Beauvallon (Drôme)
Beauvallon est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Beauvallon | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Valence Romans Agglo | ||||
Maire Mandat |
Bernard Ripoche 2020-2026 |
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Code postal | 26800 | ||||
Code commune | 26042 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Beauvallonnais, Beauvallonnaises | ||||
Population municipale |
1 616 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 518 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 51′ 29″ nord, 4° 54′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 120 m Max. 200 m |
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Superficie | 3,12 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Valence (banlieue) |
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Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Valence-3 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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modifier |
Ses habitants sont dénommés les Beauvallonnais.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune de Beauvallon est située dans l'agglomération valentinoise, à 10 kilomètres au sud de Valence, préfecture du département de la Drôme.
Portes-lès-Valence | Portes-lès-Valence Montéléger |
Montéléger | ||
Étoile-sur-Rhône | N | Montéléger | ||
O Beauvallon (Drôme) E | ||||
S | ||||
Étoile-sur-Rhône | Étoile-sur-Rhône | Montéléger Étoile-sur-Rhône |
Relief et géologie
modifierSites particuliers :
Géologie
modifierHydrographie
modifierLa commune est arrosée par deux canaux : celui d'Aurelle et celui des Moulins de l'Étoile[1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 835 mm, avec 7,2 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Guillonville à 437 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 617,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Voies de communication et transports
modifierLa commune est traversée par la route départementale 111, axe reliant Valence à Crest et à Gap.
L'autoroute la plus proche est l'A7 (sortie 15).
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Beauvallon est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valence, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,1 %), zones urbanisées (18,7 %), forêts (14,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierQuartiers, hameaux et lieux-dits
modifierSite Géoportail (carte IGN)[1] :
- Donay
- Gréolon
- Lambruchet
- la Garde
- l'Arizona
- la Roue
- le Bosquet
- le Château
- le Clos des Vicherolles
- le Mas du Castellet
- le Point du Jour
- les Blachères
- les Blaches
- les Corneilles
- les Fiérattes
- les Gamelles
- les Grands Horizons
- les Granges
- les Gros Pays
- les Patios
- les Puits
- les Tournesols
- Vicherolle
Logement
modifierProjets d'aménagement
modifierRisques naturels et technologiques
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :
- 1332 : Vacha (Gall. christ., XVI, 130).
- 1349 : Vaca et mandamentum Vachie (archives de la Drôme, fonds de Saint-Ruf).
- XVe siècle : mention de la paroisse : cura Vachie (pouillé de Valence).
- 1442 : Vachia (choix de documents, 275).
- XVIe siècle : Vacha (inventaire de la chambre des comptes).
- 1891 : La Vache, commune du canton de Valence (le dictionnaire topographique n'a pas tenu compte du changement de nom de novembre 1890).
Avant 1890, le territoire s'appelait La Vache comme le montre la carte de Cassini (XVIIIe siècle)[réf. nécessaire].
1890 (12 novembre) : la commune prend le nom de « Beauvallon »[réf. nécessaire].
Étymologie
modifierLe toponyme, créé en 1890, vient du français bel (beau) et vallon.
Histoire
modifierPréhistoire
modifierPrésence préhistorique[15] : deux sites néolithiques ont été répertoriés[16].
Du Moyen Âge à la Révolution
modifierLa seigneurie[14] :
- Au point de vue féodal, La Vache (Beauvallon) était une possession des Chabeuil.
- Vers 1250 : elle est acquise par les comtes de Valentinois.
- Les comtes de Valentinois auraient acheté le château et ses terres à Lambert, seigneur de Chabeuil, en 1259[16].
- 1345 : elle est inféodée aux Mareuil.
- Passe aux Poitiers-Saint-Vallier.
- Vendue aux Gaston du Cheylard.
- 1487 : rachetée par les Poitiers-Saint-Vallier (vendue en 1594 par le duc d'Aumale, un des gendres de Diane).
- 1594 : vendue à Bertrand Manuel de La Faye qui la revend peu après.
- Peu après : vendue aux Chastellier qui s'en dessaisissent trente ans après.
- Acquise par les Bressac, derniers seigneurs de la Vache.
Démographie[14]. :
- 1688 : 48 chefs de famille.
- 1789 : 34 chefs de famille.
Avant 1790, la Vache était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et de la sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, unie à celle de Fiancey (nom de la commune de Portes-lès-Valence avant 1908)[14].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, la commune est comprise dans le canton d'Étoile. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Valence[14].
