Alfred Cibiel

personnalité politique française

Alfred-Louis Cibiel ( à Rouen[1] - à Paris) est un homme politique français.

Alfred Cibiel
Illustration.
Fonctions
Député français

(38 ans, 4 mois et 5 jours)
Élection 20 février 1876
Réélection 14 octobre 1877
21 août 1881
4 octobre 1885
22 septembre 1889
20 août 1893
8 mai 1898
27 avril 1902
6 mai 1906
24 avril 1910
26 avril 1914
Circonscription Aveyron
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe, Ve, VIe, VIIe, VIIIe, IXe, Xe et XIe (Troisième République)
Groupe politique Union des Droites (1876-1889)
Non-inscrits (1902-1906)
Gauche démocratique (1906-1910)
Droites (1910-1914)
Conseiller général de l'Aveyron

(44 ans)
Circonscription Canton de Villefranche-de-Rouergue
Prédécesseur Antoine Bras
Successeur Victor Fualdès
Maire de Villefranche-de-Rouergue

(3 ans)
Prédécesseur Alexis Galtié
Successeur Pierre Galdou
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Rouen (France)
Date de décès (à 73 ans)
Lieu de décès 7e arrondissement de Paris (France)
Père Vincent Cibiel

Biographie

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Fils de Vincent Cibiel et petit-fils de Henry Barbet, il épousa Jenny Béranger, fille d'Alphonse Béranger, censeur de la Banque de France, et petite-fille d'Aymé-Stanislas Darblay.

Grand propriétaire, possesseur d'une fortune considérable, maire de Villefranche et conseiller général pour le canton de Villefranche-de-Rouergue, il fut élu, le , député de la 1re circonscription de Villefranche, par 8 254 voix sur 11 672 votants contre 1 553 à Laurens, et 1 820 à Foulquier.

Il s'était défendu, dans une lettre au Moniteur, d'être bonapartiste, et s'était déclaré seulement conservateur et catholique. Cibiel siégea à droite. Il fut successivement réélu jusqu'en 1914.

Profondément conservateur, il déclarait en 1902 défendre les honnêtes gens contre « cette poignée de juifs socialistes et francs-maçons » et demandait qu'on ferme les loges[2].

Il était propriétaire d'un hôtel particulier parisien au 24-26 avenue Gabriel.

Notes et références

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Liens externes

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