Cressonsacq

commune française du département de l'Oise
(Redirigé depuis Bois d'Eraine)

Cressonsacq est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Cressonsacq
Cressonsacq
L'église Saint-Martin.
Blason de Cressonsacq
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Plateau Picard
Maire
Mandat
Hubert Doisy
2020-2026
Code postal 60190
Code commune 60177
Démographie
Gentilé Cressonsacquois, Cressonsacquoises
Population
municipale
440 hab. (2021 en évolution de −2,87 % par rapport à 2015)
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 27′ 29″ nord, 2° 34′ 02″ est
Altitude Min. 81 m
Max. 130 m
Superficie 6,53 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Cressonsacq
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Cressonsacq
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Cressonsacq
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Cressonsacq
Liens
Site web https://www.cressonsacq.fr/

Ses habitants sont appelés les Cressonsacquois et les Cressonsacquoises.

Géographie

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Localisation

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Cartographies de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
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Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
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  • 4Carte avec les communes environnantes

Cressonsacq est une commune située à 68 km au nord de Paris, 35 km à l'est de Beauvais, 19 km à l'ouest de Compiègne et à 52 km au sud d'Amiens.

Communes limitrophes

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Topographie et géologie

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Carte montrant en couleurs le zonage géologique simplifié d'une commune
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Cressonsacq.

Établie sur le plateau picard, la commune de Cressonsacq s'étend entre 81 et 130 mètres d'altitude. Le point le plus bas se situe entre le bourg et Grandvillers-aux-Bois à l'est, tandis que le point culminant se trouve au sud dans le bois de Cressonsacq. Le topographie révèle quelques vallées sèches dont la pente s'oriente vers l'est vers le nord tel le Fond de Belleval, la Vallée, la Fosse Notre-Dame ou le Fond d'Eraine ainsi que la butte de Caucremont s'étalant autour de 100 mètres. Le village s'étend entre 90 et 100 mètres au-dessus du niveau de la mer[1].

En 1835, Louis Graves indiquait que « Le territoire est assis dans une plaine légèrement inclinée au sud ; des bois le couvrent vers sa limite méridionale[2] ».

Géologie de la commune de selon l'échelle des temps géologiques[3],[4].
Ères Périodes géologiques Époques géologiques
(Âge en Ma)
Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
(0.0117)
CF-FC  : Colluvions de dépressions, limons de fond de vallée sèche et de piedmont
Cl  : Limon brun de pente colluvionné
LP  : Limons argileux des plateaux, à composante loessique
Pléistocène
(0.0117 - 2.58)
Néogène Pliocène
(2.58 - 5.333)
non présent.
Miocène
(5.333 - 23.03)
non présent.
Paléogène Oligocène
(23.03 - 33.9)
non présent.
Éocène
(33.9 - 56.0)
e4a  : Marno-calcaires, argiles à lignite et argiles et sables coquilliers (faciès ‘Sparnacien’ indifférencié) (Yprésien inférieur)
e4a1  : Marnes azoïques (‘Marnes de Sinceny’), Marnes sableuses à huitres (‘Marnes de Marquéglise’), calcaire laguno-marin (‘Calcaires de Mortemer’), sables calcaires (‘Calcaires de Clairoix’) (faciès ‘Sparnacien’ inférieur) (Yprésien basal)
e3  : Sables à débris coquilliers et sables à débris ligniteux (‘Sables de Bracheux’) (Thanétien supérieur)
Paléocène
(56.0 - 66.0)
non présent.
Mésozoïque Crétacé Crétacé supérieur
(66.0 - 100.5)
C5  : Craie blanche à silex à bélemnitelles (Campanien)
Crétacé inférieur
(100.5 - ≃145.0)
non présent.

La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[5].

Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[6],[Carte 1].

