Centre de coordination de la lutte anti-drogue en Méditerranée

Le Centre de coordination de la lutte anti-drogue en Méditerranée (CeCLAD-M) est un organisme international de lutte anti-drogue. Sa responsabilité s’étend sur la Méditerranée[1].

Création et pays signataires modifier

Le CeCLAD-M est opérationnel depuis le . Initialement hébergé dans la base navale de la marine nationale à Toulon, il a rejoint en 2013 les locaux de l'OCRTIS à Nanterre. Il accueille des officiers de liaison des États membres de l’Union européenne et des pays du bassin méditerranéen (Espagne, Grèce, Italie, Maroc, Portugal et France). Le Royaume-Uni, Chypre, Malte et le Sénégal prévoient d’installer des officiers des liaisons[2].

Missions modifier

L’objectif est de contribuer à la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants par voie maritime et aérienne, en mer Méditerranée. Et cela grâce à une meilleure coordination des activités de renseignement menées par les services de police des pays signataires[3]. Le centre a pour mission de :

  • renforcer les échanges d'informations entre les États participants;
  • centraliser et analyser les informations qui lui sont transmises par les services concernés ;
  • transmettre aux signataires toutes informations utiles à leur action, en particulier à l'identification et à la recherche des auteurs d'infractions et à la conduite d'opérations d'interception d'embarcations et d'aéronefs transitant par la Méditerranée ;
  • préparer la décision des services concernés quant au dispositif d'interception.

Bilan modifier

Depuis son ouverture, le CeCLAD-M a assuré la surveillance de 23 navires suspects sur lesquels des interceptions maritimes qui ont permis la saisie de 3 tonnes de cannabis en 2010[4].

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier