Buffy contre les vampires
Buffy contre les vampires (Buffy the Vampire Slayer) est une série télévisée américaine de 144 épisodes d'environ 43 minutes du genre fantasy urbaine créée par Joss Whedon et diffusée du au sur le réseau The WB, puis du au sur le réseau UPN.
Titre original | Buffy the Vampire Slayer |
---|---|
Genre |
Fantasy urbaine Horreur Action Comédie dramatique |
Création | Joss Whedon |
Production |
Producteurs exécutifs : Joss Whedon David Greenwalt Marti Noxon Fran Rubel Kuzui Kaz Kuzui Sociétés de production : Mutant Enemy Sandollar Television Kuzui Entertainment 20th Century Fox Television |
Acteurs principaux |
Sarah Michelle Gellar Alyson Hannigan Nicholas Brendon Charisma Carpenter Anthony Stewart Head David Boreanaz (liste complète) |
Musique |
Nerf Herder (générique) Christophe Beck |
Pays d'origine | États-Unis |
Chaîne d'origine |
The WB (1997-2001) UPN (2001-2003) |
Nb. de saisons | 7 |
Nb. d'épisodes | 144 |
Format | 1.78:1 HD, y compris les 3 premières saisons (selon la diffusion 2023 sur 6ter) |
Durée | 43 minutes |
Diff. originale | – |
Elle raconte l'histoire de Buffy Summers (interprétée par Sarah Michelle Gellar), une Tueuse de vampires (ou Exterminatrice, dans certains épisodes) issue d'une longue lignée d'Élues luttant contre les forces du mal, et notamment les vampires et les démons. À l'instar des précédentes Tueuses, elle bénéficie des enseignements de son Observateur (ou Protecteur, dans certains épisodes), chargé de la guider et de l'entraîner, mais, a contrario des autres, est entourée par un cercle d'amis et une sœur qui combat à ses côtés.
La première diffusion des épisodes de la série attira en moyenne entre 4 et 6 millions de téléspectateurs aux États-Unis[1], ce qui constitua un succès pour le relativement jeune et modeste réseau de diffusion The WB. Recevant des critiques généralement positives, la série a notamment été classée dans plusieurs listes établies par des magazines spécialisés. Elle a été plusieurs fois nommée aux Emmy Awards et aux Golden Globes, remportant au total trois Emmy Awards[2] et son succès a entraîné la création de nombreux produits dérivés, dont des comics, des romans et des jeux vidéo. Une large communauté de fans s'est constituée autour de la série, qui a attiré l'attention des milieux académiques et a influencé d'autres séries télévisées[3],[4].
Résumé
modifierBuffy Summers, la Tueuse de vampires en activité, vient d'emménager à Sunnydale avec sa mère et rencontre son nouvel Observateur, Rupert Giles, le bibliothécaire du lycée. Cet établissement est situé sur la Bouche de l'Enfer, ce qui attire en ville toutes sortes de créatures démoniaques (des vampires, des hyènes, Moloch (un démon), une marionnette psychopathe, un ogre monstrueux, une sociopathe invisible, une momie inca, des démons reptiliens, un croquemitaine tueur d'enfants, des hommes-poissons, les fantômes du lycée, des chiens de l'Enfer, etc.) et différents phénomènes paranormaux. Buffy se lie d'amitié avec deux autres lycéens, Willow Rosenberg et Alexander Harris, et ensemble ils engagent la lutte contre le Maître, un très vieux et puissant vampire qui tente d'ouvrir la Bouche de l'Enfer. Ils sont aidés par le mystérieux Angel, qui se révèle plus tard être un vampire doté d'une âme, et Buffy finit par éliminer le Maître, non sans avoir elle-même été cliniquement morte durant quelques secondes.
Les saisons suivantes montrent la lutte de Buffy contre le maléfique Angelus (lors de l'épisode 13 de la saison 2, Angel perd son âme), un démon nommé le Juge, les vampires Spike et Drusilla, le Maire, Faith (une Tueuse rebelle qui fut une alliée du Scooby-Gang puis se rallie au Maire à la fin de la saison 3), Adam (un cyborg mi-humain, mi-démon), Gloria (une Déesse) et ses sbires, le Trio (Jonathan, Andrew et Warren), Dark Willow (Willow absorbe tous les recueils de Magie Noire à la fin de la saison 6, lorsque sa petite amie Tara est mortellement touchée par une balle perdue tirée par Warren), et enfin la Force, Caleb (un Prêtre qui se révèle être le bras droit de la Force) et les Bringers, dans la septième et dernière saison de la série. La fin de la saison 3 marque le départ de Cordelia pour Los Angeles (on la retrouve dans la série Angel). Les saisons suivantes marquent les apparitions d'Anya, Tara et Dawn Summers au sein du Scooby-Gang. Bien que Riley Finn soit présent dans toute la saison 4, il quitte Sunnydale à la moitié de la saison 5, appelé par les militaires pour une mission dans la jungle, mais revient le temps d'un épisode de la saison 6, où sa femme et lui traquent un démon. La fin de la saison 5 marque aussi la disparition de Joyce Summers, décédée d'une rupture d'anévrisme à la suite de son opération d'une tumeur au cerveau.
Sunnydale est finalement détruite à la fin du dernier épisode de la série, Spike s'étant sacrifié pour sauver le monde et ayant par la même occasion définitivement fermé la Bouche de l'Enfer.
Distribution
modifierBuffy Summers, jouée par Sarah Michelle Gellar, est la Tueuse de vampires, membre d'une longue lignée de jeunes femmes choisies par le destin pour combattre les forces du mal. La Tueuse est dotée d'une force surhumaine, ainsi que d'une grande agilité, d'une guérison accélérée, d'une intuition très forte et de clairvoyance (sous forme de rêves prophétiques).
Buffy est guidée, entraînée et assistée par son Observateur, Rupert Giles (Anthony Stewart Head). Son rôle est aussi de rechercher la nature des créatures surnaturelles que Buffy affronte et ainsi lui fournir des moyens de les vaincre.
Buffy est en outre aidée par les amis qu'elle a rencontrés au lycée de Sunnydale : Willow Rosenberg (Alyson Hannigan) et Alexander Harris (Nicholas Brendon). Willow est au début une intellectuelle réservée ; elle contraste avec la personnalité avenante de Buffy. À mesure que la série progresse, Willow gagne en assurance, devenant une sorcière puissante et affirmant son lesbianisme, qu'elle a découvert au cours de la série. Alex, quant à lui, n'a aucun pouvoir surnaturel (sauf à considérer sa formation militaire de soldat américain par magie lors de l'épisode Halloween qu'il garde : il sait manier un lance-roquette, des fusils, diriger les lycéens de Sunnydale lors de l'ascension du Maire, bien qu'il n'ait jamais pris de cours militaire) sert de faire-valoir et apporte ainsi l'élément comique et un point de vue terre à terre.
Les autres personnages à avoir été présents au générique de la série sont Cordelia Chase (Charisma Carpenter), la garce pom-pom girl stéréotypée du lycée, Angel (David Boreanaz), un vampire doté d'une âme et premier grand amour de Buffy, Oz (Seth Green), un loup-garou guitariste et petit ami de Willow pendant un temps, Spike (James Marsters), vampire rebelle longtemps ennemi mortel de Buffy avant d'en tomber amoureux, Riley Finn (Marc Blucas), soldat de l'organisation militaire l'Initiative qui a une relation romantique avec Buffy, Anya Jenkins (Emma Caulfield), une ancienne démone vengeresse qui connaît une relation tumultueuse avec Alex, Dawn Summers (Michelle Trachtenberg), la petite sœur de Buffy qui apparaît mystérieusement au début de la saison 5, et Tara Maclay (Amber Benson), une sorcière dont Willow tombe progressivement amoureuse.
À plusieurs reprises, Whedon s'amuse avec le statut de personnage principal. Il aurait par exemple souhaité inclure l'acteur Eric Balfour dans le générique, afin de choquer les spectateurs lors de la mort de son personnage mais la série n'avait pas un assez gros budget pour cela[5]. Le vœu de Whedon fut finalement exaucé lors de l'épisode Rouge passion avec le personnage d'Amber Benson, Tara Maclay, créditée pour la première fois au générique depuis trois saisons et dont le personnage meurt dans les dernières minutes[6]. Enfin le générique de Superstar, s'il ne crédite pas le personnage de Jonathan Levinson, est truffé d'images de lui. On peut ainsi penser qu'il est le véritable héros, ce qui est le principe de l'épisode[7].
Acteurs principaux
modifier- Sarah Michelle Gellar (VF : Claire Guyot) : Buffy Summers
- Nicholas Brendon (VF : Mark Lesser) : Alexander Harris
- Alyson Hannigan (VF : Virginie Ledieu) : Willow Rosenberg
- Charisma Carpenter (VF : Malvina Germain) : Cordelia Chase (saisons 1 à 3)
- Anthony Stewart Head (VF : Nicolas Marié) : Rupert Giles (saisons 1 à 5, récurrent saisons 6 et 7)
- David Boreanaz (VF : Patrick Borg) : Angel (saisons 2 et 3, récurrent saison 1, invité saisons 4, 5 et 7)
- Seth Green (VF : Franck Capillery / Serge Faliu) : Daniel « Oz » Osbourne (saisons 3 et 4, récurrent saison 2)
- James Marsters (VF : Serge Faliu) : Spike (saisons 4 à 7, récurrent saison 2, invité saison 3)
- Marc Blucas (VF : Bruno Raina) : Riley Finn (saisons 4 et 5, invité saison 6)
- Emma Caulfield (VF : Marine Boiron) : Anya Jenkins (saisons 5 à 7, récurrente saisons 3 et 4)
- Michelle Trachtenberg (VF : Chantal Macé) : Dawn Summers (saisons 5 à 7)
- Amber Benson (VF : Laurence Crouzet) : Tara Maclay (saison 6, récurrente saisons 4 et 5)
-
Sarah Michelle Gellar dans le rôle de Buffy Summers
-
Nicholas Brendon dans le rôle d'Alexander Harris
-
Alyson Hannigan dans le rôle de Willow Rosenberg
-
Charisma Carpenter dans le rôle de Cordelia Chase
-
Anthony Stewart Head dans le rôle de Rupert Giles
-
David Boreanaz dans le rôle d'Angel
-
Seth Green dans le rôle de Daniel "Oz" Osbourne
-
James Marsters dans le rôle de Spike
-
Emma Caulfield dans le rôle d'Anya Jenkins
-
Michelle Trachtenberg dans le rôle de Dawn Summers
-
Amber Benson dans le rôle de Tara Maclay
De nombreux personnages ont des rôles récurrents tout au long de la série, que ce soit en tant qu'alliés ou qu'antagonistes de Buffy. Ainsi, Joyce Summers (Kristine Sutherland), la mère de Buffy, ancre la vie des personnages dans la normalité. C'est le personnage qui apparaît dans le plus grand nombre d'épisodes sans jamais avoir été présent au générique. Jenny Calendar (Robia LaMorte), professeur d'informatique au lycée de Sunnydale, Faith Lehane (Eliza Dushku), une autre Tueuse de vampires, Wesley Wyndam-Pryce (Alexis Denisof), un Observateur maniéré et timoré, le proviseur du lycée Robin Wood (D. B. Woodside) et la Tueuse potentielle Kennedy (Iyari Limon) font également partie de l'entourage de Buffy durant des périodes diverses.
Acteurs | Personnages | Saisons | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | ||
Sarah Michelle Gellar | Buffy Summers, le Buffy-robot, Faith Lehane (dans un épisode) et la Force | Principale | ||||||
Nicholas Brandon | Alexander "Alex" Harris et le Alex-Vampire | Principal | ||||||
Alyson Hannigan | Willow Rosenberg et la Willow-Vampire | Principale | Principale avec mention spéciale de son personnage | |||||
Charisma Carpenter | Cordelia Chase | Principale | ||||||
Anthony Stewart Head | Rupert Giles | Principal avec mention spéciale de son personnage | Récurrent | |||||
David Boreanaz | Angel et Angelus | Récurrent | Principal | Invité | Invité | |||
Seth Green | Daniel "Oz" Osbourne | Récurrent | Principal | Principal puis invité | ||||
James Marsters | Spike, William Skinner et la Force | Récurrent | Invité | Invité puis principal | Principal | |||
Marc Blucas | Riley Finn | Récurrent puis principal | Principal | Invité | ||||
Emma Caulfield | Anya Jenkins | Récurrente | Principale | |||||
Michelle Trachtenberg | Dawn Summers | Principale à partir de sa deuxième apparition | ||||||
Amber Benson | Tara Maclay | Récurrente | Récurrente puis principale durant un épisode puis récurrente |
Acteurs récurrents
modifierIntroduits lors de la saison 1
modifier- Kristine Sutherland (VF : Danièle Douet) : Joyce Summers et la Force (saisons 1 à 5, invitée saisons 6 et 7)
- Mark Metcalf (VF : Hervé Bellon) : Le Maître et la Force (saison 1, invité saisons 2, 3 et 7)
- Julie Benz (VF : Catherine Privat [saison 1], Laurence Crouzet [saison 2] et Charlotte Marin [saison 5]) : Darla (saison 1, invitée saisons 2 et 5)
- Robia LaMorte (VF : Sophie Arthuys) : Jenny Calendar et la Force (saisons 1 et 2, invitée saison 3)
- Armin Shimerman (VF : Michel Paulin) : Principal R. Snyder (saisons 1 à 3, invité saison 4)
- Andrew J. Ferchland (en) : Collin / Le Juste des Justes (saisons 1 et 2)
Introduits lors de la saison 2
modifier- Juliet Landau (VF : Dorothée Jemma) : Drusilla et la Force (saisons 2 et 7, invitée saison 5)
- Bianca Lawson (VF : Magali Barney) : Kendra Young
- Danny Strong (VF : Sébastien Desjours) : Jonathan Levinson et la Force (saisons 2, 3, 6 et 7, invité saison 4)
Introduits lors de la saison 3
modifier- Eliza Dushku (VF : Séverine Morisot / Sophie Riffont) : Faith Lehane et Buffy Summers (saisons 3 et 7, invitée saison 4)
- Harry Groener (VF : Joseph Falcucci) : Richard Wilkins et la Force (saison 3, invité saisons 4 et 7)
- Alexis Denisof (VF : Éric Legrand) : Wesley Wyndam-Pryce
- K. Todd Freeman (VF : Bernard Métraux) : Mr. Trick
- Fab Filippo : Scott Hope
- Larry Bagby : Larry Blaisdell (saison 3, invité saison 2)
Introduits lors de la saison 4
modifier- Leonard Roberts (VF : Bertrand Liebert) : Forrest Gates
- George Hertzberg (VF : Pascal Renwick) : Adam et la Force (saison 4, invité saison 7)
- Lindsay Crouse (VF : Emmanuèle Bondeville) : Maggie Walsh
- Mercedes McNab (VF : Valérie Siclay) : Harmony Kendall (saisons 4 et 5, invitée saisons 1 à 3)
- Phina Oruche : (VF : Sophie Arthuys) (épisode 22 de la saison 4 seulement) : Olivia
- Adam Kaufman (VF : Fabrice Josso) : Parker Abrams
- Bailey Chase (VF : Denis Laustriat) : Graham Miller (saisons 4 et 5)
- Paige Moss : (VF : Dorothée Jemma) : Veruca
Introduits lors de la saison 5
modifier- Clare Kramer (VF : Laëtitia Godès) : Gloria et la Force (saison 5, invitée saison 7)
- Charlie Weber (VF : Mathias Casartelli) : Ben
- Joel Grey (VF : Jean Lescot) : Doc
Introduits lors de la saison 6
modifier- Adam Busch (VF : Marc Saez) : Warren Mears, Willow Rosenberg et la Force (saisons 6 et 7, invité saison 5)
- Tom Lenk (VF : Laurent Morteau) : Andrew Wells (saisons 6 et 7), mignon d'Harmony (saison 5)
- Elizabeth Anne Allen (VF : Laura Préjean) : Amy Madison (saison 6, invitée saisons 1 à 4 et 7)
- Kali Rocha (VF : Véronique Alycia) : Halfrek (saison 6, invitée saisons 5 et 7)
- James C. Leary (en) (VF : Philippe Colin) : Clement (saisons 6 et 7)
Introduits lors de la saison 7
modifier- D. B. Woodside (VF : Thierry Desroses) : Robin Wood
- Iyari Limon (VF : Alexandra Garijo) : Kennedy
- Nathan Fillion (VF : Tanguy Goasdoué) : Caleb et la Force
- Sarah Hagan (VF : Fily Keita) : Amanda
- Clara Bryant (VF : Véronique Piccioto) : Molly
- Indigo (VF : Barbara Beretta) : Rona
- Felicia Day (VF : Catherine Desplaces) : Vi
- Dania Ramirez (VF : Caroline Lallau) : Caridad
- Kristy Wu : Chao-Ahn
- Azura Skye (VF : Marie-Laure Dougnac) : Cassie Newton et la Force
Acteurs | Personnages | Saisons | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | ||
Robia LaMorte | Jenny Calendar et la Force | Récurrente | Invitée | |||||
Andrew J. Ferchland | Collin / Le Juste des Justes | Récurrent | ||||||
Mark Metcalf | Le Maître et la Force | Récurrent | Invité | Invité | ||||
Julie Benz | Darla | Récurrente | Invitée | Invitée | ||||
Armin Schimermann | Principal R. Snyder | Invité | Récurrent | Invité | ||||
Mercedes McNab | Harmony Kendall | Invitée | Récurrente | |||||
Elizabeth Anne Allen | Amy Madison | Invitée | Récurrente | Invitée | ||||
Danny Strong | Jonathan Levinson et la Force | Récurrent | Invité | Récurrent | ||||
Juliet Landau | Drusilla et la Force | Récurrente | Invitée | Récurrente | ||||
Larry Bagby | Larry Blaisdell | Invité | Récurrent | |||||
Bianca Lawson | Kendra Young | Invitée | ||||||
Eliza Dushku | Faith Lehane et Buffy Summers | Récurrente | Invitée | Récurrente | ||||
Harry Groener | Richard Wilkins et la Force | Récurrent | Invité | Invité | ||||
Alexis Denisof | Wesley Wyndam-Pryce | Récurrent | ||||||
K. Todd Freeman | Mr. Trick | Récurrent | ||||||
Fab Filippo | Scott Hope | Invité | ||||||
George Hertzberg | Adam et la Force | Récurrent | Invité | |||||
Leonard Roberts | Forrest Gates | Récurrent | ||||||
Lindsay Crouse | Maggie Walsh | Récurrente | ||||||
Phina Oruche | Olivia | Récurrente | ||||||
Adam Kaufman | Parker Abrams | Récurrent | ||||||
Bailey Chase | Graham Miller | Récurrent | ||||||
Paige Moss | Veruca | Récurrente | ||||||
Clare Kramer | Gloria et la Force | Récurrente | Invitée | |||||
Charlie Weber | Ben | Récurrent | ||||||
Joel Grey | Doc | Récurrent | ||||||
Adam Busch | Warren Mears et la Force | Invité | Récurrent | |||||
Kali Rocha | Halfrek | Invitée | Récurrente | Invitée | ||||
Tom Lenk | Andrew Wells | Récurrent | ||||||
James C. Leary | Clem | Récurrent | Invité | |||||
D. B. Woodside | Robin Wood | Récurrent | ||||||
Iyari Limon | Kennedy | Récurrente | ||||||
Nathan Fillion | Caleb et la Force | Récurrent | ||||||
Sarah Hagan | Amanda | Récurrente | ||||||
Clara Bryant | Molly | Récurrente | ||||||
Indigo | Rona | Récurrente | ||||||
Felicia Day | Vi | Récurrente | ||||||
Dania Ramírez | Caridad | Récurrente | ||||||
Kristy Wu | Chao-Ahn | Récurrente |
Production
modifierDéveloppement
modifierLe créateur Joss Whedon a déclaré que « Rhonda the Immortal Waitress était la première incarnation du concept de Buffy : une femme qui a l'air d'être totalement insignifiante et qui se révèle extraordinaire »[8]. Cette idée s'est développée pour devenir l'inversion de la formule hollywoodienne de « la jeune fille blonde qui va dans une ruelle sombre et se fait tuer dans tous les films d'horreur »[9]. Whedon voulait « subvertir ce cliché et créer quelqu'un qui serait un héros »[9]. Il explique que « la mission première de la série, c'était la joie liée au pouvoir féminin : avoir le pouvoir, l'utiliser, le partager »[10].
Le concept a d'abord été exploité dans le film scénarisé par Joss Whedon, et sorti le , Buffy, tueuse de vampires, avec Kristy Swanson dans le rôle-titre. La réalisatrice, Fran Rubel Kuzui, décrit le film comme « une comédie de culture populaire sur ce que les gens pensent des vampires »[11]. Whedon n'est pas d'accord « J'avais écrit un film effrayant à propos d'une femme qui s'est émancipée, et ils en ont fait une comédie légère. C'était à vous briser le cœur »[12]. Le script reçut les éloges du milieu cinématographique[13], contrairement au film[14].
En 1996, Gail Berman, une cadre de la Fox, contacte Whedon afin qu'il développe le concept de Buffy dans une série télévisée[15]. Whedon explique qu'il a pensé au « lycée comme un film d'horreur. Ainsi la métaphore est devenue le concept central de Buffy et c'est comme ça que je l'ai vendu »[16]. Les éléments surnaturels de la série servent ainsi de métaphore aux angoisses associées à l'adolescence et au début de l'âge adulte[17]. Whedon a alors écrit un pilote non diffusé de 25 minutes[18] qui est montré aux chaînes de télévision. La NBC, ne croyant pas dans le succès d'une série qui serait à la fois comique, horrifique et féministe et dont le personnage principal était une adolescente dotée de super-pouvoirs, décline le concept, ainsi que la Fox, qui accepte de produire la série mais pas de la diffuser[8]. C'est finalement The WB, une chaîne récente désireuse d'attirer un public jeune, qui signe le contrat de diffusion avec Joss Whedon et qui assure la promotion de la série avec des clips sur l'Histoire de la Tueuse[19]. Le premier épisode est diffusé le .
Attribution des rôles
modifierLe rôle-titre a été dévolu à Sarah Michelle Gellar, qui en 1995, à l'âge de 18 ans, avait gagné l'Emmy Award de la meilleure jeune actrice de série dramatique[20]. Elle auditionna à l'origine pour le personnage de Cordelia Chase mais décida ensuite de tenter sa chance pour le rôle de Buffy et le décrocha après plusieurs auditions[21]. Julie Benz, Charisma Carpenter, Elizabeth Anne Allen, Julia Lee et Mercedes McNab auditionnèrent également pour ce rôle mais en obtinrent finalement d'autres.
Anthony Stewart Head avait déjà eu une carrière prolifique, à la fois en tant qu'acteur et chanteur[22] mais était surtout connu aux États-Unis pour une série de publicités pour la marque Nescafé[23] avant d'accepter le rôle de Rupert Giles.
Contrairement aux autres acteurs réguliers de Buffy, Nicholas Brendon n'était pas un acteur expérimenté lorsqu'il a commencé la série. Il avait enchaîné les petits boulots, tels qu'assistant de production ou serveur. Il obtient le rôle d'Alexander Harris après quatre jours d'auditions[24].
En 1996, le rôle de Willow Rosenberg avait été initialement donné à l'actrice Riff Regan lors de l'épisode pilote non diffusé mais Alyson Hannigan auditionna pour le rôle dans la série finale. Elle raconte qu'elle devait jouer la conversation où Willow raconte à Buffy qu'on lui avait volé sa Barbie quand elle était enfant et qu'elle en avait récupéré « la majorité »[pas clair] . Alyson Hannigan a décidé d'en faire un événement heureux et cela lui a permis de définir le personnage[25]. Cette approche inattendue lui a permis de décrocher le rôle.
Tournage
modifierLa série a été tournée en grande partie dans un des hangars de la ville de Santa Monica, près de Los Angeles, mais les scènes se passant au lycée de Sunnydale sont tournées à la Torrance High School, dans la ville de Torrance où ont également été filmés les extérieurs de la maison des Summers[26]. Les scènes en extérieur se déroulant à l'université de Sunnydale ont quant à elles été tournées à UCLA alors que les nombreuses scènes se déroulant dans un cimetière ont été filmées dans un cimetière fabriqué de toutes pièces sur un parking des studios de Santa Monica ou dans l'Angelus-Rosedale Cemetery, au sud de Los Angeles[26].
Producteurs délégués
modifierJoss Whedon était crédité en tant que producteur délégué tout au long de la série. Il était également show runner pendant les cinq premières saisons, c'est-à-dire scénariste en chef et responsable de toute la production. Marti Noxon lui a succédé pour les saisons 6 et 7, car Whedon, en plus de s'investir dans l'écriture et la réalisation de Buffy, s'occupait aussi d’Angel, Fray et Firefly.
Fran Rubel Kuzui[27] et son mari Kaz Kuzui[28] ont aussi été crédités en tant que producteurs délégués, mais n'ont pas participé à la série. Leurs droits et les royalties qu'ils touchent sont dus à leur investissement, ainsi que leur travail de production et de réalisation, sur le film Buffy, tueuse de vampires[29].
Scénaristes
modifierMutant Enemy, une entreprise de production créée par Whedon en 1997, s'occupait de l'écriture des scénarios[30]. Les scénaristes les plus crédités[31] sont Joss Whedon (26 épisodes), Marti Noxon (23 épisodes), Jane Espenson (23 épisodes), David Fury (17 épisodes), Doug Petrie (17 épisodes), David Greenwalt (8 épisodes), Rebecca Rand Kirshner (8 épisodes), Drew Z. Greenberg (6 épisodes), Rob Des Hotel et Dean Batali (5 épisodes en collaboration), Steven S. DeKnight (5 épisodes) et Drew Goddard (5 épisodes)[32].
Jane Espenson a expliqué le processus créatif en œuvre lors de l'écriture d'une saison de Buffy. Joss Whedon écrit d'abord l'arc narratif, puis les scénaristes écrivent les épisodes individuels. Chaque script est annoté par Whedon et ensuite corrigé pour être à nouveau annoté, jusqu'à ce que le produit final soit jugé satisfaisant[33]. Pour écrire un épisode particulier, les scénaristes partent des situations émotionnelles auxquelles Buffy devra faire face et comment cela interagira avec sa lutte contre les forces surnaturelles. Ensuite, l'épisode est découpé en actes et scènes. À partir de cette découpe, le scénariste crédité pour l'épisode écrit la première version du script, qui est relue par Whedon ou Noxon. Une deuxième version est alors écrite et, après une brève réécriture effectuée par le showrunner, la version définitive est utilisée pour le tournage[34].
Diffusion et arrêt de la série
modifierAux États-Unis, la série a été diffusée du au sur le réseau The WB puis UPN[35]. The WB diffusa les cinq premières saisons de la série, qui apporta beaucoup de recettes, notamment publicitaires, à la chaîne, mais un conflit sur la négociation des salaires du casting et de l'équipe conduisit à un non-renouvellement du contrat de diffusion[8], et c'est alors la chaîne UPN qui fit une offre et signa avec Joss Whedon un contrat de deux ans. Cette nouvelle chaîne permit aux scénaristes d'aller plus loin et de porter à l'écran des idées plus osées sans crainte de se faire censurer[8], mais, durant la saison 7, Sarah Michelle Gellar annonça qu'elle ne prolongerait pas son contrat, préférant partir pendant que la série était encore au sommet[36]. Après avoir brièvement envisagé un changement d'actrice principale, Joss Whedon et UPN décidèrent alors d'arrêter la série.
- En France, la série a été diffusée du au sur la chaîne câblé Série Club et en clair du au sur M6, d'abord diffusée le vendredi puis le samedi dans le cadre de La Trilogie du samedi[37]. Depuis la fin de sa diffusion, la série a été multi-rediffusée sur les chaînes du groupe M6, notamment sur Téva et W9. La version remastérisée en HD de la série a été diffusée pour la première fois à partir du sur 6ter[38].
- Au Québec, la série a été diffusée à partir du sur VRAK.TV[39] pour les cinq premières saisons, puis à partir du sur Ztélé[40].
- En Belgique, la série a été diffusée sur La Deux, puis en 2009, elle a été rediffusée sur Club RTL.
Générique
modifierLa musique du générique est composée et interprétée par le groupe Nerf Herder. Le groupe a été choisi par Whedon sur la suggestion d'Alyson Hannigan[5]. Pour Janet Halfyard, dans son essai Music, Gender, and Identity in Buffy the Vampire Slayer and Angel, « le générique commence par le son d'un orgue accompagné par le hurlement d'un loup. L'image est un ciel nocturne étincelant enchevêtré de textes inintelligibles. Il est impossible de ne pas associer cela avec l'époque du film muet, Nosferatu le vampire et les conventions des films d'horreur en général et de ceux de Hammer Film Productions[41] ». Puis le thème change :
« l'orgue est supplantée par un son agressif de guitare électrique, replaçant ainsi [la série] dans la culture de la jeunesse actuelle »[41]. Le générique est ainsi une déviation post-moderne de l'horreur[41].
Deux épisodes ont eu un générique spécial : Que le spectacle commence, dont le générique respecte les codes des comédies musicales, et Superstar où de nombreuses séquences avec le personnage Jonathan Levinson sont intégrées, comme s'il était le personnage principal de la série.
Musique
modifierLa bande-son de la série est composée d'un mélange de musique indépendante, rock et pop. Les compositeurs mettent environ une semaine à enregistrer entre 14 et 30 minutes de musique pour chaque épisode[42]. Christophe Beck a affirmé que l'équipe utilisait des ordinateurs et des synthétiseurs et ne pouvaient enregistrer qu'un ou deux « vrais » morceaux. Malgré cela, leur but était de produire une orchestration dynamique qui répondrait aux standards de la musique de film[42].
Au fur et à mesure de la progression de la série, de plus en plus d'épisodes contiennent de la musique rock indépendante, généralement jouée quand les personnages se rendent au Bronze. John King, le responsable de la musique, explique qu'ils « aimaient inviter des groupes peu connus, dont la venue dans ce lieu soit crédible »[42]. Par exemple, le groupe fictif des Dingoes Ate My Baby était joué par les Four Star Mary[43]. Bien que rarement mis en avant, des artistes célèbres, tels que Sarah McLachlan[44],[45], Blink-182[46], Third Eye Blind[47] et The Dandy Warhols[48], ont pu être entendus dans la série, et certains, comme Aimee Mann[49],[50], Angie Hart[51], Cibo Matto[52], Michelle Branch[53] et K's Choice[54], sont même apparus à l'écran jouant sur la scène du Bronze.
La popularité de la musique dans la série a permis la sortie de plusieurs albums : Buffy the Vampire Slayer: The Album[55], Radio Sunnydale[56], la bande originale de Que le spectacle commence[57],[58],[59], Buffy the Vampire Slayer: The Score, qui contient une sélection d'épisodes mis en musique par Christophe Beck, et Buffy the Vampire Slayer Collection, coffret de 4 cd paru en 2018, limité à 3 000 exemplaires, et regroupant une large sélection des musiques originales des saisons 2 à 7.
Format
modifierL'histoire de Buffy est racontée sous forme de feuilleton télévisé ; chaque épisode raconte une histoire originale tout en contribuant à l'avancement d'un arc narratif plus grand[17]. L'arc est découpé en saisons, marquées par la montée en puissance puis la défaite d'un puissant antagoniste. La série mélange plusieurs genres : horreur, action, fantasy urbaine, drame, comédie romantique, mélodrame, farce, comédie loufoque et même comédie musicale. Si les deux premières saisons marquent un clivage entre les épisodes indépendants et les épisodes liés à l'intrigue générale de la saison, à partir de la saison 3, la série devient de plus en plus feuilletonnante.
La narration est centrée sur Buffy et son groupe d'amis, surnommés collectivement le Scooby-gang, qui tentent de concilier leur lutte contre les Forces du Mal avec leurs vies sociales compliquées[17],[60]. Chaque saison met en place un arc narratif complexe, dominé par une menace qui se dévoile progressivement. Ce dispositif laisse aussi de la place à des épisodes typiques présentant un méchant vaincu à la fin de l'épisode[60].
Chaque saison, à l'exception de la quatrième, se termine par « un épisode d'apothéose mettant en scène le combat ultime[60] » contre la menace, combat souvent douloureux. Cela fait de Buffy une épopée, qui se démarque cependant du genre par un grand souci d'authenticité et de réalisme psychologique[60].
Chaque saison, à l'exception de la sixième, se termine sur une fin ouverte, et non pas un cliffhanger, ceci afin de ne pas frustrer les téléspectateurs en cas de non-renouvellement de la série, et leur offrir une fin. La série ayant été renouvelée de façon certaine à la fin de la saison 6, l'équipe de production se permit toutefois à cette occasion une entorse à la règle.
Lors des premières saisons, les principaux adversaires de Buffy et de ses amis sont des vampires mais, au fur et à mesure de l'avancement de la série, les antagonistes sont de plus en plus diversifiés[réf. nécessaire]. Les enquêtes de détective, les combats (à mains nues ou à l'arme blanche) et l'utilisation de la magie sont des éléments récurrents des épisodes de la série.
Inspiration
modifierDurant la première saison de la série, le créateur Joss Whedon l'a décrit comme étant « une rencontre entre Angela, 15 ans et X-Files »[61], soit un mélange des angoisses de l'adolescence et de surnaturel. Il a également cité le film La Nuit de la comète comme une influence majeure[62] et reconnu que deux personnages de l'univers des X-Men avaient influencé celui de Buffy Summers : Kitty Pryde et Cyclope, alias Scott Summers (ce qui explique son patronyme)[63]. De manière générale, il a toujours voulu se servir du cliché des films d'épouvante, où la jeune fille blonde se fait assassiner par une créature, afin de l'inverser, pour que ce soit la jeune fille blonde qui règle son compte au monstre[9]. La série parodie de nombreux éléments utilisés dans les films et les romans d'horreur et les clins d'œil au folklore et à la mythologie propres à ce cinéma et à cette littérature y sont fréquents[64].
Épisodes
modifierLa première saison compte douze épisodes, alors que les saisons 2 à 7 en comptent vingt-deux chacune. La série comporte donc au total 144 épisodes d'une durée d'environ 40 minutes (excepté l'épisode Que le spectacle commence qui dure presque 50 minutes).
Saisons | Nombre d'épisodes |
Diffusion originale | Chaîne d'origine | ||
---|---|---|---|---|---|
Début de saison | Fin de saison | ||||
1 | 12 | The WB | |||
2 | 22 | ||||
3 | [note 1] | ||||
4 | |||||
5 | |||||
6 | UPN | ||||
7 |
Thèmes et analyses
modifierUn parcours initiatique
modifierEnfants, adolescents, adultes
modifierBuffy contre les vampires peut être lu comme la métaphore du passage de l'adolescence à l'âge adulte et des conflits qu'il suscite. Le romancier et essayiste Martin Winckler, auteur de nombreuses analyses sur les séries télévisées, présente Buffy comme « l'épopée d'un groupe d'adolescents face aux démons de la vie »[65].
Joss Whedon a expliqué qu'un des thèmes majeurs de sa série était l'incompréhension des adultes à l'égard des adolescents. Il s'appuie notamment sur un passage de l'épisode Bienvenue à Sunnydale 2/2, où Joyce, la mère de Buffy interdit à sa fille de sortir le soir, pensant que l'adolescente veut s'amuser. L'adulte, persuadée d'incarner la raison et la responsabilité, prétend savoir ce que pense Buffy : « Si tu ne sors pas, ce ne sera pas la fin du monde ». Selon Whedon, cette phrase est prononcée par Joyce sur un mode ironique, mais il s'avère que c'est ce que pensent réellement les adolescents[5]. Pour lui, ce dialogue « symbolise le message de la série, à savoir qu'il est difficile d'être un adolescent » incompris des adultes. Toujours selon Whedon, la fin de la scène, où Buffy cherche son matériel de Tueuse, caché dans le fond secret d'un coffre, sous ses affaires et jouets d'enfance, est une « métaphore visuelle » de ce qu'on ressent quand on est jeune[5].
La métaphore est un moyen souvent utilisé dans la série pour évoquer les divers problèmes que peuvent rencontrer les adolescents ou les jeunes adultes. Dans la série, ces problèmes prennent l'apparence du surnaturel : une mère trop possessive qui veut régenter la vie de sa fille (Sortilèges), un beau-père dont l'apparence débonnaire cache en réalité un monstre sans cœur (Le Fiancé), une jeune lesbienne craignant d'être rejetée à cause de son orientation sexuelle (Les Liens du sang), un petit ami qui devient une tout autre personne après la première relation sexuelle (Innocence), la drogue (Dépendance)[17]. Pour Robert Bianco, journaliste à USA Today, les monstres de la série sont la métaphore des problèmes que chaque être humain rencontre dans la vie, ces problèmes prennent à nos yeux une apparence monstrueuse et nous voyons ceux qui en sont la cause comme des monstres[66].
Responsabilités et engagement
modifierBuffy doit lutter constamment entre son devoir de Tueuse de vampires et toutes les contraintes et les sacrifices que cela implique, notamment au niveau de sa vie sociale. Pour le professeur de philosophie Sandra Laugier, son obstination à mettre son devoir au-dessus de tout la place dans une morale kantienne[67]. Pour Scott Stroud, Buffy est continuellement déchirée entre son devoir et ses désirs. Le point culminant de cette déchirure est atteint lorsqu'elle accepte de sacrifier sa vie à la place de sa sœur pour sauver le monde. Cependant, ce n'est que lors de la saison suivante qu'elle fait totalement face à ses responsabilités envers ses proches et la communauté, en continuant ses activités de Tueuse malgré son manque de motivation et en accomplissant à côté un travail ingrat afin de pourvoir aux besoins de son foyer[68].
Buffy exprime au cours de la série son désir d'avoir une vie simple et ordinaire et qu'être Tueuse ne lui apporte que des ennuis. Pendant très longtemps, elle voit sa mission comme une corvée imposée. Pendant la saison 2 (Kendra, partie 2), Kendra, également Tueuse, lui explique qu'il ne s'agit pas juste d'un travail, cela fait partie de leur identité. Ainsi, Kendra voit au départ sa mission de Tueuse comme sacrée à accomplir pour le bien de tous. Elle refoule ses émotions pensant qu'elles ne peuvent que l'empêcher de réaliser correctement sa destinée. C'est en voyant Buffy se battre pour sauver ceux qu'elle aime qu'elle découvre qu'être une Tueuse est avant tout une partie de son identité profonde et elle essaie de faire comprendre cela à Buffy.
Aussi, Buffy découvre au fil des épisodes deux facettes qui l'habite : la Tueuse et l'être humain. Au cours de la série elle apprend parfois à censurer cette humanité pour parvenir à faire des choix qui selon elle s'imposent, comme elle l'explique à Alex et Willow lorsque se pose la question de tuer leur ancienne amie Anya, redevenue un démon vengeur.
Faith, la troisième Tueuse évoluant dans la série, voit sa mission comme un jeu qui lui donne tous les droits. Elle sauve le monde, elle peut donc se permettre d'être au-dessus de la masse, au-dessus des lois. Sa philosophie de vie est (« Tu vois, tu veux, tu prends »), qu'elle applique aussi bien à sa vie de tous les jours qu'à sa vie de Tueuse. Un temps séduite par cette manière de vivre, Buffy finit par se rendre compte avant Faith qu'une Tueuse est censée se montrer garante d'un certain ordre moral, même si sa mission primaire est de tuer.
Homosexualité
modifierLes scénaristes et producteurs de la série ont pris le parti, avec les personnages de Tara et Willow puis de Kennedy, de mettre en scène des couples de femmes lesbiennes ou bisexuelles sans faire de leur orientation sexuelle un sujet prépondérant. En effet ce fut le premier assumé à la télévision sans volonté de créer une émulation chez le spectateur[pas clair].Le sujet est abordé de manière simple, sans chercher à briser un tabou ou d'en faire un acte de marketing[à vérifier] [69].
Une série féministe
modifierLutte contre des figures patriarcales
modifierLa série est placée sous le signe de la lutte contre ce qui est couramment appelé par les féministes et les chercheurs en sciences humaines le système patriarcal ; ainsi de par la puissance accordée aux femmes certains hommes y ont même vu de la misandrie à cause du portrait assez peu flatteur que l'on accorde aux hommes dans la série. Dans la série, Buffy ou ses amis rejettent à un moment ou un autre les figures d'autorité les entourant, que ce soit les principaux du lycée (le Principal Flutie, le Principal Snyder), les Observateurs (Rupert Giles, Wesley Wyndam-Pryce), le Maire Richard Wilkins III, le beau-père Ted, la mère de Buffy Joyce Summers ou les parents en général. Toutes ces figures d'autorité se retrouvent rejetées, font l'objet d'un affrontement. Si Buffy présente aussi l'histoire d'adolescents qui s'apprêtent à devenir adultes, cette étape passe par l’opposition aux figures patriarcales, et donc par l'émancipation, l'affranchissement vis-à-vis de toute autorité.
Le pouvoir féminin
modifierLe pouvoir féminin est exprimé par le fait que l'habituelle blonde est ici l'héroïne de la série, Buffy, avec une force hors du commun et un instinct très fort. Cette force physique est complétée par sa force morale qui lui permet de combattre les antagonistes qui deviennent de plus en plus forts, au fur et à mesure des saisons. C'est surtout une évolution des personnages principaux qui est importante dans cette série :
- Buffy Summers est l'héroïne de la série, la Tueuse de vampires. Elle n'est pas infaillible, elle apprend de ses erreurs et c'est ainsi qu'elle arrive à vaincre ses démons. Cela fait aussi partie du pouvoir féminin, c'est une force morale qui permet de dépasser les échecs pour en faire une force ;
- Cordelia Chase a un physique très attractif et une personnalité forte. Au début de la première saison, elle se soucie beaucoup de l'avis d'autrui et de son apparence. Sans changer son apparence, elle apprend à avoir plus confiance en elle et à son propre jugement ; elle s'affirme en tant que femme ;
- Willow Rosenberg est, dans la première saison, considérée comme une intellectuelle ringarde, qu'on pourrait notifier de geek, elle est timide et se laisse « marcher dessus ». Grâce à l'aide de ses amis Buffy et Alex, par la suite Oz et Tara et le combat des démons, elle va avoir de plus en plus confiance en elle. Il y a aussi le fait qu'elle devienne une sorcière très puissante, en apprenant et en puisant dans sa force intérieure. Ces pouvoirs de sorcellerie peuvent être une métaphore du fait qu'elle a réussi à puiser sa force intérieure féminine ;
- Tara Maclay apparaît à partir de la quatrième saison. Au début, c'est une incarnation de la féminité par son physique, son attitude, mais aussi son côté fragile. Elle évolue aussi au long des saisons pour devenir une femme plus forte et s'émancipe des valeurs patriarcales familiales. Elle assume aussi sa sexualité et son amour ;
- Anya Jenkins est présentée comme la féministe brute qui souhaite uniquement faire souffrir les hommes qui font du mal aux femmes. Elle pense que les femmes sont supérieures aux hommes et a du mal avec les relations « humaines » (en sachant que c'était un démon vengeur pendant plusieurs années). Sa rencontre avec Alex lui apprend le pouvoir de l'amour, ce qui l'adoucit ;
- Joyce Summers, la mère de Buffy, élève ses filles seule après avoir divorcé. Le père n'apparait que quatre fois dans la série, et n'est qu'un fantasme lors de sa dernière apparition (saison 6, épisode 17). Joyce n'est pas un personnage féministe à proprement parler, mais le poids des charges qui lui incombent en tant que mêre célibataire est révélé après sa mort, lorsque Buffy doit faire face aux difficultés qu'impliquent la prise en charge d'un foyer et la responsabilité de sa sœur cadette.
Le pouvoir féminin exprimé dans la série est donc la force d'évolution, de combat face aux stéréotypes et de trouver sa voie. Cela n'est pas très différent du pouvoir masculin, mais c'était l'une des premières séries diffusées à l'international qui montrait ces évolutions et la liberté totale de la femme.
Pour le romancier Tristan Garcia, « Buffy, c'est l'émergence d'une des premières figures féminines autonomes » qui assume pleinement sa féminité[67]. Pour Matt Roush, de TV Guide, la série tout entière est une allégorie du féminisme[66].
Féminité et masculinité
modifierLe rôle traditionnel de l'homme en tant que guerrier et celui de la femme en tant que celle qui doit assurer ses arrières est inversé dans cette série, au nom d'une certaine conception de l'égalité des sexes, la femme y devient le sexe fort et l'homme le sexe faible. C'est cette inversion des rôles qui fascine les adolescents, ce qui explique le succès de la série auprès d'eux ; la virilité est ici féminine, la femme y est toute-puissante, elle tue, échafaude des plans retors pour prendre le pouvoir, tandis qu'une partie des personnages masculins sont maladroits, timides et émotifs, fascinés par la puissance de ces femmes, et comptent sur le courage de ces guerrières pour s'en sortir.
Néanmoins, Vivian Sobchak, doyenne de l'UCLA School of Theater, Film and Television, n'est pas d'accord avec ce point, trouvant que la série, même si elle traite principalement de la condition actuelle de la femme, porte également un regard positif sur les hommes, les représentant dans toute leur diversité, avec leurs forces et leurs faiblesses, ce qui permet aux téléspectateurs de s'identifier à eux[66].
Les premières minutes de la série montrent que l'homme peut être la victime, alors que la jeune femme blonde en apparence fragile, que tout spectateur pense vulnérable, est le prédateur. Le dernier épisode de la série est une réponse à cette première scène. En effet la tirade de Buffy aux Tueuses potentielles explique que le pouvoir qui lui a été accordé vient du bon vouloir d'hommes, ce qui renvoie à l'idée que les hommes ont volé ou se sont approprié un pouvoir qui ne leur appartenait qu'en partie. Buffy pousse les Tueuses potentielles à se révolter et à reprendre ce pouvoir qui leur revient[70],[71],[72].
La rédemption
modifierLe thème de la rédemption est un thème régulièrement exploité au cours de la série, à tel point que le premier épisode de la dernière saison porte ce titre en version française. Dans les religions, la rédemption est le rachat des pêchés pour la purification de l'âme. En revanche, dans Buffy, ce thème exploite plutôt les remords et la culpabilité des personnages face aux mauvaises actions qu'ils ont commises dans leur passé et les moyens qu'ils mettent en œuvre pour se faire pardonner. Les trois principaux exemples de rédemption à travers la série sont celles respectivement d'Angel, Spike et Willow Rosenberg.
Angel est en effet un vampire doté d'une âme à la suite d'une malédiction, afin d'expier par le remords les crimes qu'il a commis en tant que « méchant » vampire. Dans Buffy, Angel apparaît pour la première fois après avoir effectué sa rédemption. Malheureusement, il redevient Angelus, le versant maléfique d'Angel, après sa première nuit d'amour avec la Tueuse (saison 2). Le vampire récupère son âme et décide de quitter Buffy (saison 3). Ce thème est par la suite encore plus exploité dans la série dérivée Angel dont il est le héros.
Spike est présenté au cours de la saison 2 comme un vampire aux idées maléfiques pour qui la rédemption n'a aucun intérêt. Cependant, au cours de la saison 4, une puce, implantée dans son cerveau par l'Initiative l'empêche de faire du mal à un être humain. Dès lors, sa rédemption commence et se déroule sur les trois dernières saisons de la série, puis également dans Angel, la série dérivée, lors de sa dernière saison. C'est son amour pour Buffy qui lui permet de se repentir une première fois. Mais les deux amants rompent et, désespéré, il quitte Sunnydale pour récupérer son âme (saison 6). Sur l'ensemble de la saison 7, son repentir apparaît comme complet, après être passé notamment par la folie et s'être confronté à Robin Wood, le fils d'une des deux Tueuses qu'il a tuées. Dans le dernier épisode de Buffy, Spike se sacrifie pour sauver le monde, achevant ainsi son parcours de rédemption[73], avant d'être ressuscité dans la série Angel.
L'évolution de Willow est bien plus complète et se conclut par une rédemption moins complexe que celles des deux vampires. Au cours de la saison 6, la jeune femme tombe en effet dans l'enfer de la dépendance à la magie, comparaison avec la drogue dans le monde réel. Sa guérison débute après que Tara a rompu avec elle et que son attitude irresponsable a failli tuer Dawn. Elle est longue et délicate et Willow doit dire adieu à son amie Amy. La sorcière parvient finalement à redevenir une jeune femme normale qui n'abuse pas de la magie. Néanmoins, elle fait une rechute lors de l'assassinat de Tara et devient l'espace de quelques épisodes Dark Willow. Durant ce laps de temps, elle tue Warren et tente de provoquer la fin du monde. Alex la ramène à la raison juste à temps, mais Willow a du mal à se remettre du meurtre qu'elle a commis. Sa rédemption passe par la culpabilité, l'exil en Angleterre, en compagnie de Giles, par la peur d'affronter ses amis, puis par un retour à la vie normale. Lors de son premier baiser avec Kennedy, la culpabilité de trahir la mémoire de Tara reprend néanmoins le dessus. Là encore c'est l'amour qui permet la rédemption de ce personnage tourmenté. Mais Willow reste à jamais fragile à cause de la magie.
En conclusion, la rédemption est un thème abordé sous trois aspects différents tout au long de la série. Compliquée pour les personnages, cette rédemption est toujours facilitée par la présence de l'amour dans la vie des différents protagonistes en quête du pardon.
L'Autre
modifierDans l'imaginaire américain, le vampire est souvent une représentation des minorités ethniques, de l'Autre, mais pour Rhonda Wilcox, spécialiste universitaire de la série, Buffy nous démontre que l'Autre c'est nous-mêmes, l'héroïne de la série étant par ailleurs la première à entretenir des relations amoureuses avec des vampires malgré son rôle de Tueuse[67].
La série démontre aussi comment la présence de l'Autre peut être essentielle dans la vie. Jusqu'à présent, les Tueuses étaient toujours solitaires et n'avaient que des relations professionnelles avec leurs Observateurs. Cela les menait souvent à une mort prématurée. Buffy a des amis, une famille, un Observateur avec qui elle entretient une relation père/fille, des petits amis. Des gens qui souvent lui apportent l'aide physique ou intellectuelle qui pourrait lui manquer pour vaincre. Son entourage est aussi une raison perpétuelle de lutter sans baisser les bras, elle ne se bat pas que pour sauver des inconnus, elle se bat aussi pour permettre à des gens qu'elle aime, qu'elle connaît, de continuer à vivre dans un monde qu'elle voudrait plus paisible. Ses amis sont sa raison de se battre, de survivre.
Comme parfait contre-exemple de cela, il y a les personnages de Kendra et Faith, autres Tueuses apparues dans la série, qui constituent des sortes de miroirs mettant en avant à quel point Buffy est une Tueuse s'éloignant de la figure traditionnelle de ces personnages. Kendra et Faith accentuent la spécificité, le côté unique de Buffy, en forçant le trait sous deux aspects différents, à travers deux figures opposées : si Kendra représente une Tueuse soumise à une autorité et des règles très strictes, au point même, peut-être d'étouffer sa personnalité, Faith représente le rejet de toute forme d'autorité et de toute règle, soit une Tueuse ingérable et incontrôlable, faisant peu de cas de l'autorité ou des ordres des Observateurs. Elles représentent ce que Buffy aurait pu être sans son entourage. Cela prouve donc que finalement, la solitude rituelle qui caractérise les Tueuses depuis la nuit des temps peut se révéler être leur plus grande faiblesse.
Mythes californiens
modifierBoy Tonkin, dans le chapitre « Entropy as demon » de Reading the Vampire Slayer, souligne le parallèle entre le sous-sol californien, théâtre de la subduction de la plaque pacifique sous la plaque nord-américaine et la plaque Juan de Fuca, et la Bouche de l'Enfer située sous la bibliothèque du lycée, portail entre les mondes humain et démoniaque[74]. De même, il note le lien entre la Moisson évoquée dans l'épisode du même nom, censée se produire « une fois par siècle » et les inondations majeures en Californie, qui se produisent elles aussi tous les cent ans[75]. Enfin, Tonkin remarque le rapport entre les attaques d'ours, cougars et meutes de coyotes et les attaques de loup-garous ainsi que la meute dévorant le principal Flutie dans l'épisode Les Hyènes de la série[76].
DVD et produits dérivés
modifierBuffy contre les vampires a été commercialisée en DVD et a donné naissance à une large gamme de produits, officiels ou non, et notamment une série dérivée, des romans, des comics et des jeux vidéo. Le succès de la série a entraîné la création du terme Buffyverse pour désigner l'univers fictif dans lequel les histoires relatives à Buffy prennent place[77].
DVD
modifierSaison | Date de sortie | Contenu | |
---|---|---|---|
Zone 1 | Zone 2 | ||
1 | Voir Saison 1 de Buffy contre les vampires | ||
2 | Voir Saison 2 de Buffy contre les vampires | ||
3 | Voir Saison 3 de Buffy contre les vampires | ||
4 | Voir Saison 4 de Buffy contre les vampires | ||
5 | Voir Saison 5 de Buffy contre les vampires | ||
6 | Voir Saison 6 de Buffy contre les vampires | ||
7 | Voir Saison 7 de Buffy contre les vampires | ||
Intégrale | Reprend l'intégralité des sept saisons dans un coffret |
Série dérivée et projets abandonnés
modifierAprès la saison 3 de Buffy contre les vampires, les personnages d'Angel, Cordelia et Wesley quittent Sunnydale pour Los Angeles. La série Angel, créée par Joss Whedon et David Greenwalt, raconte leur histoire. Lors de la cinquième et dernière saison de cette série, les personnages de Spike et Harmony rejoignent également le générique et plusieurs des personnages principaux de la série Buffy font de brèves apparitions dans Angel, notamment Buffy elle-même, Willow, Faith, Oz et Andrew. De son côté, le personnage d'Angel continue lui aussi à apparaître occasionnellement dans Buffy.
Pour pallier la fin de la série principale, plusieurs productions furent envisagées pour poursuivre l'exploitation du Buffyverse, l'univers établi dans la série télévisée. On envisagea par exemple un téléfilm sur le personnage de Spike, l'un des personnages les plus populaires de la série[78]. On pensa également à lancer une série ou un téléfilm focalisé sur le personnage de Rupert Giles, qui se serait appelé Ripper (soit le surnom de Giles utilisé dans ses jeunes années, et qui fait référence au côté sombre du personnage)[79]. Enfin, on envisagea de lancer éventuellement un spin-off autour du personnage de Dawn, projet écarté faute à un personnage peu apprécié des fans, ou un spin-off autour du personnage de Faith. Mais dans ce cas précis, c'est l'actrice Eliza Dushku elle-même qui refusa cette idée, préférant se lancer dans d'autres séries et d'autres rôles[80]. Aucun de ces projets, quel que soit leur état d'avancement, n'aboutit sur quelque chose de concret et furent abandonnés les uns après les autres. Joss Whedon, interrogé à ce sujet lors d'un panel au Comic-Con de San Diego en 2011, a indiqué ne plus vouloir y faire référence ou en parler.
Le 21 juillet 2018, Fox 21 Television Studios annonce qu'un spin-off de Buffy contre les vampires est en développement. La nouvelle Tueuse de vampires sera interprétée par une actrice afro-américaine[81]. Il sera écrit en partie par Monica Owusu-Breen (en)[82] et sera basé sur les aventures d'une nouvelle Tueuse[83]. En août 2022, la productrice exécutive Gail Berman a annoncé que la série était mise « en pause » indéfiniment. En janvier 2024, Dolly Parton a déclaré que les producteurs travaillaient toujours sur le redémarrage et le « réorganisaient »[84].
Série audio : Slayers : A Buffyverse Story
modifierEn septembre 2023, une série audio intitulée Slayers : A Buffyverse Story a été annoncée. Elle est sortie le 12 octobre 2023. La série se déroule 20 ans après les événements de la finale de la série et l'histoire est centrée sur le personnage de Spike (James Marsters). Charisma Carpenter, Anthony Head, Juliet Landau, Emma Caulfield, Amber Benson, James C. Leary et Danny Strong reprennent également leur rôle. La série a été écrite par Benson et Christopher Golden et réalisée par Benson, Golden et Kc Wayland.
Comics
modifierParmi les comics de Buffy contre les vampires, certains sont des réécritures des épisodes de la série ; d'autres approfondissent l'histoire de personnages ; enfin, Buffy contre les vampires, Saison huit et les quatre saisons suivantes sont dans la continuité de la série télévisée, tout comme Angel: After the Fall est dans la continuité d’Angel. Toujours dans cette même continuité, Willow, Spike et Faith sont également mis à l'honneur dans Willow : Wonderland, Spike : Un sombre refuge et Angel & Faith.
Le comic Fray présente les aventures d'une Tueuse du futur. Ce comics exploite le même univers fictionnel dans un contexte futuriste, et une des armes apparues dans cette série, la Faux, réapparaît dans la saison 7 de Buffy.
Chez Dark Horse Comics
modifier- 2007-2011 : Buffy contre les vampires, Saison huit
- 2011-2013 : Buffy contre les vampires, Saison neuf
- 2011-2013 : Angel & Faith
- 2012-2013 : Spike: A Dark Place
- 2012-2013 : Willow: Wonderland
- 2014-2016 : Buffy contre les vampires, Saison dix
- 2014-2016 : Angel & Faith
- 2016-2018 : Buffy contre les vampires, Saison onze
- 2017 : Angel Season Eleven
- 2018 : Giles Season Eleven
- 2018 : Buffy contre les vampires, Saison douze
Chez BOOM! Studios
modifierBOOM! Studios détient la license des comics du buffyverse depuis 2019.
Buffy contre les vampires (2019)
modifierDans ce reboot la série est transposée en 2019, avec les mêmes personnages. Les différences les plus notables sont qu'Anya tient la boutique de magie de la ville ; Jenny Calendar est déjà en couple avec Rupert Giles et possède des pouvoirs magiques de sorcellerie ; Willow a déjà conscience d'être lesbienne et l'assume totalement ; et Joyce Summers partage sa vie avec un certain Eric.
La série a été publiée en 9 tomes en France par Panini Comics entre 2020 et 2023.
Angel + Spike
modifierAngel, renommée Angel + Spike à partir de l'épisode 9, est un spin-off de Buffy contre les vampires (2019). La série n'est pas publiée en France.
La Bouche de l'enfer
modifierLes deux séries se croisent dans une mini-série évenement de 5 épisodes. Elle a été publiée par Panini Comics en France.
Willow
modifierWillow est un spin-off de 5 épisodes de Buffy contre les vampires (2019) qui suit le voyage du personnage éponyme hors de Sunnydale. Il fait suite aux évenements de La Bouche de l'enfer. La série n'est pas publiée en France.
Anthologies
modifierChosen Ones (2019) et Every Generation (2020) sont deux romans graphiques d'anthologie se déroulant dans l'univers de la série de comics Buffy contre les vampires (2019). Les livres ne sont pas publiés en France.
Buffy the Last Vampire Slayer
modifierUne mini-série de 4 épisodes située dans un futur alternatif à la série télévisée originale est sortie en 2021. Elle est suivie d'un épisode spécial en mars 2023 puis d'une mini-série du même nom en 2023. Ces comics sont indépendants des autres reboots, ils ne sont pas publiés en France.
Angel (2022)
modifierCe reboot est une version alternative de la série Angel, sans continuité avec elle ni avec les autres reboots de BOOM! Studios.
The Vampire Slayer
modifierThe Vampire slayer se situe dans un univers alternatif qui croise les évènements de La Bouche de l'Enfer. La série est publiée aux Etats-Unis depuis 2022 et n'est pas encore publié en France[85].
Legacy Edition
modifierBOOM! Studios annonce la sortie d'une nouvelle collection, qui regroupe et réédite d'anciens comics Buffy qui ne sont plus disponibles, ou difficilement trouvables. La collection est Buffy The Vampire Slayer: Legacy Edition.
Romans
modifierParmi les romans et nouvelles de Buffy contre les vampires, on peut noter des novellisations d'épisodes ainsi que des histoires écrites par des personnes non membres de l'équipe de création de la série. Ces histoires ne sont généralement pas considérées comme canoniques et sont supposées se passer dans un monde alternatif, sur le principe des fanfictions.
Projet particulier
modifierEn octobre 2007, la femme de lettres Chloé Delaume publie La nuit je suis Buffy Summers, expérimentation littéraire et tentative de livre-jeu créé à partir de l'univers de la série Buffy contre les vampires.
Jeux vidéo
modifierSix jeux vidéo reprennent l'univers de Buffy contre les vampires. Bien que la plupart des acteurs leur aient prêté leurs voix, ces jeux ne sont pas considérés comme faisant partie du canon.
- Buffy contre les vampires développé par GameBrains, édité par Fox Interactive et distribué par THQ sur Game Boy Color en 2000.
- Buffy contre les vampires développé par The Collective, édité par Fox Interactive et distribué par Electronic Arts sur Xbox en 2002.
- Buffy contre les vampires : La Colère de Darkhul développé par Natsume, édité par Fox Interactive et distribué par THQ sur Game Boy Advance en 2003.
- Buffy contre les vampires : Chaos Bleeds développé par Eurocom, édité par Fox Interactive et distribué par Vivendi Universal Games sur GameCube, PlayStation 2 et Xbox en 2003.
- Buffy contre les vampires : The Quest for Oz développé par Indiagames et édité par Fox Interactive sur téléphone portable en 2004.
- Buffy contre les vampires : Sacrifice développé par Beast Studios et édité par 505 Games sur Nintendo DS en 2009.
Jeux de rôle
modifierUn jeu de rôle basé sur la série est sorti en 2002. C'est à cette occasion que Joss Whedon a révélé le nom de famille de Faith, Lehane.
Jeu de société
modifier- Buffy the Vampire Slayer - The Game est un jeu de plateau édité par Hasbro et MB en 2000.
- Buffy contre les vampires - Menace sur Sunnydale est jeu de plateau édité par Tilsit en 2001.
- Buffy the Vampire Slayer - Chess Set est un jeu d’échecs édité par Trademark Toys Ltd en 2001.
- Buffy contre les vampires - Action Quizz est un jeu de plateau édité par Tilsit en 2003.
- Top Trumps - Buffy the Vampire Slayer est un jeu de cartes édité par Winning Moves en 2003.
- Buffy the Vampire Slayer - The Board Game est un jeu de plateau édité par Jasco Games en 2016.
- Legendary - Buffy the Vampire Slayer est un jeu de plateau édité par Upper Deck en 2017.
- Buffy the Vampire Slayer - The Board Game: Friends & Frenemies est une extension pour le jeu de plateau éditée par Jasco Games en 2018.
Jeux de cartes à collectionner
modifierLe jeu de cartes à jouer Buffy contre les vampires est sorti en 2001. En janvier 2004, Score Entertainment a annoncé qu'il ne possédait plus les droits d'exploitation et donc qu'aucune extension ne verrait le jour.
Accueil
modifierAudiences
modifierSaisons | Nombre
d'épisodes |
Jour et heure
de diffusion |
Diffusion originale sur The WB & UPN | Année | Audience (en millions) | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
États-Unis | France (M6) | |||||||
Début de saison | Fin de saison | Moyenne
(rediffusions incluses) |
Moyenne | |||||
1 | 12 | Lundi à 21 h (Sur le réseau The WB) |
10 mars 1997 | 02 juin 1997 | 1997 | 3,7[86] | ||
2 | 22 | Lundi à 21 h (jusqu'au 19 janvier 1998) Mardi à 20 h |
15 septembre 1997 | 19 mai 1998 | 1997-1998 | 5,2[86] | ||
3 | 22 | Mardi à 20 h | 29 septembre 1998 | 19 juillet 1999 | 1998-1999 | 5,3[87] | Plus basse : 2,7
Plus haute : 3,6 [88] (sans rediffusions) | |
4 | 22 | Mardi à 20 h | 05 octobre 1999 | 23 mai 2000 | 1999-2000 | 5,1[86] | ||
5 | 22 | Mardi à 20 h | 26 septembre 2000 | 22 mai 2001 | 2000-2001 | 4,6
(5,2 sans rediffusions)[89] |
||
6 | 22 | Mardi à 20 h (Sur le réseau UPN) |
2 octobre 2001 | 21 mai 2002 | 2001-2002 | 4,3
(5,4 sans rediffusions)[90] |
||
7 | 22 | Mardi à 20 h | 24 septembre 2002 | 20 mai 2003 | 2002-2003 | 3,9
(4,4 sans rediffusions)[91] |
Récompenses
modifierLa série a gagné de nombreuses récompenses, notamment les Saturn Awards[92] de la meilleure série télévisée en 1998, 2001 et 2002 et de la meilleure actrice de télévision pour Sarah Michelle Gellar en 1999, l'Emmy Award[2] de la meilleure musique originale en 1998 pour les compositions de Christophe Beck, et les SFX Awards de la meilleure série télévisée en 2004 et des meilleurs acteur et actrice de télévision pour les interprétations de James Marsters et Sarah Michelle Gellar en 2002 et 2004.
