Barrière de Charenton
La barrière de Charenton également dénommée barrière de Rambouillet est une ancienne barrière d'octroi de l'enceinte des Fermiers généraux.
Destination initiale |
Élément du mur des Fermiers généraux |
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Destination actuelle |
détruite |
Style |
classique |
Architecte |
Claude-Nicolas Ledoux |
Pays | |
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Commune |
Coordonnées |
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Situation
modifierLa barrière de Charenton était située place de la barrière de Charenton, entre la barrière de Bercy et la barrière de Reuilly au croisement de la rue de Charenton avec le boulevard de Bercy et le boulevard de Charenton (actuellement boulevard de Reuilly) qui étaient le chemin de ronde de l'enceinte.
Origine du nom
modifierElle était appelée « barrière de Charenton» car située sur la route de Paris à Charenton, actuelle rue de Charenton.
Historique
modifierLa construction des deux pavillons avec colonnes doriques fut arrêtée à la suite d’un arrêt du Conseil d’Etat du 7 septembre 1787 avec l’ensemble des travaux de l’enceinte et restèrent inachevés sans toitures. La barrière placée sur une voie de passage importante, était la plus fréquentée par les fraudeurs. Les restes de Voltaire ont été ramenés à Paris le 9 juillet 1791 par la barrière de Charenton. Elle fut dénommée barrière Marengo après l’entrée à Paris le 3 juillet 1800 du Premier consul de retour d’Italie après la victoire de Marengo et perdit ce nom en 1815[1].
La barrière fut supprimée en 1860 avec l’ensemble des barrières du Mur des Fermiers généraux lors du déplacement de l'octroi à l'enceinte de Thiers et ses pavillons ont disparu.
Annexes
modifierRéférences
modifier- Lucien Lambeau, Histoire des communes annexées à Paris, Ernest Leroux, , 577 p. (lire en ligne)
Bibliographie
modifier- Alfred Delvau, Histoire anecdotique des barrières de Paris.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, 2 vol., Éditions de Minuit, 1985.