Le nom de la commune fait l’objet de plaisanteries[16] :
- de la part du curé : « Fils de La Vache, soyez dévots sinon vous serez détruits ».
- de Madier de Montjau, s'adressant au lieutenant Bonaparte qui se rendait souvent au château de Laurent de Bressac : « pour quel motif, tenez-vous tant à La Vache, enragé ! ».
Dès 1883, le maire, Alphonse Pomarel, entreprend les démarches pour un changement de nom. Par le décret du 12 novembre 1890, Lavache devient Beauvallon, ce dont témoignent les deux plaques de cocher apposées sur deux maisons qui ont dû être corrigées, et le monument près du lac érigé pour le centenaire du changement de nom en 1990[16].
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierLe nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19.
À la suite de l'élection municipale de 2020, le conseil municipal est composé de cinq adjoints et de treize conseillers municipaux[17][source insuffisante].
Liste des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierPolitique environnementale
modifierFinances locales
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2021, la commune comptait 1 616 habitants[Note 2], en évolution de +2,73 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
modifierEnseignement
modifierLa commune dispose d'une école maternelle et primaire[réf. nécessaire]. Le collège le plus proche est situé à Beaumont-lès-Valence (transport assuré par bus)[réf. nécessaire].
Santé
modifierLa commune dispose de deux médecin, d'un cabinet de kinésithérapie et d'une pharmacie[réf. nécessaire].
Manifestations culturelles et festivités
modifier- Fête : second dimanche de mai[15].
Loisirs
modifierSports
modifier- Club de football ASVM (association sportive Véore Montoison), regroupant les communes de Montoison, Étoile-sur-Rhône et de Beauvallon[22].
- Club de rugby de l'intercommunalité Véore XV, issu de la fusion du club de Beauvallon et de celui de Portes-lès-Valence[23].
- Club de tennis[réf. nécessaire].
- Club de pétanque, de boules lyonnaises[réf. nécessaire].
Médias
modifierLa commune publie chaque trimestre un bulletin municipal : Les échos du Lac (exemplaire[24]).
Cultes
modifierÉconomie
modifierAgriculture
modifierEn 1992 : céréales, vergers, vignes, ovins[15].
Tourisme
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEmploi
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Vestiges d'enceintes[15].
- Château des XVIe et XVIIe siècles[15].
- Église Saint-Jean-Baptiste de Beauvallon des XVIe et XVIIe siècles[15].
- Chapelle ruinée[15].
- Lavoir public[réf. nécessaire].
- Parc public avec bassin, alimenté par le Saint-Fély, rivière souterraine[réf. nécessaire].
-
Château de Beauvallon XVIe siècle.
-
Château, vue du parc.
-
Église du XVIIe siècle.
-
Porte de l'église.
-
Le lavoir du village.
-
Ancienne porte d'accès au parc.
Patrimoine culturel
modifierPatrimoine naturel
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Le couple formé par la femme de lettres Natalie Clifford Barney (1876-1972) et la peintre Romaine Brooks (1874-1970) y eut une maison de vacances, la villa Trait d'union[25].
- Sébastien Chabal (né en 1977), international français de rugby à XV, a fait ses débuts de rugbyman dans le club de Beauvallon appelé Véore XV[réf. nécessaire].
Héraldique
modifierBlason | Écartelé : au 1er d'or à un dauphin d'azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules, au 2e d'argent à la fasce dentée de sable, chargée de trois molettes de huit rais du champ et soutenue de deux mouchetures d'hermine de sable, au 3e d'argent à un cerf saillant d'or*, au 4e de gueules plain[26]. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (or sur argent). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Annexes
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Beauvallon sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Beauvallon et Guillonville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Guillonville », sur la commune de Guillonville - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Guillonville », sur la commune de Guillonville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Valence », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valence », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 400 (La Vache).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Beauvallon.
- « Histoire - Beauvallon - Site officiel de la commune », sur beauvallon.fr (consulté le ).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Le club », sur ASVM Football (consulté le ).
- « https://www.ffr.fr/clubs/union-sportive-veore-xv », sur Fédération Française de Rugby (consulté le ).
- http://cdn2_4.reseaudespetitescommunes.fr/cities/826/documents/4zu0riryrumwvks.pdf
- Zineb Dryef, « « Pourquoi m’en voudrait-on d’être lesbienne ? » : Natalie Clifford Barney, l’Amazone de la rue Jacob », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « 26042 Beauvallon (Drôme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).