Bourganeuf

commune française du département de la Creuse

Bourganeuf (lo Borgon Nuòu en occitan, prononcé [buˌrɡu ˈnjɔw]) est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.

Bourganeuf
Bourganeuf
Hôtel de ville
Blason de Bourganeuf
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Guéret
Intercommunalité Communauté de communes Creuse Sud-Ouest
Maire
Mandat
Régis Rigaud
2020-2026
Code postal 23400
Code commune 23030
Démographie
Gentilé Bourgouniauds, Bourgouniaudes ou Bourganiauds, Bourganiaudes
Population
municipale
2 450 hab. (2021 en évolution de −10,32 % par rapport à 2015)
Densité 109 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 57′ 15″ nord, 1° 45′ 23″ est
Altitude Min. 380 m
Max. 602 m
Superficie 22,54 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Bourganeuf
(ville isolée)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bourganeuf
(bureau centralisateur)
Législatives Circonscription unique
Localisation
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Bourganeuf
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Bourganeuf
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Bourganeuf
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Bourganeuf
Liens
Site web bourganeuf.fr

Bourganeuf doit sa création médiévale aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, ordre religieux et militaire créé en 1104. Depuis le XIIe siècle, jusqu'à la Révolution de 1789, les Chevaliers ont habité Bourganeuf, qui a ainsi connu une prospérité et une réputation jamais égalées. Bourganeuf était le chef-lieu de la « vénérable langue d'Auvergne » jusqu'en 1750 où il fut déplacé à Lyon. Il étendait son pouvoir sur le centre de la France. En faisaient partie : l'Auvergne, la Marche, le Velay, le Limousin, le Berry, le Forez, le Bourbonnais, le Lyonnais, le Beaujolais, le Bugey et la Savoie. Le bailli de la « langue d'Auvergne » avait le statut de grand maréchal, commandant de l'armée que constitue l'Ordre[1].

En 1886, Bourganeuf revient au premier plan en devenant la troisième ville française à utiliser la nouvelle énergie d'une centrale hydraulique, l'électricité.

Bourganeuf est, en nombre d'habitants, la quatrième commune du département derrière Guéret, La Souterraine et Aubusson.

Ses habitants sont appelés les « Bourganiauds » ou les « Bourgouniauds ».

Géographie

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Localisation

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La commune de Bourganeuf est située à 33 km de Guéret, à 50 km de Limoges et à 400 km de Paris.

Géologie et relief

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Bourganeuf est située sur un plateau et sur les coteaux de la colline La Perrière à une altitude moyenne de 450 mètres, à l'extrémité nord-ouest du plateau de Gentioux, prolongement septentrional du plateau de Millevaches.

Carte de l'occupation des sols de Bourganeuf sur le Géoportail de l'ARB Nouvelle-Aquitaine : Entités paysagères:

Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Carte des paysages

Sismicité

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Commune située dans une zone 2 de sismicité faible[2].

Hydrographie et les eaux souterraines

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Elle est traversée par les rivières :

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 109 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 184,0 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Statistiques 1991-2020 et records BOURGANEUF (23) - alt : 513m, lat : 45°56'32"N, lon : 1°43'32"E
Records établis sur la période du 01-07-1994 au 28-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 0,8 2,8 5 8,2 11,5 13 12,9 9,9 8,1 4 1,7 6,6
Température moyenne (°C) 3,8 4,1 7 9,6 13 16,6 18,3 18,3 14,9 12 7,1 4,5 10,8
Température maximale moyenne (°C) 6,5 7,5 11,2 14,3 17,9 21,7 23,5 23,6 19,8 15,9 10,1 7,3 14,9
Record de froid (°C)
date du record
−11,9
13.01.03
−16,2
06.02.12
−14,3
01.03.05
−4
04.04.1996
−1
14.05.1995
2,3
04.06.01
5
17.07.00
4,7
31.08.1996
−0,5
25.09.02
−4
25.10.03
−9,6
24.11.1998
−11,3
31.12.1996
−16,2
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19,9
28.01.24
23,2
27.02.19
23,9
29.03.21
27,1
30.04.05
29,6
26.05.05
37,6
26.06.19
37,5
23.07.19
37,6
18.08.12
35,2
04.09.23
29,5
08.10.23
22,6
08.11.15
18,9
17.12.15
37,6
2012, 2019
Ensoleillement (h) 662 955 1 467 1 784 2 011 2 238 2 586 2 349 1 949 131 782 732 18 822
Précipitations (mm) 107,8 94,1 102,5 108,3 100,6 83,1 85,9 79,7 86 97,6 118,2 120,2 1 184
Source : « Fiche 23030004 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Bourganeuf est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourganeuf, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,3 %), forêts (33,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), zones urbanisées (9,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), terres arables (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communications et transports

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Voies routières

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  • D 940 vers Saint-Julien-la-Bregère[18].
  • D 941 vers La Gâne du Clos et La Chaise Grandvallée.

Transports en commun

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Intercommunalité

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Commune membre de la Communauté de communes Creuse Sud*Ouest.

Risques naturels et technologiques

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Le territoire de la commune de Bourganeuf est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bourganeuf.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 28,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 998 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 68 sont en aléa moyen ou fort, soit 7 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[19].

Risques technologiques

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La commune est en outre située en aval du barrage de Lavaud-Gelade, un ouvrage sur le Taurion de classe A[Note 1] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 17,4 millions de mètres cubes[24]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[25].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bourganeuf est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].

Toponymie

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Petite toponymie marchoise.

Histoire

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Moyen Âge

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Les Hospitaliers

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Bourganeuf ("Borgon Nuòu : petit bourg neuf") doit sa création à une commanderie d'Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem[27] (certains disent de Templiers, mais rien n'est moins sûr) au XIIe siècle[28]. Cette commanderie devint ultérieurement le siège du grand prieuré d'Auvergne, qui fut transféré à Lyon en 1750 par le prieur Amable de Villelume de Thianges[29].

Bourganeuf conserve pourtant d'importants vestiges de ce grand prieuré : les bâtiments conventuels (devenus l'actuel hôtel de ville), une tour construite par Jean de Lastic en 1530, l'église Saint-Jean (XIIe siècle - XVe siècle), mais surtout la célèbre Tour Zizim.

L'histoire de Zizim
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En , à la mort de l'empereur ottoman Mehmed II, le conquérant de Constantinople (1453), ses deux fils, Jem (turc : Cem), appelé Zizim par les Européens et Bayézid II, se disputent le pouvoir. Défait à deux reprises, Djem se met sous la protection des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Rhodes. Il est reçu par le grand maître Pierre d'Aubusson le . Traité avec déférence, mais en otage, il est conduit, sous la garde de Guy de Blanchefort, devenu grand maître de la Langue d'Auvergne depuis 1476, dans le comté de Nice, dans le Dauphiné, et enfin à Bourganeuf, siège du grand prieuré d'Auvergne, où il restera en captivité de 1486 à 1488 dans la tour construite à son intention, qui porte encore son nom francisé : Tour Zizim.

Son séjour en France a donné lieu à bien des légendes romantiques. On lui prête à Sassenage (Dauphiné) et dans la Marche des aventures sentimentales invraisemblables, de même qu'on a cru devoir lui attribuer, avec George Sand et d'autres, la confection des tapisseries dites de La Dame à la licorne aujourd'hui conservées au musée du Moyen Âge (ancien hôtel de l'abbaye de Cluny à Paris). Les croissants de lune présents sur l'écu de la dame appartiennent en fait à la puissante famille lyonnaise des Le Viste et n'ont donc rien à voir avec le prince musulman.

Djem quitte Bourganeuf le pour être remis au pape Innocent VIII. Il arrive à Rome le et réside au château Saint-Ange. En 1494, le pape Alexandre VI est contraint de le remettre au roi de France Charles VIII, entré en Italie, et qui envisage, depuis le royaume de Naples, une croisade en Grèce, possession de l’Empire ottoman. Djem meurt en 1495 à Capoue, dans des conditions jamais élucidées. Sa dépouille est ramenée en Turquie pour être inhumée à Brousse, où son tombeau existe toujours.

