Bratu 220
Le Bratu 220 est un avion trimoteur de transport de l'entre-deux-guerres conçu par l’ingénieur roumain Romulus Bratu et construit en France.
Bratu 220 | |
Rôle | Transport commercial |
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Constructeur | - par Romulus Bratu ( Roumanie) |
Équipage | 2 |
Premier vol | |
Production | 1 |
Dimensions | |
Longueur | 14,47 m |
Envergure | 25,0 m |
Hauteur | 6,55 m |
Aire alaire | 83,0 m2 |
Masse et capacité d'emport | |
À vide | 4,4 t |
Max. au décollage | 9,0 t |
Passagers | 10 |
Motorisation | |
Moteurs | un Gnome & Rhône Jupiter, 480 ch, deux Gnome & Rhône Titan, 230 ch |
Performances | |
Vitesse de croisière maximale | 170 km/h |
Vitesse maximale | 200 km/h |
Distance franchissable | 800 km |
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En 1927, l’ingénieur Romulus Bratu présenta au Service technique de l'aéronautique (STAé) du ministère de l'Air[1] un projet original de trimoteur de transport pour 10 passagers et deux pilotes. Monoplan à aile haute cantilever épaisse et train classique fixe, cet appareil se distinguait par la disposition originale de ses moteurs. Si le moteur central, un Gnome & Rhône Jupiter de 480 ch, occupait tout naturellement la pointe avant du fuselage, des deux autres moteurs, des Gnome & Rhône Titan de 230 ch, étaient montés en tandem au-dessus de la voilure. De cette façon, une panne de moteur n’entraînait pas de dissymétrie. Cet appareil, carlingue incluse, était construit entièrement en bois. La voilure, trapézoïdale en plan à saumons très arrondis, ne comportait aucun longeron, construite selon le système de croisement des nervures.
Une maquette à l’échelle 1/25 fut testée avec d’excellents résultats au Laboratoire aéronautique de Saint-Cyr[2], justifiant la mise en chantier de trois cellules dans une usine d’Athis-Mons. La première fut affectée aux essais statiques. Assemblé dans le hangar de la CIDNA au Bourget, le second exemplaire (c/n 002) fut victime d’une rupture du train d’atterrissage[1] durant ses premiers essais de roulage. Après réparation et renforcement, il effectua son premier vol le piloté par Klein.
Cet intéressant appareil, dont la charge utile atteignait 4 500 kg, soit la masse à vide de l’appareil, fut présenté en au Ministre de l’Air Pierre Cot[2], puis rejeté par le STAé parce que la distance d’atterrissage était trop longue de 5 m. Les moteurs furent rendus à Gnome & Rhône et la cellule achetée par Jean Sallis[1] qui la revendit comme bois de chauffage en 1936.
Le dernier prototype fut achevé comme Bratu 221 avec un nouveau profil d’aile. Cet appareil n’a jamais volé et a pourri dans la cour de l’usine d’Athis-Mons[1].
Notes et références
modifierBibliographie
modifier- Pierre Gaillard, Les Transports aériens de chez nous, Boulogne-Billancourt, MDM, coll. « De chez nous », , 144 p. (ISBN 2-909-31337-9 et 978-2-909-31337-5, OCLC 841860735).
- (en) Ion Gudju, Gheorghe Iacobescu et Ovidiu Ionescu, Romanian aeronautical constructions 1905-1974, Bucarest, Military Publishing House, , 387 p. (OCLC 466862015).
- (ru) « Bratu-220 », Plan trois-vues et photos, sur AirWar.ru, .