Boulevard des Belges (Rouen)
Boulevard des Belges | |
Situation | |
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Coordonnées | 49° 26′ 37″ nord, 1° 05′ 06″ est |
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Ville | Rouen |
Début | Quai du Havre |
Fin | Place Cauchoise |
Morphologie | |
Type | Boulevard |
Histoire | |
Anciens noms | Boulevard Cauchoise (jusqu'en 1914) |
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Le boulevard des Belges est une voie publique de la commune française de Rouen.
Situation et accès modifier
Il est situé en rive droite de la Seine, dans le prolongement, légèrement désaxé, du pont Guillaume-le-Conquérant. Avec les boulevards de l'Yser, de la Marne et de Verdun (tous faisant référence à la Première Guerre mondiale), il permet de desservir le Vieux Rouen.
- Rues adjacentes
- Rue Anatole-France
- Rue Duguay-Trouin
- Rue Saint-Jacques
- Rue de le Nostre
- Rue Racine
- Rue du Contrat-Social
- Avenue Gustave-Flaubert
- Rue de Crosne
- Rue du Lieu-de-Santé
- Rue Stanislas-Girardin
Origine du nom modifier
Il porte ce nom en hommage à l'attitude de la nation belge au début de la Première Guerre mondiale[1].
Historique modifier
Autrefois s'y trouvaient la Préfecture de Seine-Inférieure, les Archives départementales ainsi qu'un bureau de poste.
Le boulevard fut anciennement appelé « boulevard du Vieux-Palais », puis « boulevard Cauchoise », puis renommé « boulevard des Belges » le par le conseil municipal[1].
Le boulevard est partiellement détruit par des bombardements du 27 mai au et du 25 au .
On y trouve aujourd'hui le siège des Affiches de Normandie (no 86-94). La radio France Bleu Haute-Normandie s'y trouvait au no 45 jusqu'en .
Le , un incendie détruit les combles d'un immeuble (no 72) à l'angle de la rue de Crosne.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire modifier
- no 29 : Georges Conrad y est mort.
- no 46 : Lucie Guérin y a vécu.
- no 47 : loué par Jean-Baptiste Rondeaux vers 1830. Habité par Alphonse Cordier vers 1880 et par Pierre Le Verdier vers 1901.
- no 49 : Vincent Cibiel (1797-1871) y a vécu ; Marie Lannelongue (1836-1906) et Alfred Cibiel (1841-1914) y sont nés. Étienne Nétien (1820-1883) y est mort. Théodore Émile Leudet y a vécu.
- no 51 : a été la propriété du maire Henry Barbet. Utilisé comme hôpital par la Croix-Rouge britannique pendant la Première Guerre mondiale.
- no 53 : loué par l'architecte Pierre Chirol en 1913.
Notes et références modifier
Notes modifier
Références modifier
- Journal de Rouen, 18 octobre 1914
Bibliographie modifier
- Jean-Pierre Chaline, « Boulevard des Belges : images d'un massacre », dans Bulletin des Amis des monuments rouennais, -.
- Olivier Chaline (dir.), Les Hôtels particuliers de Rouen, Rouen, Société des Amis des monuments rouennais, , 224 p. (ISBN 978-2-9509804-9-6, OCLC 469254974), p. 118-120.
- Yvon Pailhès, Rouen : un passé toujours présent… : rues, monuments, jardins, personnages, Luneray, Bertout, , 285 p. (ISBN 978-2-86743-219-4, OCLC 466680895), p. 142-143.
- Nicétas Périaux, Aurélien Coudurier (coordinateur mise en ligne et correcteur), Hélène Chéron (correcteur), Gwendoline Jouenne (correcteur) et Martine Rouleau (correcteur), Dictionnaire indicateur et historique des rues et places de Rouen : revue de ses monuments et de ses établissements publics (rééd. numérique de l'éd. A. Le Brument, 1870), Bernay, Gérard Monfort, (réimpr. 1972) (1re éd. 1870), 672 p. (lire en ligne [htlm]), « Cauchoise (boulevard) », p. 101.
- Patrice Quéréel (préf. Patrice Pusateri et Michel Nouvellon), XXe un siècle d'architectures à Rouen, Rouen, ASI, , 157 p. (ISBN 978-2-912461-03-2), p. 38-39. Sur l'immeuble mauresque.
- Patrice Quéréel (préf. Patrice Pusateri et Michel Nouvellon), XXe un siècle d'architectures à Rouen, Rouen, ASI, , 157 p. (ISBN 978-2-912461-03-2), p. 138-139. Sur l'extension du Rectorat.