Château de Ménil-Hubert-en-Exmes

château à Ménil-Hubert-en-Exmes (Orne)

Le château de Ménil-Hubert-en-Exmes est une demeure du XVIIIe siècle du département de l'Orne, inscrite au titre des Monuments historiques en 2010[1].

Château de Ménil-Hubert-en-Exmes
Présentation
Type
Construction
XVIIIe siècle
Propriétaire
Patrimonialité
Logo monument historique Inscrit MH (2010, logis ; communs ; parc ; parterre ; installation hydraulique)
Localisation
Pays
Division administrative
Commune
Coordonnées
Carte

Localisation modifier

Le château de Ménil-Hubert-en-Exmes est situé sur la commune du Ménil-Hubert-en-Exmes, dans le département de l'Orne, à 23 km à l'est d'Argentan[2].

Histoire modifier

L'édifice dans sa forme actuelle est daté de 1780[1]. Le château est vendu à la famille Valpinçon en 1823 par le dernier descendant de la famille La Pallu[3].

Le peintre Edgar Degas y est accueilli pendant 30 ans[4], cependant une autre source évoque un accueil au château du peintre entre 1859 et 1870. Il y élabore des portraits ainsi qu'une toile représentant sa chambre[3], située au premier étage de l'édifice.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le en particulier les éléments suivants : les façades et les toitures du logis, les façades et les toitures de l'ensemble des bâtiments du domaine, à l'exception de l'écurie nord et du lavoir, le parc et les aménagements hydrauliques[1].

Plusieurs propriétaires se succèdent dans l'histoire la plus récente et l'édifice est mis en vente en 2013[2].

Description modifier

L'édifice est typique de l'époque de Louis XVI[3].

Le parc, vaste de 80 ha[3] ou de un ha selon une autre source[2], est dû à la période durant laquelle les Valpinçon ont possédé le domaine qui comporte en outre une futaie et un potager. Les éléments hydrauliques sont remarquables avec un lac artificiel et un bassin destiné aux loisirs[3], dénommé « la poire »[1].

Le domaine est parsemé d'édifices secondaires datés surtout du XIXe siècle[1] : une scierie, un lavoir restauré, les écuries, la charretterie, les maisons du gardien et du régisseur. Tous ces édifices témoignent d'une économie du domaine tournée vers l'autarcie[1]. L'atelier d'Edgar Degas existe toujours également[3].


Voir aussi modifier

Liens internes modifier

Liens externes modifier

Bibliographie modifier

  • Monuments historiques protégés en 2010, p. 10

Notes et références modifier