Candide Chenevaz
Benoît-Charles-Candide Chenevaz (, Grenoble - , château de Mézieu), est un magistrat et homme politique français.
Député de l'Isère | |
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Biographie
modifierIl est le fils de Charles-François Chenevaz, avocat consistorial au parlement de Grenoble, et de Germaine Benoite Broal, la Madame Chenevaz que Stendhal a failli tuer en 1787[1].
Candide Chenevaz fit son droit, devint sous l'Empire, conseiller auditeur à la cour d'appel de Grenoble, et, sous la Restauration, président de chambre à la même cour.
Il s'était rallié, au début de la Restauration, aux royalistes les plus exaltés, et ce fut avec l'appui de l'administration qu'il fut élu député, le , dans le 1er arrondissement électoral de l'Isère (Grenoble).
Il siégea au centre, prit la parole pour soutenir la loi du sacrilège, et vota pour toutes les propositions ministérielles.
Non réélu dans son arrondissement, le , il passa huit jours après, au collège de département. Il continua de soutenir le ministère de ses votes, et mourut pendant la session.
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Archives nationales, Base Leonore, LH/516/57, dossier de Légion d'honneur de Benoît-Charles-Candide Chenevaz (avec extrait de baptême). Numérisé.
- « Candide Chenevaz », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Michel Francou, «Le président Chenevaz (1778-1829), sa famille et Stendhal », Bulletin de l'académie delphinale, 1971, p. 45-52.
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Fiche sur Assemblée nationale
Notes et références
modifier- « Le couteau de cuisine dont je me servais, m'échappa et tomba dans la rue [...] près d'une Mme Chenevaz, ou sur cette madame. C'était la plus méchante femme de toute la ville (mère de Candide Chenevaz...» Stendhal, Vie de Henri Brulard, chapitre 3.