Époque contemporaine

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La « fée électricité »

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Les gorges du Verger
La cascade des Jarrauds

La ville de Bourganeuf a été la troisième ville française à recevoir l'électricité en 1886[30], et la première avec le transport de l'électricité à longue distance.

Les eaux du ruisseau du Verger, qui avait accueilli la dynamo de sa première usine, furent trop basses pendant l' pour alimenter correctement les soixante lumières de Bourganeuf. Il fut alors décidé d'utiliser la cascade des Jarrauds d'une hauteur de 14 mètres et qui pouvait assurer une production largement suffisante, malgré sa distance de Bourganeuf, à 14 km.

C'est grâce à l'initiative de l'ingénieur Marcel Deprez et après trois ans d'études et un an de travaux de à , que les installations des usines de la cascade des Jarrauds et de Bourganeuf furent les premières en France où l'on transporta l'électricité sur une telle distance. L'installation comprenait une turbine hydraulique de 130 CV avec une génératrice de 100 CV. Le câble électrique qui reliait les deux sites avait un diamètre de 5 mm. On put ainsi réaliser un éclairage public de la ville rues, mairie, église, cafés, etc.) avec 106 lampes.

Pour couronner cette prouesse technique, le premier téléphone de la région reliait les installations de la cascade et de Bourganeuf ; alors qu'en France, l'utilisation commerciale du téléphone datait seulement de 1879.

Bourganeuf fut chef-lieu de district de 1790 à 1800 et chef-lieu d'arrondissement jusqu'en 1926.

Jacques Chapou, résistant membre des Francs-tireurs et partisans, fut capitaine des FFI dans le Lot, en Corrèze et dans la Creuse. Il a été à l'œuvre de la prise de Tulle, reprise par les SS sous le commandement de Heinz Lammerding, avec le Massacre de Tulle. Il meurt le 16 juillet 1944 près de Bourganeuf. Pris dans une embuscade tendue par un élément de la Brigade Jesser, blessé, il vide son chargeur contre ses assaillants avant de se donner la mort plutôt que de se rendre[31],[32].

En 1970, l'affaire des amants diaboliques de Bourganeuf inspire le film Les Noces rouges de Claude Chabrol sorti en 1973[33].

Économie

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Entreprises et commerces

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Agriculture

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Une dizaine d’exploitations agricoles sont présentes sur le territoire communal. La majorité élève des bovins de race limousine mais il existe aussi quelques activités diversifiées, telle que l'élevage de bisons.

Tourisme

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Commerces

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La ville fut en tout temps un centre de commerce[35], de nombreux magasins jalonnent la rue principale, tous les mercredis un marché a lieu place de l'Hôtel de ville, place de l’Étang et sur le Mail du château.

Le bois
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Empilement de billons

La commune de Bourganeuf est un pôle bois important du Limousin. Ainsi de nombreuses entreprises sont implantées à Bourganeuf : « Cosylva » fabrique de bois lamellé-collé, « Bourganeuf Bois » est une scierie de bois résineux d’industrie, « Sokibo » (Parquets Marty) est une scierie de feuillus, « Séqueira » est une scierie de feuillus et de résineux, enfin « Séqueira Joachim » travaille dans l’exploitation, le négoce et le séchage. « Douglas Structure » est une nouvelle scierie de résineux en cours d’implantation à Bourganeuf.

De nombreux exploitants de travaux forestiers travaillent dans ce pôle bois : sylviculture, bûcheronnage, débardage, des négociants, des coopératives forestières et des propriétaires forestiers privés, auxquels il faut ajouter les forêts domaniales de Mérignat et de Faux-Mazuras et les forêts communales.

La filière bois induit également d'autres activités notamment dans les domaines du transport, de l’équipement de matériel, de la vente, de l'entretien et réparations de ces matériels. La commune utilise, depuis 1985 pour ses équipements publics, un réseau de chaleur d’une puissance de 3,2 MW, alimenté par des déchets de bois et de plaquettes forestières produits par les scieries de la commune[36].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Élection municipale du 9 mars 2008

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Sur les 1 821 inscrits, 1 281 votants soit 70,70 % et 531 se sont abstenus soit 29,30 %. Parmi les 1 281 votants, 1 198 votes exprimés soit 66,11 %.

Les 23 membres de la liste Tous unis pour Bourganeuf sont élus[37] À l'issue de ce vote, Jean-Pierre Jouhaud est réélu maire de la commune[38].

Liste des maires

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Jumelages

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[40].

En 2021, la commune comptait 2 450 habitants[Note 2], en évolution de −10,32 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0621 9881 9592 2032 8492 9403 0803 2023 384
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 1973 2223 5013 5913 6203 7263 9023 8633 524
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 6753 8643 8753 6593 5613 3643 1173 4643 308
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
3 3103 8043 6373 7383 3853 1632 9802 9172 732
2018 2021 - - - - - - -
2 4872 450-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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  • Une école maternelle
  • Deux écoles primaires
  • Un collège d'enseignement secondaire
  • Un Lycée professionnel
  • Une Unité de Formation pour les Apprentis Delphine Gay[43].

Professionnels et établissements de santé[44] :

  • Médecins à Pontarion, Saint-Dizier-Leyrenne, Sauviat-sur-Vige, Peyrat-le-Château, Mourioux-vieilleville,
  • Pharmacies à Montboucher, Pontarion, Saint-Dizier-Leyrenne, Sauviat-sur-Vige,
  • Hôpitaux à Saint-Vaury, La Souterraine, Limoges.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le patrimoine religieux :

L'orgue Callinet Joseph ; Deliancourt A. ; Mounier Jean-Jacques, facteurs d'orgues[48],[49].

Autres lieux et patrimoines :

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Selon d'Hozier, les armoiries de Bourganeuf se blasonnent ainsi :

De sable à trois chevrons ondés d'argent[58].

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[23].
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Sept puis huit langues
  2. Zones de sismicité - Géoportail
  3. La Béraude
  4. le Taurion
  5. Les Gorges du Verger
  6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Station Météo-France commune de Bonnat) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France commune de Bourganeuf) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Bourganeuf », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  18. voies de circulation
  19. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Bourganeuf », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur errial.georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bourganeuf », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  23. Article R214-112 du code de l’environnement
  24. « barrage de Vassiviere », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse », sur creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  26. « Cartographie du risque radon en France. », sur irsn.fr, (consulté le ).
  27. Commanderie de Bourganeuf
  28. E. Parinet, « Les origines de Bourganeuf », Mémoires de la société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, t. XXI,‎ 1919-21, p. 555-566, lire en ligne sur Gallica.
  29. Léopold Niepce, Le Grand-Prieuré d'Auvergne : Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Librairie Générale Henri Geors, , XI-352 p. (OCLC 422251418, présentation en ligne), p. 94, 99 et 126.
  30. Bourganeuf ville médiévale, Jean Butaud, Imprimerie Rebière, 1944, p. 33.
  31. https://www.memoresist.org/resistant/chapou-jean-jacques/
  32. https://www.quercy.net/jean-jacques-chapou-1909-1949/
  33. Sylvain Larue, Les Grandes Affaires Criminelles Crimes passionnels, Éditions De Borée, , p. 365.
  34. Hébergements
  35. Commerces de proximité
  36. Bourganeuf sur le site de la communauté
  37. Ministère de l'intérieur
  38. Source : préfecture de la Creuse
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. Lycée Delphine Gay
  44. Professionnels et établissements de santé
  45. Paroisse St Jean en Limousin
  46. Église Saint-Jean
  47. « Église Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00100015, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. « Partie instrumentale du grand orgue », notice no IVR74_20002300055VA, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  49. « Orgue de tribune : partie instrumentale de l'orgue », notice no AP23HN0016, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  50. « Chapelle du Puy », notice no IVR42_199867B1638ZE, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  51. « Chapelle de l'Arrier », notice no PA00100013, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  52. Monument aux morts
  53. Tour Zizim
  54. « Château », notice no AP23HN0011, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  55. « Façade est du château et façade latérale nord de l’église », notice no AP80L075734, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
  56. « Château avec la tour Zizim », notice no PA00100014, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. Le premier GR de pays en Creuse
  58. L'Armorial des villes et des villages de France

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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"Bourganeuf" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/