Il subsiste trois mares dans le village, ainsi qu'un château d'eau. La présence de vallons témoigne de ruissellements, s'orientant à l'est vers le bassin versant de l'Aronde[1]. Les zones les plus basses du territoire sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[7].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Cressonsacq[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 15 km à vol d'oiseau[10], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels

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Hormis les espaces bâtis couvrant 26 hectares sur 4 % de la surface communale, le territoire comprend 83 % d'espaces cultivés sur 547 hectares ainsi que 3 hectares de vergers et de prairies. Les espaces boisés représentés par les bois de Cressonsacq au sud et de Trois-Etots à l'ouest couvrent 7 % du terroir sur 46 hectares[14],[1]. Ce dernier constitue une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[15]

Urbanisme

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Beaucoup de maisons ont la caractéristique locale d'être construites en pierres plates de Trois-Étots. Ces anciennes maisons et les constructions plus récentes forment un ensemble harmonieux[16].

Typologie

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Au , Cressonsacq est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[18],[19].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,5 %), forêts (6,3 %), zones urbanisées (5,2 %)[20]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et lieux-dits

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L'habitat communal se situe uniquement dans le chef-lieu, la commune ne possède pas de hameaux[1].

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 188, alors qu'il était de 185 en 2013 et de 177 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 88,8 % étaient des résidences principales, 6,9 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,7 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cressonsacq en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,9 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,2 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Cressonsacq en 2018.
Typologie Cressonsacq[I 2] Oise[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 88,8 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,9 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 4,3 7,1 8,2

Voies de communications et transports

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La commune est traversée par 3 routes départementales : la RD 36, la RD 37 et la RD 152. La route départementale 37, de Breuil-le-Sec à Neufvy-sur-Aronde est le principal axe de circulation permettant d'accéder à l'agglomération de Clermont, la plus proche. Elle traverse la commune d'est en ouest par la rue Saint-Remy. La route départementale 36, reliant Saint-Just-en-Chaussée à Jaux près de Compiègne traverse le village d'ouest en est par la rue Neuve et la rue du Jeu-d'Arc. Enfin, la D 152 de Le Ployron à Blincourt ne fait que longer la limite orientale de la commune. La rue du Moulin, ancienne route vers Eraine se termine en impasse au sud de la commune[1].

La station de chemin de fer la plus proche est la gare d'Estrées-Saint-Denis à 6 km à l'est, desservie par des trains TER Hauts-de-France, express ou omnibus, qui effectuent des missions entre les gares Amiens et de Compiègne. La gare de Saint-Just-en-Chaussée, située à 12 km au nord-ouest, est, elle, desservie par des trains TER Hauts-de-France reliant Paris-Nord à Amiens.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 662, 683, 6301, 6304 et 6343 du réseau interurbain de l'Oise[21].

Une navette de regroupement pédagogique intercommunal (ligne 6810) relie le village au groupe scolaire de Bailleul-le-Soc, avec les communes de Rouvillers et Grandvillers-aux-Bois[21].

La commune fait partie d'un dispositif de transport solidaire autonome "Le rezo pouce" autostop volontaire" sécurisant et d'un rézo senior pour les ainés, organisé par la communauté de communes du Plateau Picard.

Toponymie

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La localité a été désignée comme ecclesiam de Cressonessart (1123-4) ; apud Cresson essart (1124) ; Cressonescart (1125) ; apud Cressunessart (1136) ; Cressonessart (1145) ; Drogo de Kersonessart (1165) ; Cressunessart (1166) ; Cressonium essartum (1178) ; Drogonis de Cressonessart (1198) ; Cressunsart (vers 1200) ; apud Cressunessart (1201) ; Kersunessart (1205) ; Creantatio (1205) ; domina Agnes de Cresson eassart (1209) ; Kerson essart (vers 1212) ; Cressonsact (1220) ; Cresonessart (1223) ; Cressonsart (1242) ; Cressonnessart (1243) ; ad molendinum de Cressonessart (1254) ; men meulin de Cressonessart (1281) ; in molendino de Cressonsart (vers 1281) ; de Cressone essardi (1281) ; Cressonium essartatum (1281) ; creson eschart (1285) ; Robert de Cressonsart (XIIIe) ; Cressonsac (1373) ; Cressonezart (1382) ; Theobaldi de cressonessart (XIVe) ; Cressonessard (XVe) ; Cressensac (XVe) ; Cressonsaq (XVe) ; Cressonsé (XVe) ; Cressonsacq (1840)[22], (Creantatio, dans les titres ecclésiastiques du treizième siècle, Cressonium essartaturn)[2].

