Bernin (Isère)

commune française du département de l'Isère

Bernin est une commune française, située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Bernin
Bernin (Isère)
Panorama de Bernin et Crolles depuis la Combe-de-Lancey.
Blason de Bernin
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes Le Grésivaudan
Maire
Mandat
Anne-Françoise Besson
2020-2026
Code postal 38190
Code commune 38039
Démographie
Gentilé Berninois
Population
municipale
3 126 hab. (2021 en évolution de +0,13 % par rapport à 2015)
Densité 408 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 16′ 10″ nord, 5° 51′ 56″ est
Altitude 240 m
Min. 219 m
Max. 1 200 m
Superficie 7,67 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Crolles
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Moyen Grésivaudan
Législatives Première circonscription
Localisation
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Bernin
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Bernin
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Bernin
Liens
Site web bernin.fr

La commune, adhérente au parc naturel régional de Chartreuse et à la communauté de communes « Le Grésivaudan », se positionne au cœur de la vallée du Grésivaudan, secteur appartenant au sillon alpin, ainsi que sur l'axe routier qui relie les villes de Chambéry, Grenoble et Albertville.

Ses habitants sont dénommés les Berninois[1].

Géographie

Plan de Bernin et des communes limitrophes

Situation et description

Bernin est une commune de plus de 3 000 habitants appartenant dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, et du département de l’Isère.

Nichée au cœur du Grésivaudan, à 16 km de Grenoble, la ville de Bernin est adossée aux contreforts de la Chartreuse. Dominée par la Dent de Crolles et le Plateau des Petites Roches, son territoire, bordé par l'Isère, fait face à la chaîne de Belledonne.

Communes limitrophes

Géologie

La plaine de l’Isère, basse, assez large et relativement plate, résulte du passage des glaciers du quaternaire et de la fonte du lac post-glaciaire qui a laissé une épaisseur très importantes d’alluvions accumulé au fil du temps.

Le village de Bernin s'est développé sur une pente qui s’élève régulièrement de 200 à 400 mètres environ jusqu’à l’escarpement abrupt de la falaise de la Chartreuse.

Sites géologiques remarquables

Le « torrent du Manival », avec ses ouvrages de correction torrentielle, est un site géologique remarquable de 69,18 hectares qui se trouve sur les communes de Bernin, Saint-Ismier et Saint-Nazaire-les-Eymes. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[2].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 423 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble - Lvd », sur la commune du Versoud à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 981,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Hydrographie

Le principal cours d'eau de la commune est l'Isère, rivière longue de 286 km, dont le bassin versant représente 10 800 km2 et qui borde l'est du territoire communal.

Cette rivière compte au moins un affluent dans le territoire communal, le ruisseau de Craponoz, d'une longueur de 3,4 km[9] qui s'écoule depuis le massif de la Chartreuse et qui marque la séparation entre les communes de Bernin et de Crolles.

Voies de communication et transport

Panneau d'entrée de Bernin sur la RD1090.

Le territoire de la commune de Bernin est traversé par deux voies à grande circulation, l'autoroute A41 et l'ancienne route nationale 90 reclassée en RD1090.

L'autoroute A41 relie Grenoble à Genève. Sa date mise en service remonté à l'année 1981. La section Grenoble – Crolles a été construite pour les JO d'hiver de Grenoble. Cette voie autoroutière est gérée en concession par la société AREA (Société des Autoroutes Rhône-Alpes), Bernin est desservie par une bretelle d'accès directe :

  • Sortie 24c Bernin à 12 km (demi-échangeur côté Grenoble)

La route départementale 1090 (RD 1090) traverse la commune selon un axe nord-est - sud ouest (vers Crolles) et sa gestion a été confiée au département.

Urbanisme

Typologie

Au , Bernin est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Crolles[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,4 %), forêts (26 %), zones urbanisées (20,8 %), terres arables (17,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), eaux continentales[Note 4] (1,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Hameaux lieux-dits et écarts

Risques naturels et technologiques

Risques sismiques

L'ensemble du territoire de la commune de Bernin est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[16].

Terminologie des zones sismiques[17]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Autres risques

Toponymie

Vue générale.

Nom de la commune

Selon l'Office Géographique Arpitan, le nom de la commune en arpitan est Brenin, prononcé [brə.ˈnɛ̃]. Le nom de Bernin est mentionné pour la première fois au XIe siècle, sous la forme capella sancta Maria de berniaco. D'après Jacques Bruno, Bernin provient du nom gaulois Brennos et du suffixe locatif -iacum[18].

Nom de hameaux

Le hameau de Craponoz s'appelle en arpitan Craponou, prononcé [kra.ˈpo.nu]. Comme beaucoup de toponymes d'origine arpitane, le z final ne sert qu'à marquer le paroxytonisme et ne doit pas être prononcé[19]. Le nom aurait une origine celtique : en effet, les Gaulois donnaient souvent le nom de « crapon » à certaines localités remarquables par la qualité de leurs sources, or Craponoz est situé à proximité d’une cascade de 130 mètres de hauteur.

Histoire

Le Château de Craponoz au XIXe siècle, illustré par Victor Cassien (1808 - 1893).

Préhistoire et Antiquité

À compter du IVe millénaire av. J.-C., la mise en culture progressive des terroirs sur les flancs du Grésivaudan et de la Combe de Savoie par des paysans néolithiques a pu être constatée par des recherches archéologiques[20]

Durant la période antique, le territoire de Bernin, en plein cœur de la vallée du Grésivaudan, au pied des plus hauts sommets du massif de la Chartreuse se situait, dans le territoire des Allobroges, ensemble de tribus gauloises qui occupaient l'ancienne Savoie, le nord et le centre du Dauphiné.

Moyen Âge

Au XIe siècle, deux maisons fortes sont construites : la Véhérie ou Veyrie et Craponoz. Dès lors et jusqu’à la Révolution de 1789, se succédèrent de nombreuses familles de seigneurs. Située sur un promontoire, dominant la vallée de l’Isère, la Véhérie occupait une position défensive remarquable. C’est également au XIe siècle que les Bénédictins installèrent un prieuré à mi-hauteur de la colline de la Véhérie. Ainsi, dès cette époque, Bernin possédait tous les éléments de la société féodale : seigneurs, moines et cultivateurs.

Époque contemporaine

Bernin a élu son premier maire le  : il s’appelait Jean-Philippe Colin. À cette époque, le village comptait 173 familles, soit 896 habitants, et était chef-lieu de canton. Puis, sa population augmenta lentement jusqu’au milieu du XIXe siècle avant de décliner puis d’exploser au cours des 20 dernières années.

Politique et administration

La mairie.

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 février 1989 Jean-Claude Bobillon RPR Ingénieur
mars 1989 février 2004 André Vidal PS  
février 2004 mars 2008 Nicole Sechaud PS  
mars 2008 mars 2014 Laurence Bellicard SE  
mars 2014 mai 2020 Cécile Rocca SE[21],[22] Salariée du secteur médical
mai 2020 En cours Anne-Françoise Besson SE-DVD  
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages

Drapeau de l'Allemagne Kieselbronn  (Allemagne) depuis 1987[23]

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

En 2021, la commune comptait 3 126 habitants[Note 5], en évolution de +0,13 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8899599989979761 0461 0711 1141 124
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1611 1641 0821 0951 0801 0361 016899886
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
833832809715733750669665723
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
7759641 3531 9732 4732 9022 9943 0072 967
2017 2021 - - - - - - -
3 0723 126-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Équipement culturel et sportif

Un terrain de football est situé dans la commune. Il fait partie des équipements sportifs mis à la disposition de la population.

Médias

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Grenoble, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton, de la communauté de communes et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Cultes

La communauté catholique et l'église de Bernin (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Saint Martin du Manival, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[28].

Économie

Emploi

Secteurs d'activité

Secteur agricole

Les vignobles pour la production du Coteaux-du-grésivaudan.

De nombreuses parcelles de vignobles sont situées sur les contreforts est du massif de la Chartreuse dans la vallée du Grésivaudan, depuis Barraux au nord jusqu'à Meylan dans la banlieue de Grenoble, connue sous l'appellation des « Coteaux du Grésivaudan » au sein du label Isère (IGP).

La commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[29].

Secteur industriel

Toutes les entreprises sont sur le site internet de la commune. Quelques-unes d'entre elles sont présentées ci-dessous :

  • Soitec est une société de production de plaquettes de silicium (pour les circuits intégrés, les mémoires, les micro-processeurs…), qui possède un brevet unique au monde. Cette exclusivité a permis à l'entreprise de faire une progression de 116 % en 2002. La société est implantée à Bernin depuis 1998 et compte environ 700 salariés. Bien que la société communique peu sur ses clients, on peut en citer quelques-uns parmi les plus prestigieux : AMD, Philips, Mitsubishi, Honeywell… ;
  • Faure Ingénierie est un spécialiste de la maîtrise de la contamination particulaire et moléculaire, un des leaders dans la conception, la réalisation et la validation de salles propres, de bâtiments et aménagements de « pôles » technologiques ;
  • Mondia Quartz est une nouvelle usine spécialisée depuis 1996 dans le domaine de la transformation du quartz qui répond aux normes très sévères de la microélectronique en termes de la salle blanche et d'outils industriels ;
  • Capsys est une société innovante à fort potentiel technologique, spécialiste européen dans le domaine des capteurs et détecteurs de véhicules. Capsys maîtrise les technologies en adéquation optimale avec la régulation du trafic urbain, la localisation et priorité aux transports en commun, la commande d'ouverture de barrières, parking, bornes automatiques, portes industrielles ;
  • 40-30 : depuis 1986, 40-30 assure la maintenance et la réparation de sous-systèmes et d'équipements complexes, utilisés dans l'industrie et la recherche. La société compte plus de 200 ingénieurs et techniciens ;
  • Divers : Intuiskin ; Ioma ; Memscap.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Château de la Veyrie

Le château de la Veyrie.

La maison forte de la Veyrie ou château de la Veyrie (ou Véhérie[30]) a été bâti sur une des rares buttes du Grésivaudan.

En effet, il y a quelques dizaines de milliers d’années la chute du glacier de l’Isère a raboté la vallée. Les éléments arrachés et charriés par celui-ci s’y sont déposés et forment des buttes appelées moraines. Le château de la Veyrie, ou de la Véherie, fut probablement construit pour résister aux attaques de Sarrasins au cours du XIe siècle. Malgré sa position défensive remarquable, aucune source historiques connue ne relate de siège et aucune attaque ne semble y avoir eu lieu.

En 1919, Charles-Albert Keller, ingénieur des Arts et Métiers, officier de la Légion d'honneur, qui fut un pionnier de la houille blanche à Livet-et-Gavet, acquiert le château pour en faire son lieu de résidence secondaire. Le château appartient désormais à la commune de Bernin depuis fin 1995[31]. Des travaux de réhabilitation ont débuté en 2000 et ont abouti à l'ouverture d'un restaurant. Il subsiste du bâtiment médiéval notamment les tours et le rempart.

Église Notre-Dame de l'Assomption

Cette église, entourée de son cimetière, domine une partie du village et la vallée du Grésivaudan.

Château de Craponoz

Cette maison forte a appartenu aux Montfort, puis aux Vachon de Belmont, dont l'un, François Vachon de Belmont dit « Soutane de fer » fut envoyé au Canada en 1680 pour évangéliser les Iroquois. Les seigneurs de Bernin par alliance aux Terrail (famille dont est issu Pierre Terrail de Bayard dit le chevalier Bayard) y entrèrent. La famille de Craponoz s'est éteinte dans les années 1600. Aujourd'hui, il est la propriété de la famille Sabatier. Au XIIIe siècle, il y avait une tour carrée qui fut complétée par la suite par un bâtiment rectangulaire au XVe siècle et par des tours rondes à toits poivrières au XVIe siècle.

Patrimoine naturel

La commune fait partie du parc naturel régional de Chartreuse. Son territoire présente un site naturel, mais néanmoins privé :

  • cascade de Craponoz[32].

Espaces verts et fleurissement

En mars 2017, la commune confirme le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[33].

Personnalités liées à la commune

Parmi les personnages célèbres nés à Bernin, citons :

Urbain Basset (1903).
  • Benjamin Marcel : curé de Bernin sous la Révolution, jacobin activiste, célèbrera un « Te Deum » en 1793 pour remercier Dieu d'avoir débarrassé la France du tyran ;
  • Louis Cartier-Millon : fondateur de l'entreprise Lustucru ;
  • Félix-Auguste Clément, peintre ;
  • Adrienne Jouclard, peintre ;
  • le général Février : dont la famille a largement contribué à la décoration et l'embellissement de l’église par le don de vitraux ;
  • le sculpteur Urbain Basset : né à Bernin en 1842, décédé en 1924, qui créait dans son atelier situé dans le bas Bernin et dont les œuvres peuvent être admirées aujourd’hui au musée de Grenoble.Sa sculpture Le Torrent a longtemps été exposé à l'entrée du Jardin de Ville de Grenoble avant de regagner une salle du musée en 2020[34].
  • Charles Albert Keller : dernier propriétaire du château de la Veyrie, eut l'initiative de projets industriels dans la vallée de la Romanche, à Livet-et-Gavet notamment ;
  • Jérôme-Dominique Bourgeat (1760-1827) : général d'Empire né le 29 septembre 1760 à Bernin. Lieutenant en 1792 à l'armée du Rhin, colonel et général d'artillerie en Espagne puis à la Grande Armée. Commandant l'artillerie de la place de Strasbourg en 1814[35].

Bernin dans les arts

Bernin au cinéma

Le film de François Truffaut, La Femme d'à côté se passe à Bernin.

Héraldique

Bernin
Blason de Bernin Blason
Mantelé d'or au dauphin d'azur crété, barbé, loré et peautré de gueules adextré d'une grappe de raisin de sable, tigée du même, d'azur à la montagne au naturel issant de la partition.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Crolles, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 19 août 2019
  2. « Inventaire du patrimoine géologique : résultats » (version du sur Internet Archive), Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Bernin et Le Versoud », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Grenoble - Lvd », sur la commune du Versoud - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Grenoble - Lvd », sur la commune du Versoud - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau (W1400600) ».
  10. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Crolles », sur insee.fr (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bernin ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Grenoble », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
  17. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance.
  18. Jacques Bruno, Le Graisivaudan : toponymie et peuplement d'une vallée des Alpes, Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble, .
  19. GeoArp - Office Géographique Arpitan, « Noms en -z et -x » (version du sur Internet Archive).
  20. Site archéologique d'Aimé Bocquet, page sur le Grésivaudan.
  21. Ganaële Melis, « Municipales : Cécile Rocca à la tête d’une liste apolitique », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Frédéric Cristofol, « Cécile Rocca, Maire de Bernin », sur captiv-magazine.com, (consulté le ).
  23. Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Site messe infi, page sur l'église de Bernin, consulté le 19 août 2019
  29. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, no 2018-46 (.PDF).
  30. [1]
  31. « Château de la Veyrie : que faire de ce bâtiment patrimonial ? », Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
  32. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 165-169.
  33. « Les villes et villages fleuris > Isère », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  34. Site ledauphine.com, article "Une sculpture monumentale installée au musée de Grenoble".
  35. État de services du Gal Bourgeat, archives de l'armée de terre, série GB 1169 2S

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes