Biesmerée

section de Mettet, Belgique

Biesmerée (en wallon Bièmrêye[2]) est une section de la commune belge de Mettet située en Région wallonne dans la province de Namur. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.

Biesmerée
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Namur Province de Namur
Arrondissement Namur
Commune Mettet
Code postal 5640
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Biesmeréen [1]
Population 616 hab. (1/1/2020)
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 17′ nord, 4° 40′ est
Superficie 765 ha = 7,65 km2
Localisation
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Biesmerée
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Biesmerée

La commune est bornée au nord par Mettet, au nord-est par Furnaux, à l’est par Ermeton-sur-Biert, au sud par Stave et à l’ouest par Oret. Dépendances : Fraire-la-Crotteuse et Agnelée.

Démographie

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  • Sources:INS, Rem:1831 jusqu'en 1970=recensements, 1976= nombre d'habitants au 31 décembre

Histoire

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La juridiction sur le village a été contestée aux comtes de Namur. En 1277, Marguerite de Hainaut donne droit au comte contre les prétentions de l’abbaye de Lobbes.

Biesmerée a aussi été un pion dans le conflit des 17 villes, nom donné au procès qui dura plus d’un siècle — de 1343 à 1446 — dû au prince-évêque de Liège, qui fut débouté.

En 1626, la seigneurie hautaine est donnée en engagère à Simon Gobar et passe par héritage aux Wilquet. Elle est à nouveau vendue, en 1681, à Winand de Ville et passe par héritage aux Montmorency qui la gardent jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

Quant à la seigneurie foncière, elle est aux mains des moines de Lobbes qui la louent en 1601 à Simon Gobar.

La paroisse dépendait du concile ou doyenné de Florennes, diocèse de Liège, mais en 1561, elle est rattachée au diocèse de Namur.

L’industrie métallurgique est ancienne à Biesmerée : ainsi, en 1277, l’abbaye de Lobbes y perçoit des droits sur des minières; en 1550, on trouve la mention d’un fourneau ; en 1628, Simon Gobar, seigneur du lieu, cède son droit d’extraire du minerai. Enfin, en 1828, la mine de fer est concédée sur 850 ha. Dix ans plus tard est citée la forge de l’Agnelée appartenant aux héritiers du baron Jacquier de Rosée. En 1896, il n’y a plus trace de cette industrie. Par contre, à cette époque, l’extraction de la pierre prend son essor (39 ouvriers et un four à chaux qui emploie 4 ouvriers). Il existe en outre une raffinerie d’ocre qui occupe 40 ouvriers.

L’agriculture a toujours occupé une place importante.

Source : M-S. Bouchat-Dupont et P-P. Dupont, Communes de Belgique, Crédit Communal, 1980.

Notes et références

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  1. Comment s'appellent les habitants de Biesmerée ?, Gentilix.
  2. Jean Germain, Les Noms officiels des communes de Wallonie, de Bruxelles-Capitale et de la Communauté germanophone : Évolution et fixation orthographique des toponymes majeures de 1795 à nos jours avec indication de la prononciation française (API), de la forme régionale wallonne et du gentilé, Louvain-Paris, Peeters, coll. « Mémoires de la Commission royale de toponymie et de dialectologie. Section wallonne » (no 27), , 410 p. (ISBN 978-9-042944-01-5), p. 64.