Dans l'Oise les toponymes, à l'origine , en -sart sont en effet représentés aujourd'hui par des formes en -sacq comme Bretonsacq[23], un écart de la commune attesté sous les formes Bertranessart (vers 1147) ; Berthennessart (1303) ; la grange de berthemessart (1373) ; la terre de bertransart (1485) ; Berthonsac et Berthonsacq (1611)[24], par corruption, le terme essart a pu se déformer en des noms variés qui, souvent, ne rappellent que de très loin l'essart primitif.

Histoire

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En 1835, Louis Graves indiquait « des lieux nommés le champ dolent et le champ de bataille, indiquent dans la plaine de Cressonsacq le théâtre de combats que la tradition dit avoir été livrés contre les Normands[2] ».

Un prieuré Saint-Martin existait à Cressonsacq et dépendait de l'ordre de Cluny[25], sur Google Books.

La lignée des premiers seigneurs de Cressonsacq s'éteint au début du XIVe siècle[26] Elle portait « vairé au lion de gueules armé et couronné d'or »[27]

En 1422, le village, implanté alors près du Bois du Cernoy, est totalement détruit et les Anglais démantelèrent l'important château [28],[29]. En 1429, la forteresse est restaurée et les villageois, délaissant les ruines de leurs anciennes maisons, s'installent près de celle-ci[30],[26].

Sous l'Ancien Régime, Cressensacq relevait du comté de Clermont[30]

En 1835, le village comprenait un moulin b vent et une sablonnière. Quelques femmnes avaient une activité de couture de gants pour le commerce de Paris[2].

Au début de la Seconde Guerre mondiale, le , en pleine débâcle de l'armée française, a lieu le massacre du bois d'Eraine durant la bataille de France. Les Allemands massacrent la totalité des Africains, près de 150 hommes de la 4e division d'infanterie coloniale et du 24e régiment de tirailleurs sénégalais fait prisonniers, et emmènent en détention comme prisonniers de guerre les soldats métropolitains[31],[32].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1803 du canton de Saint-Just-en-Chaussée[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Estrées-Saint-Denis

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

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Cressensacq est membre de la communauté de communes du Plateau Picard, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[34]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1971 1983 Nelly Hermet SE  
1983 1986 Charles Alexandre    
1986 1989 Hubert Doisy    
mars 1989 2014 Jean-Jacques Potelle[35] SE Retraité de l'éducation nationale
2014[36] En cours
(au 13 décembre 2021)
Hubert Doisy   Agriculteur
Réélu pour le mandat 2020-2026[37]

Équipements et services publics

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En matière d'enseignement primaire, les enfants sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal associant les communes de Bailleul-le-Soc, Cressonsacq, Rouvillers et Grandvillers-aux-Bois dans lequel chaque village conserve son école.

En janvier 2019, 150 élèves fréquentent le regroupement. Une cantine a été créée ainsi qu'une bibliothèque, une salle informatique et une salle d'accueil périscolaire[38].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].

En 2021, la commune comptait 440 habitants[Note 2], en évolution de −2,87 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
388389426430408418302404362
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
378340374375357371375341312
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
320298292278273270248224219
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
164175187251313385424429446
2017 2021 - - - - - - -
448440-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,6 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 235 hommes pour 208 femmes, soit un taux de 53,05 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
0,5 
6,1 
75-89 ans
3,9 
14,6 
60-74 ans
13,0 
19,6 
45-59 ans
26,0 
20,1 
30-44 ans
20,1 
14,3 
15-29 ans
15,0 
24,4 
0-14 ans
21,4 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Cressonsacq compte trois monuments classés ou inscrits à l'inventaire des monuments historiques :