Impact
modifierMonde universitaire
modifierBuffy a attiré l'intérêt de spécialistes universitaires de la culture populaire dans le cadre de leurs études sur ce sujet et la série a été incluse comme sujet d'étude littéraire et d'analyse[93]. La National Public Radio a décrit Buffy comme étant « tout spécialement suivie dans les milieux académiques, certains d'entre eux ayant revendiqué le fait de se consacrer à ce qu'ils appellent les Buffy Studies. »[94] Bien que n'étant pas pleinement reconnue comme une discipline distincte, le terme de Buffy Studies est communément utilisé parmi les spécialistes universitaires de travaux sur la série[95].
Mais ces études ont également leurs détracteurs comme l'a noté Jes Battis, auteur de travaux sur la série, remarquant que les études sur Buffy rencontrent « un certain dédain à l'intérieur des halls universitaires »[96]. En dépit de cela, la série a entraîné la publication d'une vingtaine de livres et de centaines d'articles étudiant ses thèmes à travers différentes perspectives, et notamment la sociologie, le langage, la psychologie, la philosophie et les études sur le féminisme[97]. En 2012, le webzine Slate a estimé que Buffy était la série télévisée qui avait engendré le plus d'études académiques à son sujet[98].
Fandom
modifierLa popularité de Buffy a conduit à la création de nombreux sites web de fans, de forums de discussions sur la série, de nombreuses fanfictions et même de conventions organisées par des fans et dans lesquelles sont invités des membres du casting et de l'équipe. Pendant toute sa diffusion, la série a été la plus populaire des chaînes The WB et UPN avec une audience constituée en majorité d'adolescents et de 20-29 ans mais incluant également un pourcentage non négligeable de téléspectateurs de 30 ans et plus[99].
La popularité de la série a donné naissance à toute une industrie de produits dérivés, à la création d'objets à l'effigie de la série et à un magazine spécialisé. L'activité sur les sites web consacrés à la série a été intense sur toute la période de sa diffusion, la série étant par exemple celle ayant généré le plus de trafic Internet et de buzz en 1999, et perdure encore plusieurs années après son arrêt[99].
Culture populaire
modifierLa série se réfère à de nombreux éléments propres au cinéma et à la littérature d'horreur mais fait aussi de nombreux emprunts aux contes de fées et à la science-fiction. Les dialogues entre les personnages comportent souvent des clins d'œil à la culture populaire, la plupart du temps sur un mode humoristique. La culture geek forme même le cœur des dialogues du Trio[100].
La série est par ailleurs créditée pour avoir créé son propre argot, le Slayer Slang, constitué de mot-valises dont une partie fait parfois référence à un élément de la culture populaire[100]. La plupart du temps, le Slayer Slang est toutefois un simple mélange ou une association entre deux mots pour en créer un troisième, voire une expression créée de toutes pièces[101].
À la suite de son succès, la série est à son tour devenue le sujet de parodies et de clins d'œil, notamment dans des émissions télévisées et d'autres séries télévisées, mais aussi dans quelques films, jeux vidéo ou comics[102]. Elle est par exemple parodiée dans un épisode de la série Le Loup-garou du campus intitulé Muffy contre les loups-garous (Muffy the Werewolf Slayer), et un clin d’œil discret dans la même série est fait à l'épisode La Soirée de Sadie Hawkins (une soirée du même nom étant également organisée dans le lycée du protagoniste dont la mère, Sally Dawkins, possède un nom paronymique).
Télévision
modifierBuffy a marqué la télévision par sa mythologie complexe et le travail d'écriture fourni par l'équipe de scénaristes au niveau des arcs narratifs[103]. Elle est ainsi devenue une référence culturelle et d'autres séries citent le nom de la Tueuse de Vampire, notamment Farscape et True Blood. Les créateurs des séries Dead Like Me et Doctor Who ont, entre autres, reconnu l'influence de Buffy sur leur travail. Ainsi, Bryan Fuller, créateur de Dead Like Me, a dit que « Buffy a démontré que de jeunes femmes pouvaient être dans des situations à la fois fantastiques et réalistes, et au lieu de cantonner les femmes au rôle de faire-valoir, la série les a placées au centre de l'action. »[104] Russell T Davies, producteur de Doctor Who, a quant à lui affirmé que « Buffy a prouvé au monde entier, et à l'ensemble de la profession, qu'écrire sur des monstres, des démons et la fin du monde n'était pas un travail d'écrivaillon, que cela pouvait égaler ce qui se faisait de mieux. Joss Whedon a élevé la barre pour chaque scénariste, non seulement les scénaristes de genre mais chacun d'entre nous »[105]. Buffy a également « substantiellement influencé » la série Supernatural[106], ainsi que les séries Roswell, Smallville et Charmed[107].
Pour Matt Roush, du magazine TV Guide, la série a élargi le champ narratif habituel grâce à sa mythologie très dense qui oblige le téléspectateur à s'y plonger entièrement pour pouvoir la saisir dans son ensemble, et a en cela inspiré des séries telles que Alias et 24 heures chrono[66]. Et Stephanie Zacharek, du Village Voice, compare la série aux pièces de Shakespeare pour sa « profondeur émotionnelle » et estime qu'elle a été le « signe annonciateur de l'âge d'or des séries télévisées »[108].
Le magazine Empire place la série en 2e position de son classement des 50 meilleures séries télévisées de tous les temps[109] alors que le magazine Entertainment Weekly la place en 8e position de son classement des 100 meilleures séries télévisées de tous les temps établi en 2013[110]. La série est également présente dans la liste des 50 meilleures émissions télévisées de tous les temps du magazine TV Guide[111] ainsi que dans celle des 100 meilleures émissions télévisées de tous les temps du Time Magazine[112].
D'autre part, de nombreux scénaristes de Buffy ont par la suite travaillé sur d'autres séries télévisées. David Fury a ainsi participé à Lost et 24 heures chrono, Steven S. DeKnight a participé à Smallville et Daredevil et a créé Spartacus, Jane Espenson a participé à Battlestar Galactica et à Once Upon a Time, Drew Goddard à Alias et Lost, Doug Petrie aux Experts et à Daredevil, et Marti Noxon à Grey's Anatomy et à Mad Men.
Notes et références
modifierNotes
modifier- La diffusion originale de la troisième saison a été affectée par la fusillade de Columbine, deux épisodes mettant en scène des violences en milieu scolaire ont été diffusés en décalé. La diffusion s'est faite jusqu'au avec l'épisode 21. L'épisode 22 a ensuite été diffusé le et l'épisode 18, le .
Références
modifier- (en) Matthew Wahoske, « Nielsen Ratings for Buffy the Vampire Slayer, Angel, and Firefly », Insightbb.com (consulté le )
- (en) « Primetime Emmy® Award Database », emmys.com
- (en) Brian Dillard, « Buffy the Vampire Slayer TV Series », Allmovie « wildly influential cult hit »
- (en) Richard Harrington, « Joss Whedon's New Frontier », The Washington Post, « One of the best, most influential, genre-defining television series in decades ».
- Intégrale de la saison 1 de Buffy contre les vampires en DVD, disque 1, commentaire audio par Joss Whedon de l'épisode Bienvenue à Sunnydale.
- Épisode Rouge passion, 19e épisode de la sixième saison de la série Buffy contre les vampires. Diffusé pour la première fois le mai 2002 sur la chaîne UPN. Autres crédits : Steven S. DeKnight (scénariste), Michael Gershman (réalisateur).
- Intégrale de la saison 4 de Buffy contre les vampires en DVD, disque 5, commentaire audio de l'épisode Superstar par Jane Espenson.
- Intégrale de la saison 6 de Buffy contre les vampires, disque 6, documentaire "Buffy: Television with Bite".
- (en) Anne Billson, « Buffy the Vampire Slayer (BFI TV Classics S.) », British Film Institute, , p. 24–25
- (en) Allie Gottlieb, « Buffy's Angels », Metroactive.com (consulté le )
- (en) Candace Havens, Joss Whedon : The Genius Behind Buffy, Benbella Books, , p. 51
- (en) Candace Havens, Joss Whedon : The Genius Behind Buffy, Benbella Books, , p. 23 « I had written this scary film about an empowered woman, and they turned it into a broad comedy. It was crushing. »
- (en) James Brundage, « Buffy the Vampire Slayer film review », Filmcritic.com (consulté le )
- « Buffy the Vampire Slayer », Rotten Tomatoes
- (en) Christopher Golden et Nancy Holder, Watcher's Guide Vol. 1, Simon & Schuster, , p. 249–250
- (en) « Interview with Joss Whedon by SF Said », Shebytches.com (consulté le )
- (en) Rhonda Wilcox et David Lavery, Fighting the Forces : What's at Stake in Buffy the Vampire Slayer, Rowman & Littlefield, (lire en ligne), « Introduction », xix
- (en) Keith Topping, « Slayer », Virgin Publishing, , p. 7
- (en) « Buffy, The Vampire Slayer, Forgotten Premiere Trailer », Tvobscurities.com, (consulté le )
- « Awards pour Sarah Michelle Gellar » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database
- (en) Candice Havens, Joss Whedon : The Genius Behind Buffy, Benbella Books, , p. 35–36
- « Anthony Head », Internet Movie Database
- (en) Christopher Golden et Nancy Holder, Watcher's Guide Vol. 1, Simon & Schuster, , p. 210
- (en) Christopher Golden et Nancy Holder, Watcher's Guide Vol. 1, Simon & Schuster, , p. 199
- (en) Christopher Golden et Nancy Holder, Watcher's Guide Vol. 1, Simon & Schuster, , p. 202
- (en) « TV Locations », seeing-stars.com (consulté le )
- « Fran Kuzui » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- « Kaz Kuzui » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- (en) Christopher Golden et Nancy Holder, Watcher's Guide Vol. 1, Simon & Schuster, , p. 246-249
- (en) « Mutant Enemy Filmography », Variety
- (en) « Buffy Episode Guide », BBC
- (en) « List of Buffy Writers, », TV.com
- Roz Kaveney 2004, p. 101-117
- (en) Jane Espenson, « The Writing Process », Fireflyfans.net (consulté le )
- James South 2003, p. 309-313
- (en) « Stake Out », Entertainment Weekly, (consulté le )
- « Guide d'épisodes Buffy contre les vampires », sur serialtivi.free.fr (consulté le )
- Jérémie Dunand, « Buffy débarque en HD sur 6Ter », Allociné (consulté le )
- Louise Cousineau, « Canal Famille est mort, vive le Méchant canal ! », La Presse, vol. 117, no 48, , p. C2 (lire en ligne)
- « En bref: Buffy est devenue trop adulte », sur Le Devoir,
- (en) Janet Halfyard, « Love, Death, Curses and Reverses (in F minor): Music, Gender, and Identity in Buffy the Vampire Slayer and Angel », Slayageonline.com (consulté le )
- Intégrale de la saison 4 de Buffy contre les vampires, disque 3, documentaire "Buffy: Inside the Music".
