mai à l'église Notre-Dame-de-Lorette et sa dépouille est ensuite inhumée dans un caveau provisoire du cimetière du Père-Lachaise[3],[4]. Sa dépouille est exhumée en octobre pour être transférée au cimetière de Passy dans un monument élevé par l'architecte Bonnet[5].

Notes et références modifier

  1. 25 nov. 1836 page 460 Répertoire méthodique et alphabétique de législation, de doctrine et de jurisprudence en matière de droit civil, commercial, criminel, administratif, de droit des gens et de droit public par Victor Alexis Désiré Dalloz, Armand Dalloz, Henri Thiercelin Publié par Bureau de la Jurisprudence générale du royaume, 1857
  2. Paris-Éros. Première série, Les maquerelles inédites, Paris, Le Courrier Littéraire de la Presse,  Fac-similé disponible sur Wikisource Télécharger cette édition au format ePub Télécharger cette édition au format PDF (Wikisource) ; Paris-Éros. Deuxième série, Les métalliques, Paris, Le Courrier Littéraire de la Presse,  Fac-similé disponible sur Wikisource Télécharger cette édition au format ePub Télécharger cette édition au format PDF (Wikisource)
  3. Louis Ulbach, « Auguste Dumont », Gil Blas,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Paul Ginisty, « Les obsèques de M. Dumont », Gil Blas,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Gil Blas, 16 octobre 1885, p. 1 [lire en ligne], consulté le 5 mai 2017

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