  • Église Saint-Martin (XVe et XVIIe siècles) : bâtiment carré avec chœur en saillie qui était la chapelle seigneuriale, à laquelle fut greffée une nef. Un pèlerinage avait lieu le jour de la Saint-Blaise, le 3 février. Le prêtre passait un fil rouge trempé dans l'eau bénite du cou des pèlerins, contre les maux de gorge. Bien que différente, cette tradition est perpétuée par une exposition de peintures le premier dimanche de février. L'édifice a été restauré entre 1990 et 1994. L'église est inscrite au titre des monuments historiques en 1949[44].
  • Vestiges de l'ancien château (XIVe siècle) : le château, pris puis démantelé par les Anglais en 1422, est restauré en 1429 et démoli après la Révolution. Il était « flanqué de quatre tours, enceint de fossés larges et profonds, avec pont-levis ; un aqueduc y amenait l'eau des bois de Pronleroy' qui sont distans de demi-lieue. Les murs avaient de sept à quinze pieds d'épaisseur selon les côtés. Un souterrain s'étendait depuis la cour du château jusqu'aux bois de Cressonsacq[2]. »
    Il a conservé les ruines de son donjon datant de 1203. Il ne subsiste qu'une des quatre tours d'angle, visible derrière l'ancien cimetière entourant l'église. La forteresse, de plan carré, était entourée de douves, dont quelques traces sont encore facilement repérables de nos jours. Ces vestiges sont inscrits au titre des monuments historiques en 1949[45].
  • Calvaire, près de la route de Clermont : il est inscrit au titre des monuments historiques en 1949[46].

On peut également signaler :

  • Monument du 10 juin 1940, érigé en hommage aux 8 officiers français avec leurs tirailleurs. Il se situe près du bois d'Eraine[32]
  • Monument aux morts.

Personnalités liées à la commune

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  • Hersendis, dame de Cressonsart qui vivait en 1145, est le premier personnage connu de la maison de Cressensacq[2].
  • Dreux son fils fit une donation à l'abbaye d'Ourscamps en 1164. Il transige en 1165 devant le roi Louis VII avec Eudes de Taverny, abbé de. Saint-Denis, concernant la forêt de Cressonsacq dont il avait usurpé la plus grande partie[2]..
  • Dreux II de Cressonsart, fils du précédent, et l'un, des phis illustres chevaliers de son temps, participe en 1199 à la Quatrième croisade, sous la conduite de Thibaut III de Champagne[2].
  • Robert de Cressonsacq, évêque de Beauvais, participe à la Septième croisade pendant laquelle il meurt en 1248 sur l'île de Chypre[27].
  • Ogier, président nu parlement, ambassadeur. de France en Danemarck, possède ce domaine en 1753 ; il fait construire la ferme seigneuriale[2].
  • M. Hébert, commissaire des guerres et seigneur de Cressonsacq, mort en 1714, lègue 40 000 francs aux pauvres de sa paroisse. et à ceux de Pronlcroy, Grandviller-aux-Bois, Trois-Étots[2].
  • Barthelémy Despeaulx, chirurgien qui a contribué au développement de la vaccination dans l'Oise meurt en 1819 et lègue à la commune une école et le presbytère[2]..
  • Jean Speckel (1904-1940), militaire.

Héraldique

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Blason de Cressonsacq Blason
De vair au lion de gueules armé lampassée et couronnée d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Saint-Just-en-Chaussée, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, (lire en ligne [PDF]), p. 51-54.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Cressonsacq » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a b c d et e « Carte au 1/15000e » sur Géoportail (consulté le 6 semptembre 2016)..
  2. a b c d e f g h i j et k Louis Graves, op. cit. en Bibliograhie.
  3. « InfoTerre », sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) (consulté le ).
  4. « Atlas hydrogéologique numérique de l'Oise » [PDF], sur le site du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), (consulté le ).
  5. « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Cressonsacq »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Fiche communale de Cressonsacq », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  7. « Carte de remontée des nappes », sur innondationsnappes.fr (consulté le ).
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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