- (en) « Four Star Mary Bios », Four Star Mary (consulté le )
- (en) « BBC Cult Buffy Trivia - Becoming, Part Two », BBC (consulté le )
- (en) « BBC Cult Buffy Trivia - Grave », BBC (consulté le )
- (en) « BBC Cult Buffy Trivia - Something Blue », BBC (consulté le )
- (en) « Faith, Hope, and Trick at BuffyGuide », BuffyGuide (consulté le )
- (en) « BBC Cult Buffy Trivia - Triangle », BBC (consulté le )
- (en) « Putfile Video of Aimee Mann on Buffy », Putfile (consulté le )
- (en) « BBC Cult Buffy Trivia - Sleeper », BBC (consulté le )
- (en) « BBC Cult Buffy Trivia - Conversations with Dead People », BBC (consulté le )
- (en) « Cibo Matto Press Release », Cibo Matto Official Website (consulté le )
- (en) « BBC Cult Buffy Trivia - Tabula Rasa », BBC (consulté le )
- (en) « Merchandise Music heard on the show », BuffyGuide (consulté le )
- « 'Buffy the Vampire Slayer: The Album' », Amazon (consulté le )
- « 'Radio Sunnydale' Album », Amazon (consulté le )
- « 'Once More With Feeling' Album », Amazon (consulté le )
- (en) « List of Buffy Albums at Buffy World », BuffyWorld (consulté le )
- (en) « Buffy Albums List at BuffyGuide », BuffyGuide (consulté le )
- Corel, de Froberville, Toulet, p. 20-22
- (en) « Joss Whedon: Executive Producer of Angel », Cityofangel.com (consulté le )
- (en) « An Interview with Joss Whedon », IGN.com, (consulté le )
- Mariel Bluteau, « "Buffy contre les vampires" : 8 choses étonnantes que vous ne connaissez (peut-être) pas », sur www.franceinter.fr, (consulté le )
- (en) Geraldine Harris, Beyond Representation : Television Drama and the Politics and Aesthetics of Identity, Oxford University Press, , 214 p. (ISBN 978-0-7190-7459-2 et 0-7190-7459-2), p. 150
- Martin Winckler, « Les écrans du mépris », Le Monde diplomatique, , p. 32
- Intégrale de la saison 7 de Buffy contre les vampires, disque 6, documentaire "Buffy 101 : Study the Slayer".
- Doan Bui, « Des vampires à la fac », Le Nouvel Observateur, (consulté le )
- James South 2003, p. 190-191
- Sandra Laugier, « «Buffy», une étape dans l’histoire du féminisme », sur Libération.fr, (consulté le )
- « Buffy contre les vampires (1997 – 2003), partie I : une relative inversion genrée des pouvoirs | Le cinéma est politique », sur www.lecinemaestpolitique.fr (consulté le )
- « [Analyse 1/4] Buffy contre les vampires ou l’étoffe des mythes », Culturellement Vôtre, (lire en ligne, consulté le )
- « [Analyse 4/4] Buffy contre les vampires : Prendre place au sein du monde », Culturellement Vôtre, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Gregory Stevenson, Televised Morality : The Case of Buffy the Vampire Slayer, Hamilton Books, , 299 p. (ISBN 0-7618-2833-8), p. 252-256
- Roz Kaveney 2004, p. 87
- Roz Kaveney 2004, p. 88
- Roz Kaveney 2004, p. 90
- (en) Andy Walton, « Slang-age in the Buffyverse », CNN, (consulté le )
- (en) Daniel Saney, « Whedon eyes Willow for Spike movie », sur Digital Spy (consulté le )
- (en) « Ripper », Buffy the Vampire Slayer Magazine incorporating Angel Magazine, no 80, , p. 19
- (en) Sarah Kuhn, « An Interview with Eliza Dushku », sur IGN (consulté le )
- « Buffy contre les vampires : Un reboot de la série aura bien lieu », sur Programme-television.org (consulté le )
- (en) Lesley Goldberg, « 'Buffy the Vampire Slayer' Inclusive Reboot in the Works With Joss Whedon », The Hollywood Reporter, (lire en ligne, consulté le )
- Tasha Robinson, « Buffy the Vampire Slayer reboot showrunner clarifies: it's not a reboot », The Verge, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) Armando Tinoco, « Dolly Parton On Potential ‘Buffy The Vampire Slayer’ Revival: “They’re Still Working On That” », sur Deadline, (consulté le ).
- « The Vampire Slayer », (consulté le )
- « Audiences USA », sur audiencesusa.com (consulté le )
- (en) « Final ratings for the 1998–1999 TV season », sur geocities.com (version du sur Internet Archive)
- « Buffy vampirise les ados », sur l'express (consulté le )
- (en) « TV Tango season 5 » (consulté le )
- (en) « TV Tango season 6 » (consulté le )
- (en) « TV Tango season 7 » (consulté le )'
- (en) « Past Saturn Awards Television », Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur (consulté le )
- (en) « Scholars lecture on 'Buffy the Vampire Slayer' », Ctv.ca, (consulté le )
- (en) Neda Ulaby, « Buffy Studies », National Public Radio, (consulté le )
- (en) Rhonda Wilcox et David Lavery, « Slayageonline.com », sur slayageonline.com Le terme est utilisé dans le nom complet de Slayage: Slayage: The Online International Journal of Buffy Studies, et il a été également utilisé dans des essais universitaires relatifs à Buffy.
- (en) Jes Battis, Blood Relations : Chosen Families in Buffy the Vampire Slayer and Angel, McFarland & Company, , p. 9
- (en) Alysa Hornick, « Whedonology: An Academic Whedon Studies Bibliography », Alysa316.com (consulté le )
- (en) « Which Pop Culture Property Do Academics Study the Most? », Slate, (consulté le )
- (en) Michael Adams, Slayer Slang : A Buffy the Vampire Slayer Lexicon, Oxford University Press, , 308 p. (ISBN 0-19-516033-9), p. 4-11
- (en) Emily McAvan, The Postmodern Sacred : Popular Culture Spirituality in the Science Fiction, Fantasy and Urban Fantas Genres, McFarland, , 194 p. (ISBN 978-0-7864-9282-4 et 0-7864-9282-1, présentation en ligne), p. 88-90
- (en) Michael Adams, Slayer Slang : A Buffy the Vampire Slayer Lexicon, Oxford University Press, , 308 p. (ISBN 0-19-516033-9), p. 21-46
- « Buffy the Vampire Slayer Connections[[Catégorie:Italique à vérifier dans un paramètre de modèle]] » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
- (en) Robert Moore, « What We Owe to Buffy », PopMatters, (consulté le )
- (en) Rob Salem, « The season to talk to dead people », Whedon.info, (consulté le )
- (en) Candace Moore, « John Barrowman Plays Bisexual Time Traveler on New Dr. Who », AfterElton.com, (consulté le )
- (en) Stacey Abbott, TV Goes to Hell : An Unofficial Road Map of Supernatural, ECW Press, , 336 p. (ISBN 978-1-77090-034-9 et 1-77090-034-9, présentation en ligne), p. XI-XII
- Winckler 2005, p. 18
- (en) Stephanie Zacharek, « Why Avengers: Age of Ultron Fills This Buffy Fan With Despair », The Village Voice, (consulté le )
- (en) « The 50 Greatest TV Shows of All Time », sur Empire (consulté le )
- (en) « TV: 10 All-Time Greatest », Entertainment Weekly, (consulté le )
- (en) « TV Guide Names Top 50 Shows », Associated Press/CBS News,
- (en) James Poniewozik, « The 100 Best TV Shows of All-TIME », Time.com, (consulté le )
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (en) Christopher Golden et Nancy Holder, The Watcher's Guide, Volume 1, Simon Spotlight Entertainment, , 304 p. (ISBN 978-0-671-02433-8)
- (en) Rhonda Wilcox, Fighting The Forces : What's At Stake In Buffy The Vampire Slayer?, Rowman & Littlefield Publishers, , 320 p. (ISBN 0-7425-1681-4)
- (en) Keith Topping, Slayer : An Expanded and Updated Unofficial and Unauthorized Guide to Buffy the Vampire Slayer, Virgin Publishing, , 488 p. (ISBN 978-0-7535-0631-8)
- (en) James South, Buffy the Vampire Slayer and Philosophy : Fear and Trembling in Sunnydale, Open Court, , 288 p. (ISBN 978-0-8126-9531-1, présentation en ligne)
- (en) Candace Havens, Joss Whedon : The Genius Behind Buffy, Benbella Book, , 170 p. (ISBN 978-1-932100-00-6, présentation en ligne)
- (en) Michael Adams, Slayer Slang : A Buffy the Vampire Slayer Lexicon, Oxford University Press, , 320 p. (ISBN 0-19-516033-9)
- (en) Roz Kaveney, Reading the Vampire Slayer : the new, update, unofficial guide to Buffy and Angel, Tauris Parke Paperbacks, , 288 p. (ISBN 978-1-86064-984-4)
- (en) Lorna Jowett, Sex and the Slayer : A Gender Studies Primer for the Buffy Fan, Wesleyan, , 254 p. (ISBN 978-0-8195-6758-1, présentation en ligne)
- (en) Jes Battis, Blood Relations : Chosen Families in Buffy the Vampire Slayer and Angel, McFarland & Company, , 200 p. (ISBN 0-7864-2172-X)
- (en) Rhonda Wilcox, Why Buffy Matters : The Art of Buffy the Vampire Slayer, I. B. Tauris, , 256 p. (ISBN 978-1-84511-029-1)
- (en) Anne Bilson, Buffy the Vampire Slayer, British Film Institute, , 154 p. (ISBN 978-1-84457-089-8)
- Denys Corel, Antoine de Froberville et Ronan Toulet, « Buffy the Vampire Slayer » et « Comment on dénature les séries en France : le sort de Buffy », in Les Miroirs Obscurs : Grandes séries américaines d'aujourd'hui, coll., Martin Winckler (dir), Au Diable Vauvert, 2005, p. 17–33 et p. 427–433, (ISBN 978-2-84626-081-7)
- Isabelle Casta, Les Nouvelles Mythologies de la Mort, Honoré Champion, Collection « Bibliothèque de littérature générale et comparée », Paris, 2007, (ISBN 978-2-7453-1495-6), 240 p.
- Isabelle-Rachel Casta dir., "Buffy, toutes les fables de ta vie", Revue Pardaillan n8, édition La Taupe médite, Luce Roudier ed;, automne 2020, 163 pages, (ISBN 9791097391102)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :