Bourganeuf
Bourganeuf (lo Borgon Nuòu en occitan, prononcé [buˌrɡu ˈnjɔw]) est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.
Bourganeuf | |||||
Hôtel de ville | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Creuse | ||||
Arrondissement | Guéret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Creuse Sud-Ouest | ||||
Maire Mandat |
Régis Rigaud 2020-2026 |
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Code postal | 23400 | ||||
Code commune | 23030 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bourgouniauds, Bourgouniaudes ou Bourganiauds, Bourganiaudes | ||||
Population municipale |
2 450 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 109 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 57′ 15″ nord, 1° 45′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 380 m Max. 602 m |
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Superficie | 22,54 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Bourganeuf (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bourganeuf (bureau centralisateur) |
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Législatives | Circonscription unique | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | bourganeuf.fr | ||||
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Bourganeuf doit sa création médiévale aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, ordre religieux et militaire créé en 1104. Depuis le XIIe siècle, jusqu'à la Révolution de 1789, les Chevaliers ont habité Bourganeuf, qui a ainsi connu une prospérité et une réputation jamais égalées. Bourganeuf était le chef-lieu de la « vénérable langue d'Auvergne » jusqu'en 1750 où il fut déplacé à Lyon. Il étendait son pouvoir sur le centre de la France. En faisaient partie : l'Auvergne, la Marche, le Velay, le Limousin, le Berry, le Forez, le Bourbonnais, le Lyonnais, le Beaujolais, le Bugey et la Savoie. Le bailli de la « langue d'Auvergne » avait le statut de grand maréchal, commandant de l'armée que constitue l'Ordre[1].
En 1886, Bourganeuf revient au premier plan en devenant la troisième ville française à utiliser la nouvelle énergie d'une centrale hydraulique, l'électricité.
Bourganeuf est, en nombre d'habitants, la quatrième commune du département derrière Guéret, La Souterraine et Aubusson.
Ses habitants sont appelés les « Bourganiauds » ou les « Bourgouniauds ».
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune de Bourganeuf est située à 33 km de Guéret, à 50 km de Limoges et à 400 km de Paris.
Géologie et relief
modifierBourganeuf est située sur un plateau et sur les coteaux de la colline La Perrière à une altitude moyenne de 450 mètres, à l'extrémité nord-ouest du plateau de Gentioux, prolongement septentrional du plateau de Millevaches.
Carte de l'occupation des sols de Bourganeuf sur le Géoportail de l'ARB Nouvelle-Aquitaine : Entités paysagères:
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
- Carte des paysages
Sismicité
modifierCommune située dans une zone 2 de sismicité faible[2].
Hydrographie et les eaux souterraines
modifierElle est traversée par les rivières :
Climat
modifierHistoriquement, la commune est exposée à un climat montagnard[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 109 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 184,0 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1 | 0,8 | 2,8 | 5 | 8,2 | 11,5 | 13 | 12,9 | 9,9 | 8,1 | 4 | 1,7 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 3,8 | 4,1 | 7 | 9,6 | 13 | 16,6 | 18,3 | 18,3 | 14,9 | 12 | 7,1 | 4,5 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,5 | 7,5 | 11,2 | 14,3 | 17,9 | 21,7 | 23,5 | 23,6 | 19,8 | 15,9 | 10,1 | 7,3 | 14,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,9 13.01.03 |
−16,2 06.02.12 |
−14,3 01.03.05 |
−4 04.04.1996 |
−1 14.05.1995 |
2,3 04.06.01 |
5 17.07.00 |
4,7 31.08.1996 |
−0,5 25.09.02 |
−4 25.10.03 |
−9,6 24.11.1998 |
−11,3 31.12.1996 |
−16,2 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,9 28.01.24 |
23,2 27.02.19 |
23,9 29.03.21 |
27,1 30.04.05 |
29,6 26.05.05 |
37,6 26.06.19 |
37,5 23.07.19 |
37,6 18.08.12 |
35,2 04.09.23 |
29,5 08.10.23 |
22,6 08.11.15 |
18,9 17.12.15 |
37,6 2012, 2019 |
Ensoleillement (h) | 662 | 955 | 1 467 | 1 784 | 2 011 | 2 238 | 2 586 | 2 349 | 1 949 | 131 | 782 | 732 | 18 822 |
Précipitations (mm) | 107,8 | 94,1 | 102,5 | 108,3 | 100,6 | 83,1 | 85,9 | 79,7 | 86 | 97,6 | 118,2 | 120,2 | 1 184 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Bourganeuf est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourganeuf, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,3 %), forêts (33,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), zones urbanisées (9,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), terres arables (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communications et transports
modifierVoies routières
modifier- D 940 vers Saint-Julien-la-Bregère[18].
- D 941 vers La Gâne du Clos et La Chaise Grandvallée.
Transports en commun
modifier- Réseau TransCreuse.
SNCF
modifier- Gare de Vieilleville,
- Gare de Marsac,
- Gare de La Jonchère,
- Gare de Châteauneuf - Bujaleuf,
- Gare d'Eymoutiers-Vassivière.
Intercommunalité
modifierCommune membre de la Communauté de communes Creuse Sud*Ouest.
Risques naturels et technologiques
modifierLe territoire de la commune de Bourganeuf est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Risques naturels
modifierLe retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 28,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 998 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 68 sont en aléa moyen ou fort, soit 7 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[19].
Risques technologiques
modifierLa commune est en outre située en aval du barrage de Lavaud-Gelade, un ouvrage sur le Taurion de classe A[Note 1] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 17,4 millions de mètres cubes[24]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[25].
Risque particulier
modifierDans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bourganeuf est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].
Toponymie
modifierHistoire
modifierMoyen Âge
modifierLes Hospitaliers
modifierBourganeuf ("Borgon Nuòu : petit bourg neuf") doit sa création à une commanderie d'Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem[27] (certains disent de Templiers, mais rien n'est moins sûr) au XIIe siècle[28]. Cette commanderie devint ultérieurement le siège du grand prieuré d'Auvergne, qui fut transféré à Lyon en 1750 par le prieur Amable de Villelume de Thianges[29].
Bourganeuf conserve pourtant d'importants vestiges de ce grand prieuré : les bâtiments conventuels (devenus l'actuel hôtel de ville), une tour construite par Jean de Lastic en 1530, l'église Saint-Jean (XIIe siècle - XVe siècle), mais surtout la célèbre Tour Zizim.
L'histoire de Zizim
modifierEn , à la mort de l'empereur ottoman Mehmed II, le conquérant de Constantinople (1453), ses deux fils, Jem (turc : Cem), appelé Zizim par les Européens et Bayézid II, se disputent le pouvoir. Défait à deux reprises, Djem se met sous la protection des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Rhodes. Il est reçu par le grand maître Pierre d'Aubusson le . Traité avec déférence, mais en otage, il est conduit, sous la garde de Guy de Blanchefort, devenu grand maître de la Langue d'Auvergne depuis 1476, dans le comté de Nice, dans le Dauphiné, et enfin à Bourganeuf, siège du grand prieuré d'Auvergne, où il restera en captivité de 1486 à 1488 dans la tour construite à son intention, qui porte encore son nom francisé : Tour Zizim.
Son séjour en France a donné lieu à bien des légendes romantiques. On lui prête à Sassenage (Dauphiné) et dans la Marche des aventures sentimentales invraisemblables, de même qu'on a cru devoir lui attribuer, avec George Sand et d'autres, la confection des tapisseries dites de La Dame à la licorne aujourd'hui conservées au musée du Moyen Âge (ancien hôtel de l'abbaye de Cluny à Paris). Les croissants de lune présents sur l'écu de la dame appartiennent en fait à la puissante famille lyonnaise des Le Viste et n'ont donc rien à voir avec le prince musulman.
Djem quitte Bourganeuf le pour être remis au pape Innocent VIII. Il arrive à Rome le et réside au château Saint-Ange. En 1494, le pape Alexandre VI est contraint de le remettre au roi de France Charles VIII, entré en Italie, et qui envisage, depuis le royaume de Naples, une croisade en Grèce, possession de l’Empire ottoman. Djem meurt en 1495 à Capoue, dans des conditions jamais élucidées. Sa dépouille est ramenée en Turquie pour être inhumée à Brousse, où son tombeau existe toujours.
Époque contemporaine
modifierLa « fée électricité »
modifierLa ville de Bourganeuf a été la troisième ville française à recevoir l'électricité en 1886[30], et la première avec le transport de l'électricité à longue distance.
Les eaux du ruisseau du Verger, qui avait accueilli la dynamo de sa première usine, furent trop basses pendant l' pour alimenter correctement les soixante lumières de Bourganeuf. Il fut alors décidé d'utiliser la cascade des Jarrauds d'une hauteur de 14 mètres et qui pouvait assurer une production largement suffisante, malgré sa distance de Bourganeuf, à 14 km.
C'est grâce à l'initiative de l'ingénieur Marcel Deprez et après trois ans d'études et un an de travaux de à , que les installations des usines de la cascade des Jarrauds et de Bourganeuf furent les premières en France où l'on transporta l'électricité sur une telle distance. L'installation comprenait une turbine hydraulique de 130 CV avec une génératrice de 100 CV. Le câble électrique qui reliait les deux sites avait un diamètre de 5 mm. On put ainsi réaliser un éclairage public de la ville rues, mairie, église, cafés, etc.) avec 106 lampes.
Pour couronner cette prouesse technique, le premier téléphone de la région reliait les installations de la cascade et de Bourganeuf ; alors qu'en France, l'utilisation commerciale du téléphone datait seulement de 1879.
Bourganeuf fut chef-lieu de district de 1790 à 1800 et chef-lieu d'arrondissement jusqu'en 1926.
Jacques Chapou, résistant membre des Francs-tireurs et partisans, fut capitaine des FFI dans le Lot, en Corrèze et dans la Creuse. Il a été à l'œuvre de la prise de Tulle, reprise par les SS sous le commandement de Heinz Lammerding, avec le Massacre de Tulle. Il meurt le 16 juillet 1944 près de Bourganeuf. Pris dans une embuscade tendue par un élément de la Brigade Jesser, blessé, il vide son chargeur contre ses assaillants avant de se donner la mort plutôt que de se rendre[31],[32].
En 1970, l'affaire des amants diaboliques de Bourganeuf inspire le film Les Noces rouges de Claude Chabrol sorti en 1973[33].
Économie
modifierEntreprises et commerces
modifierAgriculture
modifierUne dizaine d’exploitations agricoles sont présentes sur le territoire communal. La majorité élève des bovins de race limousine mais il existe aussi quelques activités diversifiées, telle que l'élevage de bisons.
Tourisme
modifier- Hôtels[34].
- Restaurants.
- Gîtes ruraux.
- Chambres d'hôtes.
- Débits de boissons.
Commerces
modifierLa ville fut en tout temps un centre de commerce[35], de nombreux magasins jalonnent la rue principale, tous les mercredis un marché a lieu place de l'Hôtel de ville, place de l’Étang et sur le Mail du château.
Le bois
modifierLa commune de Bourganeuf est un pôle bois important du Limousin. Ainsi de nombreuses entreprises sont implantées à Bourganeuf : « Cosylva » fabrique de bois lamellé-collé, « Bourganeuf Bois » est une scierie de bois résineux d’industrie, « Sokibo » (Parquets Marty) est une scierie de feuillus, « Séqueira » est une scierie de feuillus et de résineux, enfin « Séqueira Joachim » travaille dans l’exploitation, le négoce et le séchage. « Douglas Structure » est une nouvelle scierie de résineux en cours d’implantation à Bourganeuf.
De nombreux exploitants de travaux forestiers travaillent dans ce pôle bois : sylviculture, bûcheronnage, débardage, des négociants, des coopératives forestières et des propriétaires forestiers privés, auxquels il faut ajouter les forêts domaniales de Mérignat et de Faux-Mazuras et les forêts communales.
La filière bois induit également d'autres activités notamment dans les domaines du transport, de l’équipement de matériel, de la vente, de l'entretien et réparations de ces matériels. La commune utilise, depuis 1985 pour ses équipements publics, un réseau de chaleur d’une puissance de 3,2 MW, alimenté par des déchets de bois et de plaquettes forestières produits par les scieries de la commune[36].
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierÉlection municipale du 9 mars 2008
modifierSur les 1 821 inscrits, 1 281 votants soit 70,70 % et 531 se sont abstenus soit 29,30 %. Parmi les 1 281 votants, 1 198 votes exprimés soit 66,11 %.
Les 23 membres de la liste Tous unis pour Bourganeuf sont élus[37] À l'issue de ce vote, Jean-Pierre Jouhaud est réélu maire de la commune[38].
Liste des maires
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[40].
En 2021, la commune comptait 2 450 habitants[Note 2], en évolution de −10,32 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifier- Une école maternelle
- Deux écoles primaires
- Un collège d'enseignement secondaire
- Un Lycée professionnel
- Une Unité de Formation pour les Apprentis Delphine Gay[43].
Santé
modifierProfessionnels et établissements de santé[44] :
- Médecins à Pontarion, Saint-Dizier-Leyrenne, Sauviat-sur-Vige, Peyrat-le-Château, Mourioux-vieilleville,
- Pharmacies à Montboucher, Pontarion, Saint-Dizier-Leyrenne, Sauviat-sur-Vige,
- Hôpitaux à Saint-Vaury, La Souterraine, Limoges.
Cultes
modifier- Culte catholique, Paroisse St Jean en Limousin[45], Diocèse de Limoges.
Culture locale et patrimoine
modifier-
Le château, la tour Zizim et l'église.
-
L'église Saint-Jean-Baptiste.
-
La nef de l'église Saint-Jean-Baptiste.
-
Chapelle de l'Arrier.
-
Le musée de l'électrification.
Lieux et monuments
modifierLe patrimoine religieux :
- L'église Saint-Jean-Baptiste[46] classée au titre des monuments historiques en 1913[47].
- La chapelle de Notre-Dame du Puy[50].
- La chapelle de l'Arrier (expositions l'été)[51].
- Monument aux morts[52] : Conflits commémorés : Guerres 1914-1918 - 1939-1945 - AFN-Algérie (1954-1962).
Autres lieux et patrimoines :
- Le château qui date du XVe siècle avec la tour Zizim[53], la tour de Lastic et celle dite de l'Escalier[54],[55]. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1911[56].
- Le Musée de l'électrification de Bourganeuf : Bourganeuf fut la troisième commune française à bénéficier de l'éclairage électrique public (le ) ; par la suite, en 1889, on utilisa une usine située au pied de la cascade des Jarrauds, formée par la Maulde et située à 14 kilomètres de Bourganeuf.
- La colline de La Perrière, d'où l'on peut voir de très belles vues sur la ville.
- Les Gorges du Verger, premier site classé en Limousin au titre de la protection des sites et monuments à caractère artistique. Les eaux vives du Verger ont alimenté l'une des premières installations hydroélectriques, qui permit l'éclairage de Bourganeuf en 1886. Lieu de promenade agréable en toutes saisons ; on peut y voir le manoir d'Émile de Girardin, homme politique, député de Bourganeuf en 1834, et de Delphine Gay, son épouse, femme de lettres.
- Le GR de pays des cascades, landes et tourbières est un nouveau circuit de 65 kilomètres permettant de relier Royère-de-Vassivière à Bourganeuf en passant par Saint-Pierre-Bellevue, Saint-Pardoux-Morterolles, Faux-Mazuras, Saint-Martin-Château et Saint-Junien-la-Bregère. Le circuit permet de visiter de nombreux sites naturels et monuments remarquables de la région : tourbières, Cascade des Jarrauds, Cascades et champs de pierres d’Augerolles, moulin d'Augerolles, Tour Zizim, ponts de planches en granite, croix, églises, sites inscrits des Gorges du Verger et des Roches du Mazuras… Le circuit peut s'effectuer à pied en trois ou quatre jours ou en un ou deux jours en VTT ou à cheval[57].
Personnalités liées à la commune
modifier- Jean de Lastic (1371-1454), est le trente-sixième grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
- Guy de Blanchefort (après 1446-1513) fut grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
- Zizim (1459-1495), prétendant au trône ottoman, retenu prisonnier à Bourganeuf par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
- Marc-Antoine Huguet (1757-1796), évêque constitutionnel de la Creuse.
- Joseph-Charles Aubusson de Soubrebost, (1777-1823), magistrat et un homme politique français.
- Marc-Antoine Laumon (1761-1829), né à Bourganeuf, homme politique.
- Émile de Girardin (1806-1881), député de Bourganeuf
- André Adolphe Duléry de Peyramont, magistrat et homme politique français né le 5 novembre 1804 à Sauviat-sur-Vige (Haute-Vienne) et mort le 24 janvier 1880 à Versailles (Yvelines). Il devient député de la Creuse de 1839 à 1842, député de Bourganeuf.[1]
- Martin Nadaud (1815-1898), maçon, écrivain, homme politique, député de la Creuse.
- Émile Coutisson (1832-1900), né et décédé à Bourganeuf, conseiller général de 1871 à 1900 et député de la Creuse de 1889 à 1893.
- Marcel Deprez (1843-1918), ingénieur.
- Antonin Desfarges (1851-1941), homme politique.
- René Viviani (1862-1925), homme politique français, député de la Creuse, ancien ministre du travail, ancien Président du Conseil.
- Eugène Joullot (1872-1941), auteur dramatique, compositeur et chansonnier français.
- Camille Riffaterre (1879-1964), homme politique français, député de la Creuse.
- Yvonne Meynier (1908-1995), romancière française.
- René Boudard (1909-2004), historien français
- Jean Bancaud, neurochirurgien et chercheur français
- Michel Riffaterre (1924-2006), linguiste français, professeur à la Columbia University.
- Thierry Ardisson, né le à Bourganeuf, animateur et producteur de télévision.
- Jean-Jacques Lozach (1954), élu local et sénateur français, membre du Parti socialiste.
- Thierry Chenavaud, né le à Bourganeuf, auteur, producteur, acteur et éditeur de musique.
- Mark Champeau, pilote de rallye automobile (1975-1999)
Héraldique
modifierSelon d'Hozier, les armoiries de Bourganeuf se blasonnent ainsi : |
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[23].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifier- Sept puis huit langues
- Zones de sismicité - Géoportail
- La Béraude
- le Taurion
- Les Gorges du Verger
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Station Météo-France commune de Bonnat) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France commune de Bourganeuf) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bourganeuf », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- voies de circulation
- « Les risques près de chez moi - commune de Bourganeuf », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur errial.georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bourganeuf », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « barrage de Vassiviere », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur irsn.fr, (consulté le ).
- Commanderie de Bourganeuf
- E. Parinet, « Les origines de Bourganeuf », Mémoires de la société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, t. XXI, 1919-21, p. 555-566, lire en ligne sur Gallica.
- Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, , XI-352 p. (OCLC 422251418, présentation en ligne), p. 94, 99 et 126.
- Bourganeuf ville médiévale, Jean Butaud, Imprimerie Rebière, 1944, p. 33.
- https://www.memoresist.org/resistant/chapou-jean-jacques/
- https://www.quercy.net/jean-jacques-chapou-1909-1949/
- Sylvain Larue, Les Grandes Affaires Criminelles Crimes passionnels, Éditions De Borée, , p. 365.
- Hébergements
- Commerces de proximité
- Bourganeuf sur le site de la communauté
- Ministère de l'intérieur
- Source : préfecture de la Creuse
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Lycée Delphine Gay
- Professionnels et établissements de santé
- Paroisse St Jean en Limousin
- Église Saint-Jean
- « Église Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00100015, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Partie instrumentale du grand orgue », notice no IVR74_20002300055VA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue », notice no AP23HN0016, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Chapelle du Puy », notice no IVR42_199867B1638ZE, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Chapelle de l'Arrier », notice no PA00100013, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Monument aux morts
- Tour Zizim
- « Château », notice no AP23HN0011, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Façade est du château et façade latérale nord de l’église », notice no AP80L075734, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Château avec la tour Zizim », notice no PA00100014, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le premier GR de pays en Creuse
- L'Armorial des villes et des villages de France
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- La cité médiévale de Bourganeuf
- Jean Butaud, Bourganeuf ville médiévale, Imprimerie Rebière,
- Maurice Favone, Histoire de la Marche., Dorbon aîné éditeur,
- René Boudard, Regards sur Le passé d'une petite ville limousine, Bourganeuf au fil des âges, Ville de Bourganeuf,
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Bourganeuf, p. 189
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
modifier- Liste des communes de la Creuse
- Communauté de communes Creuse Sud*Ouest
- Sentier de grande randonnée 4
- Gare de Bourganeuf (fermée)
- Les Noces rouges, film de Claude Chabrol (1973), inspiré par l'affaire Ballaire (fait divers à Bourganeuf en 1970)
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
- Office de Tourisme Creuse Sud Ouest
- Bourganeuf sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
- "Bourganeuf" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/