Battipaglia
Battipaglia (prononcée [ˌbattiˈpaʎʎa]) est une ville italienne d'environ 49 470 habitants (2022)[2], située dans la province de Salerne en Campanie, dans l'Italie méridionale.
Battipaglia | |
Le Castelluccio, symbole de Battipaglia. | |
Armoiries |
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Administration | |
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Pays | Italie |
Région | Campanie |
Province | Salerne |
Maire | Cecilia Francese |
Code postal | 84091 |
Code ISTAT | 065014 |
Code cadastral | A717 |
Préfixe tel. | 0828 |
Démographie | |
Population | 49 415 hab. ([1]) |
Densité | 869 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 40° 37′ 00″ nord, 14° 59′ 00″ est |
Superficie | 5 685 ha = 56,85 km2 |
Divers | |
Saint patron | Santa Maria della Speranza |
Localisation | |
Localisation dans la province de Salerne. | |
Liens | |
Site web | comune.battipaglia.sa.it |
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Elle est la troisième ville de la province en nombre d'habitants. La ville est renommée pour la production de la Mozzarella di Bufala Campana et également pour ses cultures agricoles, faisant de ce territoire, l'un des plus productif de la plaine de Sele.
Géographie
modifierHistoire
modifierLa zone porte son nom actuel depuis 1080, quand Robert Guiscard s’est vu confirmer par l’église catholique de Salerno la possession des terres située entre les fleuves Sele et Tusciano.
La première hypothèse définit le mot « Battipaglia » est formé de l’union des termes batti (battre) et paglia (la paille), décrivant l’ancienne activité paysanse.
Cependant, une autre hypothèse existe. L'origine viendrait du mot « Baptipalla », qui indiquerait un lieu dévoué a Voltumna, une divinité étrusque chthonienne[3].
Ferdinand II (roi des Deux-Siciles) créée officiellement Battipaglia comme une colonie agricole en 1858. Les autorités Bourbon choisirent cette région pour l'implanter et y reloger les familles rescapées du tremblement de terre de 1857 à Basilicata.
Le décret royal du 28 mars 1929 lui attribue le statut de municipalité indépendante (pendant le cabinet de Mussolini), comprenant des morceaux des territoires historiques des communes d’Eboli et Montecorvino Rovella.
En 1943, lors de la Seconde Guerre mondiale, un bombardement important sur Battipaglia par l’aviation américaine causa la mort de 117 civils. De plus, une large partie de la ville fut détruite. En conséquence du conflit, de nombreux travailleurs de l'arrière-pays aidèrent à la reconstruction.
Battipaglia connut une forte croissance démographique entre 1951 et 1960, la transformant en une zone industrielle dynamique.
En 1953, Battipaglia fait parler d’elle dans les médias nationaux et internationaux à la suite de l'enlèvement de son maire (socialiste), Lorenzo Rago. Il ne fut jamais retrouvé en dépit des nombreuses pistes étudiées par la police. En 1969, la fermeture annoncée de deux importantes usines dans l’industrie du tabac et du sucre fit naître un mouvement social. Il s’estompa quelques jours après l’annonce du gouvernement italien de garder les usines actives.
Les quelques jours d’actions sociales se déroulèrent dans un contexte très large de contestation sociale des étudiants et des ouvriers en Italie, et dans d’autres pays occidentaux. Elles résultèrent à 2 victimes[4].
Depuis la fin du 20e siècle et le début du 21e, le secteur agricole, par sa renommée nationale, croît. Le secteur industriel a lui aussi profité, plusieurs compagnies ont installé des usines dans la ville.
Économie
modifierCulture
modifierMonuments et patrimoine
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Administration
modifierBelvedere
Communes limitrophes
modifierBellizzi, Eboli, Montecorvino Rovella, Olevano sul Tusciano, Pontecagnano Faiano, Paestum
Personnalités
modifier- Anna Bilotti (1982-), femme politique italienne, est née à Battipaglia.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants
- Liste des grandes villes d'Italie classées par leur nombre d’habitants
Liens externes
modifier- Site officiel de la commune.
Notes et références
modifier- « https://demo.istat.it/?l=it »
- (it) Atrani sur le site de l'ISTAT.
- « La Storia », sur web.archive.org, (consulté le )
- (en-US) Alfred Friendly Jr special To the New York Times, « ITALIANS BURY 2 KILLED IN RIOTING; Prelate at Battipaglia Rites Asks Calm in Tense City », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )