Brian Niccol
Brian R. Niccol est un homme d’affaires américain, nommé directeur général de Starbucks, position qu’il occupera à partir du [1],[2]. Il remplacera Laxman Narasimhan (en). Il est actuellement le PDG de Chipotle jusqu’au .
Études
modifierBrian Niccol est diplômé en ingénierie de l’Université Miami en 1996[3]. Il est également titulaire d’un MBA de la Booth School of Business de l’Université de Chicago[4],[5].
Il est membre de la Fraternité Phi Delta Theta.
Carrière
modifierProcter & Gamble, Pizza Hut (1996–2011)
modifierIl commence sa carrière chez Procter & Gamble en tant que chef de marque pour ThermaCare, puis commence à représenter Pringles en décembre 2002[6].
En 2005, il rejoint Yum! Brands en tant que vice-président du marketing stratégique[6],[7].
Deux ans plus tard, il est nommé directeur marketing de Pizza Hut[6].
Taco Bell (2011–2018)
modifierEn , il devient directeur du marketing et de l’innovation chez Taco Bell[6]. Le , il est promu au poste de directeur général (PDG) de Taco Bell[8].
Chipotle Mexican Grill (2018–2024)
modifierEn , il devient PDG de Chipotle Mexican Grill, remplaçant le fondateur Steve Ells (en)[9]. Il prend également le rôle de président en mars 2020[10],[11].
Starbucks (2024)
modifierLe , il est nommé PDG de Starbucks[12],[13],[14]. Il remplacera Mellody Hobson le 9 septembre, en tant que président et Laxman Narasimhan en tant que PDG[15].
Chargé de redresser l’entreprise, dont l’activité est en baisse aux États-Unis et en Chine, les actions de Starbucks ont gagné 24,5 % le jour de l’annonce de sa nomination[14],[16]. Son salaire de départ est de 1,6 million de dollars, avec un bonus de départ de 10 millions de dollars[17].
Sa fiche de poste est révélée le , dans laquelle il est écrit qu'il ira, sur une base hebdomadaire, relier en jet privé le siège social de Starbucks à Seattle et son domicile situé à Newport Beach en Californie, soit une distance d'environ 1 600 km[18]. Une décision pour laquelle il est vivement critiqué, accusant la société d'être hypocrite et de continuer pratiquer le greenwashing[19],[20],[21],[22]
Références
modifier- (en) Starbucks, « Starbucks names Brian Niccol as Chairman and Chief Executive Officer », (consulté le )
- Solveig Godeluck, « Starbucks débauche un nouveau patron chez Chipotle, la Bourse s'emballe » , sur Les Échos, (consulté le )
- (en) Sasha Rogelberg, « How Starbucks’ new CEO Brian Niccol went from fast-food Frankenstein to Chipotle’s redeemer » [« Comment le nouveau PDG de Starbucks, Brian Niccol, est passé du Frankenstein fast-food au rédempteur de Chipotle »], Fortune, (lire en ligne, consulté le )
- « Meet Niccol Brian, the new CEO of Starbucks: All you need to know », economictimes.indiatimes.com, The Economic Times, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Samantha Masunaga, « How I Made It: Taco Bell CEO Brian Niccol », Los Angeles Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Brian Niccol’s résumé illustrates why he was chosen to lead Starbucks’ turnaround », sur Nation's Restaurant News, (consulté le )
- Kate Taylor, « Taco Bell's ex-CEO pulled Chipotle out of its massive downwards spiral — and executives say it's just the beginning of the chain's comeback », Business Insider, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Shan Li, « Taco Bell to elevate its president to CEO in 2015 », Los Angeles Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Chipotle founder Steve Ells leaves board, CEO Niccol to add chairman role », (consulté le )
- (en) Heather Haddon, « Starbucks Ousts CEO, Names Chipotle Boss as Replacement » [« Starbucks limoge son PDG et nomme le patron de Chipotle pour le remplacer »], The Wall Street Journal, (lire en ligne [archive du ] )
- Gaëlle Ménage, « Qui est Brian Niccol, le nouveau patron de Starbucks qui espère redresser l'entreprise ? », sur Forbes France, (consulté le )
- Svea Herbst-Bayliss, Granth, « Starbucks taps Chipotle's Niccol as CEO in surprise move, shares soar », reuters.com, Reuters, (lire en ligne, consulté le )
- Amelia Lucas, Rohan, « Starbucks replaces CEO Laxman Narasimhan with Chipotle CEO Brian Niccol », cnbc.com, CNBC, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Aaron Gregg, Taylor, « Starbucks forces out CEO, brings in Chipotle's Brian Niccol », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le )
- Maria Heeter, Gregory, « Starbucks ousts chief and appoints Chipotle boss after activist pressure », ft.com, The Financial Times, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- Arnaud Leparmentier, « Brian Niccol, le patron de Starbucks qui valait « 20 milliards de dollars » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Clarence-Smith, « Starbucks' new boss allowed to work from home in $113m pay deal », www.thetimes.com, (consulté le )
- Maud Kenigswald, « Le nouveau patron de Starbucks fera 1600 km en jet privé pour aller travailler », sur Le Figaro, (consulté le )
- « 1.600 km en jet privé pour aller au travail : le trajet du nouveau patron de Starbucks fait polémique », sur La Tribune, (consulté le )
- Chloé Kichenane, « 1 600 km en jet privé pour aller au travail, le trajet fou du nouveau patron de Starbucks », sur Le HuffPost, (consulté le )
- (en-GB) Maya Yang, « Starbucks’ new CEO faces backlash over 1,000-mile commute to Seattle office », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Cutter, « Starbucks’s New Boss Gets an Unusual Perk: Remote Work », Wall Street Journal, (consulté le )