Casimir Leconte
Casimir Leconte, né à Paris le et mort à Saint-Leu-la-Forêt le , est un homme d'affaires français.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Leconte (d) |
Nom dans la langue maternelle |
Casimir François Joseph Leconte |
Nationalité | |
Activité | |
Parentèle |
Alexandre Sébastien Gérard (beau-frère) Antonin Lefèvre-Pontalis (gendre) |
Distinctions |
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Biographie
modifierCasimir François Joseph Leconte est le fils du banquier Léon Joseph Leconte (1759-1824), administrateur de la manufacture royale des glaces de Saint-Gobain, et de Marie-Madeleine-Adélaïde Froissent. Sa sœur épouse Alexandre Gérard. Marié à Eugénie Estier, fille du notaire parisien Charles Estier et de Victoire-Eugénie Dabit, et belle-sœur de Charles Sallandrouze de Lamornaix, sa fille, Adèle Leconte, épousera Antonin Lefèvre-Pontalis.
Il entre aux « Messageries royales » en 1828, dont il devient administrateur général. Il est également l'un des principaux dirigeants des « Messageries générales de France Laffitte et Caillard » et à la tête de la maison de banque « Delamarre, Martin-Didier & Cie ».
Il se fait construire un hôtel particulier sur les plans de l'architecte Félix Callet, place Saint-Georges, à Paris, en 1836.
S'assurant les capitaux financiers nécessaires, en s'appuyant sur huit banques (Waru, Pillet-Will, Bartholony, etc) apportant 30 millions de frances et des particuliers (Adrien Delahante, comte Daru, etc), auquel il apporte lui-même 5 millions de francs, il obtient la concession de la ligne de Paris à Orléans en 1838[1], pour une durée de soixante-dix ans[2], et devient directeur général de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans nouvellement créée.
Il est également administrateur de la compagnie d'assurances « L'Urbaine ».
Distinctions
modifierPublications
modifier- Opinion d'un habitant de la vallée de Montmorency sur le projet de cimetière à établir à Méry et le chemin de fer destiné à le desservir (1867)
- Promenade dans l'isthme de Suez (1865)
- L'Oeuvre de Fogelberg (1856)
- Étude économique de la Grèce, de sa position actuelle, de son avenir, suivie de documents sur le commerce de l'Orient, sur l'Égypte (1847)
- Documents sur la Suède (1843)
- Chemin de fer d'Orléans à Vierzon, lettre à MM. les membres des conseils généraux et municipaux des départemens intéressés au chemin de fer d'Orléans à Vierzon (1841)
- Le Hâvre-Paris-Marseille, perfectionnement des voies de communication (1840)
- Association industrielle de la propriété : première application de ce système au chemin de fer d'Orléans à Vierzon (1840)
- Des colonies françaises aux Indes orientales (1831)
- Les Noirs libres et les noirs esclaves aux Antilles, aux États-Unis et à Libéria
- De la Fabrication des locomotives en France
Notes et références
modifier- Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, 1866-1877
- E. Tavard , Le Chemin de fer de Paris à Orléans. Itinéraire descriptif, historique et pittoresque, 1843
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Madame Émile Egger, « Notice nécrologique sur M. Casimir Leconte », Journal des débats, . .
- René Crozet, « Contribution à l'histoire de la voie ferrée de Paris à Toulouse et du réseau ferré entre Loire moyenne et Cher », Revue d'Histoire Moderne, t. 14, no 38, , p. 241-260 (lire en ligne). .
- Denis Hannotin (dir.) (préf. David et Eric de Rothschild), Le Paris-Orléans : Une épopée du chemin de fer - Almanach 1838-1938, SPM, , 392 p. (ISBN 978-2-917232-95-8, lire en ligne). .
Articles connexes
modifier- Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans
- Ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean
- Ligne de Brétigny à La Membrolle-sur-Choisille
- Ligne de Villeneuve-Saint-Georges à Montargis
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :