Château de Belbèze

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Le château de Belbèze, est un château situé à Giroussens, dans le Tarn (France). C'est un édifice datant du XVIe siècle, où est née en 1896 l'artiste Lucie Bouniol.

Château de Belbèze
Image illustrative de l’article Château de Belbèze
Le château de Belbèze
Période ou style Renaissance
Type Château
Début construction 1565
Fin construction 1640 (reconstruction)
Propriétaire initial Pierre de Nogaret
Coordonnées 43° 45′ 51″ nord, 1° 46′ 30″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
Région historique Drapeau du Languedoc Languedoc
Région Occitanie
Département Tarn
Commune Giroussens
Géolocalisation sur la carte : Tarn
(Voir situation sur carte : Tarn)
Château de Belbèze
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
(Voir situation sur carte : Occitanie (région administrative))
Château de Belbèze
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Belbèze

Histoire

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Origine

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Le château de Belbèze est édifié vers 1565 par un certain Pierre de Nogaret, ancien capitaine de la prison de Puech Mascou. Il possédait auparavant une maison mentionnée dans le compoix de 1558 près de la porte de la ville, demeure détruite dans un incendie en 1562[2].

De Nogaret à la Révolution

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Pierre de Nogaret meurt sans descendant en 1584, léguant d'après son testament de 1583 tous ses biens à l'un de ses cousins du Quercy, alors âgé d'un an. Le château est donc géré par un fermier de Giroussens.

En 1635, il est vendu à Jean de Flottes, grand maître des eaux et forêts à Toulouse. Ce nouveau propriétaire se titre de seigneur de Belbèze le 5 août 1637 lorsqu'il signe une ordonnance concernant la forêt royale de Giroussens. Il fait remanier et rebâtir le château, dans son état actuel, et ce à partir de 1640. Sa famille et lui aurait pu s'en servir comme relais de chasse. Son fils, Jean II, lui succède comme seigneur et maître des eaux, puis vend le château en 1664[2] (ou 1660[3]). L'acquéreur est un avocat à Buzet du nom de Jean Dalbi. Il fait terminer les travaux sur l'édifice[2].

Au cours de la Révolution française, alors que Jean-François-Denis d'Albis de Belbèze (1730-?), le petit-fils de Jean Dalbi conseiller au Parlement de Toulouse le possède, le château est confisqué, puis revendu comme bien national. Ceci en punition puisque Jean-François-Denis a rejoint l'armée des émigrés. C'est d'abord un aubergiste de Lavaur qui le rachète (1 prairial an III), puis un notaire de Giroussens, Darnaud (le 16 prairial), et enfin à l'ancien trésorier du Tarn, M. Coste (2 floréal an V)[2].

Du XIXe siècle à aujourd'hui

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Le château de Belbèze est à nouveau vendu, successivement en 1828 et 1831[2]. En 1845, le nouveau propriétaire est Auguste Bouniol. Et le , c'est dans la demeure que nait son arrière-petite-fille, la sculptrice Lucie Bouniol. En son hommage, une dépendance du château est reconvertie en un centre d'art portant son nom.

Architecture

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Le château de Belbèze s'organise sur un plan carré. C'est un édifice cantonné de quatre tours carrée à chacun de ses angles. Le corps de logis, pour la majeure partie en briques, s'élève sur trois étages, dont le dernier sous le toit en croupe est éclairé par des oculus. Les tours sont quant à elle sur trois étages, coiffées de toits en pyramides, avec des combles ouvertes par des lucarnes à fronton triangulaire. La façade est soulignée par un ensemble de corniches et de bandeaux en brique[3].

L'escalier intérieur du château pourrait provenir du château disparu de Puech Mascou, tous comme les dalles blanches de la cuisine[2].

Le domaine du château possède aussi quelques dépendances, dont une orangerie. Cette dernière a été victime d'un incendie le , qui a emporté la majeure partie de sa toiture[4].

Galerie

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Notes et références

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Références

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  1. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. a b c d e et f Lucien Raffin, Les terres vernissées de Giroussens, XVIIe siècle - XVIIIe siècle, FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-307-22873-8, lire en ligne)
  3. a et b Philippe Cros et Philippe Mointron, Châteaux, manoirs et logis: Le Tarn, Édition Patrimoines & médias, (ISBN 978-2-910137-44-1, lire en ligne)
  4. « Giroussens. Incendie à l'orangeraie du château », sur ladepeche.fr (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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