Casemate de Puxieux

casemate française de la ligne Maginot située à Viviers-sur-Chiers dans le département de Meurthe-et-Moselle

La casemate de Puxieux, surnommée casemate Marie-France, est une casemate d'intervalle CORF de la ligne Maginot, située sur la commune de Viviers-sur-Chiers dans le département de Meurthe-et-Moselle.

Casemate de Puxieux
Type d'ouvrage Casemate d'infanterie
Secteur
└─ sous-secteur
secteur fortifié de la Crusnes
└─ sous-secteur d'Arrancy
Numéro d'ouvrage C 1
Année de construction 1930-1932
Régiment 149e RIF
Effectifs 16 hommes
Coordonnées 49° 27′ 15″ nord, 5° 38′ 55″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lorraine

Position sur la ligne

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Faisant partie du sous-secteur d'Arrancy dans le secteur fortifié de la Crusnes, la casemate de Puxieux, portant l'indicatif C 1, est intégrée à la « ligne principale de résistance » entre l'ouvrage de la Ferme-Chappy (A 1) à l'ouest et l'ouvrage de Fermont (A 2) à l'est, à portée de tir des canons des gros ouvrages de Fermont et de Latiremont plus à l'est[1].

La casemate se trouve à l'extrémité sud-ouest de la crête du Laumont (les blocs de combat de l'ouvrage de Fermont sont à l'autre extrémité), dominant les environs d'une vingtaine de mètres de haut. La ligne est renforcée à cet endroit par trois blockhaus MOM : d'une part le Db33 (Bois-du-Grignet) et le Db32 (Goudeland) entre l'ouvrage de la Ferme-Chappy et la casemate, d'autre part le Db32-A (Laumont) entre la casemate et l'ouvrage de Fermont. Les deux premiers blockhaus qui croisent leurs feux sont du modèle RFM 1936 avec chacun deux créneaux (pour un canon antichar de 65 mm et une mitrailleuse), tandis que le troisième n'a qu'un créneau (pour un canon antichar de 25 mm[2] tirant vers l'ouest).

Description

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Plaque à l'intérieur de la casemate.
La façade de tir aux créneaux divergents.

La casemate de Puxieux est une casemate simple flanquant vers l'ouest, avec un créneau mixte pour JM/AC 47 (jumelage de mitrailleuses et canon antichar de 47 mm), un autre créneau pour JM et deux cloches GFM (guetteur et fusil-mitrailleur)[3].

Si elle est plutôt conforme au schéma et plan de masse standard de la casemate CORF « anciens fronts », elle présente quelques particularités :

Le gros œuvre a été vraisemblablement achevé en 1932, comme l'atteste l'imposante plaque « Casemate Marie-France, 1932 » en relief et situé au bout du couloir d'accès.

Histoire

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Situation actuelle

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Située en propriété privée, cette casemate est encore visible et son gros œuvre reste en bel état. Les trémies extérieures de sa chambre de tir portent encore les stigmates des combats de 1940. Elle est située à proximité de l'observatoire éponyme.

Notes et références

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  1. Mary et Hohnadel 2003, t.3, p. 80.
  2. Le canon antichar de 25 mm est du modèle 1934 Hotchkiss ou 1937 allégé Puteaux (APX) fourni et servi par les troupes d'intervalle.
  3. Mary et Hohnadel 2003, t.3, p. 81.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 3 : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, Histoire et collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), , 246 p. (ISBN 2-913903-88-6).

Liens externes

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Articles connexes

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