Cathédrale de la Nativité-de-Marie de Vence

cathédrale située dans les Alpes-Maritimes, en France

Cathédrale de la Nativité-de-Marie de Vence
Image illustrative de l’article Cathédrale de la Nativité-de-Marie de Vence
Présentation
Culte Catholique romain
Dédicataire Nativité de Marie
Type Ancienne cathédrale
église paroissiale depuis 1801
Rattachement Diocèse de Nice depuis 1886
Protection Logo monument historique Classée MH (1944)[1]
Site web Paroisse saint Veran saint Lambert
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-Maritimes
Ville Vence
Coordonnées 43° 43′ 22″ nord, 7° 06′ 50″ est
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
(Voir situation sur carte : Alpes-Maritimes)
Cathédrale de la Nativité-de-Marie de Vence
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Cathédrale de la Nativité-de-Marie de Vence

La cathédrale de la Nativité-de-Marie de Vence est une cathédrale catholique située à Vence (Alpes-Maritimes, France). Construite à partir du XIe siècle, elle était le siège de l'ancien diocèse de Vence jusqu'à la Révolution.

Description modifier

Construite sur l'emplacement d'un temple de Mars puis d'une église mérovingienne, elle surprend par son caractère hétéroclite : roman, gothique, baroque. L'intérieur est composé de cinq nefs. On peut y voir la tombe de saint Lambert avec son épitaphe, un sarcophage du Ve siècle dit « tombeau de saint Véran » ; dans le bas-côté, retable des saints anges du XVIe siècle. Dans plusieurs piliers sont encastrées des pierres carolingiennes à très beau décor d'entrelacs. Dans le baptistère, une mosaïque de Marc Chagall représente Moïse sauvé des eaux.

La tribune avec son lutrin et les stalles qui viennent du chœur ; montants, accoudoirs et surtout miséricordes ont été traités avec une verve qui frôle parfois la grivoiserie par le sculpteur grassois, Jacques Bellot, au XVe siècle. Dans la cage d'escalier menant à l'étage supérieur veille la statue de la Madone taillée dans du bois d'eucalyptus par le sculpteur vençois Jean Vincent de Crozals en 1953[2],[3].

Notes et références modifier

  1. Notice no PA00080910, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Jean Vincent de Crozals – sculptures et peintures, Dr. Cyrille de Crozals (2010, (ISBN 978-3-00-032146-7)), page 119.
  3. « Matisse à Vence - L'olivier du rêve », témoignage d’Annelies Nelck (1998, (ISBN 978-2-95-129820-0)), p. 144.

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Articles connexes modifier

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