Black Christmas (film, 1974)

film canadien de Bob Clark, sorti en 1974

Black Christmas ou Noël Tragique au Québec est un film de Noël horrifique canadien réalisé par Bob Clark, sorti en 1974.

Black Christmas

Titre québécois Noël Tragique
Réalisation Bob Clark
Scénario A. Roy Moore
Musique Carl Zittrer
Acteurs principaux
Sociétés de production August Films
Famous Players
Pays de production Drapeau du Canada Canada
Genre Horreur
Durée 98 minutes
Sortie 1974

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

modifier

Pendant la période de Noël, dans une résidence étudiante de filles, quelques-unes des pensionnaires ne partent pas rejoindre leurs familles respectives pour les fêtes et restent sur place. Lors d'une soirée, de sordides appels téléphoniques anonymes troublent leur quiétude. Si elles préfèrent ne pas les prendre au sérieux dans un premier temps, une des leurs disparaît mystérieusement, et le corps d'une adolescente est retrouvée non loin de là par la police. Certaines des pensionnaires se mettent à la recherche de leur amie, mais pendant ce temps, dans la résidence, les cadavres s'empilent, et la police demeure extrêmement incompétente. Alors que les étranges coups de fil se poursuivent au beau milieu de ce remue-ménage, certaines des jeunes filles se retrouvent seules dans la résidence. Enfin, pas si seules que ça.

Synopsis détaillé

modifier

Un homme (au visage non montré) grimpe au mur d’une résidence étudiante de filles, où une fête de Noël est en cours, et entre dans le grenier. Le téléphone de la résidence sonne et l’étudiante Jess Brafdord répond pour découvrir que c’est l'appel téléphonique obscène et anonyme d’une personne qui a déjà appelé et que les étudiantes ont surnommé «le râleur ». Jess et les autres étudiantes écoutent l’appelant déclamer et hurler avec d’étranges voix avant de les menacer de les tuer. Bouleversée par l’appel, l’étudiante Claire Harrison décide de partir et monte dans sa chambre faire sa valise. Là, à l’insu du reste de la résidence, elle est tuée par l’intrus qui s’est caché dans son placard.

Le lendemain matin, le père de Claire arrive, disant que sa fille ne l’a pas retrouvé à une gare comme prévu. La directrice de la résidence, Mme MacHenry, propose à M. Harrison de l’aider à chercher sa fille. Dans l’après-midi, Jess informe son petit ami Peter qu’elle est enceinte et qu’elle va avorter malgré son opposition. Pendant ce temps, M. Harrison et deux étudiantes, Barb et Phyl, signalent la disparition de Claire au sergent Nash (de la police), qui refuse de les prendre au sérieux, jusqu’à ce que Chris Hayden, le petit ami de Claire, fasse irruption dans le commissariat et demande que quelque chose soit fait.

Fiche technique

modifier

Distribution

modifier

Version Québécoise sur doublage.qc.ca[1].

Production

modifier

Attribution des rôles

modifier

Les rôles de Mme Mac et Peter avaient tout d'abord été proposés à Bette Davis et Malcolm McDowell. Le rôle du lieutenant Fuller aurait dû être joué par Edmond O'Brien, mais en raison de problèmes de santé, il fut remplacé à la dernière minute par John Saxon.

Tournage

modifier

Le tournage a lieu entre le et le à Toronto et l'université de Toronto, au Canada.

Musique

modifier
  • Silent Night
  • O, Come All Ye Faitful
  • Jingle Bells
  • It's the Most Wonderful Time of the Year
  • Black Christmas Killer's Theme
  • Tubular Bells de Mike Oldfield

Autour du film

modifier
  • C'est le tout premier film à avoir bénéficié d’un doublage québécois.
  • Keir Dullea n'a travaillé qu'une seule semaine sur le tournage, il n'a jamais rencontré Margot Kidder, et que très brièvement John Saxon, mais le montage a été effectué de telle sorte qu'il donne l'impression d'être présent une majeure partie du film.
  • Les appels téléphoniques obscènes ont été effectués par plusieurs personnes, notamment par le réalisateur Bob Clark lui-même et l'acteur Nick Mancuso.
  • Black Christmas est très souvent reconnu étant comme le premier « vrai » slasher. Même si le boogeyman de celui-ci ne tue pas principalement à l'arme blanche, comme souvent dans le genre, et ne porte pas de masque (mais l'on ne voit jamais son visage, toujours caché dans l'obscurité), il s'attaque à un groupe d'étudiants lors d'un événement spécial du calendrier, et sa proie principale est une femme. En tout cas, ce film a directement influencé John Carpenter pour Halloween, La Nuit des masques (notamment les plans subjectifs à travers les yeux du tueur) et Wes Craven pour Scream (le psychopathe harcelant ses victimes au téléphone avant de passer à l'acte). L'idée d'un tueur qui passe ses appels depuis l'habitation même de ses victimes fut également reprise par Fred Walton dans son Terreur sur la ligne (1979).

Remakes

modifier

Le film fait l'objet d'un remake, également titré Black Christmas, et réalisé par Glen Morgan en 2006. Dans cette nouvelle version, l'histoire et la personnalité du boogeyman sont davantage mises en lumière.

Un autre remake est sorti le dans les salles canadiennes et américaines[2].

Distinctions

modifier

Récompenses

modifier

Nominations

modifier

Notes et références

modifier

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier
  • Jean Regazzi, L'Enfance de la peur (Dans le hors-champ de Bob Clark, Jack Clayton et Richard Loncraine), Paris, L'Harmattan, coll. Esthétiques, 2013, "Stop Billy the killer ! Black Christmas, de Bob Clark, ou l'idéal du thriller", p. 172-201 (ISBN 978-2-343-00695-6).

Article connexe

modifier
  • Liste de films de Noël

Liens externes

modifier