Chapois (Gosselies)
Chapois est un hameau wallon situé à Gosselies, section de la ville de Charleroi en Belgique. Il est connu à travers le château du même nom qui fut occupé par la famille Drion et dont Adolphe Drion du Chapois fut député à la Chambre des représentants de Belgique.
Chapois | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Charleroi | ||||
Commune | Charleroi | ||||
Section | Gosselies | ||||
Code postal | 6041 | ||||
Zone téléphonique | 071 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 27′ 37″ nord, 4° 25′ 43″ est | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Le Chapois fut un lieu-dit jumétois, attesté dès 1453. Le Chapois est un vieux nom local qui désigne le gerbier ou bâtiment agricole, que reprit une branche de la famille Drion lorsqu'elle s'y installa, en 1797. En 1804, Le Chapois ressort sous Gosselies.
Selon le Baron Adolphe II Drion (1861-1945), des traces d'une exploitation agricole remontent au XVe siècle. Des fouilles ont fait apparaître en 1913 des traces d'un petit château du XVIe siècle par le biais de pièces de monnaie d'époque. Ce château, agrandi vers 1673 par Guillaume Noël apparaît sur des plans militaires français de l'époque. Il aurait été démoli un siècle plus tard.
Le Petit Chapois
modifierEn 1797, François-Joseph Drion, époux de Marie Zoude, acquiert le lieu. Entre 1799 et 1800, il fait construire un château nommé Petit-Chapois, qui subsistera jusqu'en 1925. Il se situait au nord du château actuel.
Le Grand Chapois
modifierEn 1839, François-Joseph Drion, fils, époux de Marie Dumont, fait construire le château actuel entre 1839 et 1841. La clôture de la propriété est effectuée par un mur de 1065 mètres. Les Drion occuperont le château jusqu'en 1953. Michel Drion du Chapois (1904-1983) (neveu d'Ernest) le laissait alors aux Pères de l'Assomption venus de Sart-les-Moines pour en faire collège en 1955.
La construction du Grand Chapois correspond à l'apogée de la branche gosselienne de la famille Drion, famille bourgeoisie, dont la puissance reposa sur les capacités financières qui ont évincé les classes privilégiées d'Ancien Régime dont le pouvoir reposait sur la terre. Le château de l'industriel devient le symbole de sa réussite sociale.
Notes et références
modifierAnnexes
modifierArticles connexes
modifierLien externe
modifierBibliographie
modifier- Odile De Bruyn, « Les jardins de la bourgeoisie industrielle carolorégienne au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle : des oasis de verdure au pays noir », Documents et rapports, Charleroi, Société royale d'archéologie, d'histoire et de paléontologie de Charleroi, t. LXV, , p. 123-147
- Odile De Bruyn et Anne-Catherine Bioul (dir.), « Les parcs des "châteaux d'industriels" : des oasis à préserver », dans Une nouvelle vie pour les châteaux d'industriels : Sauvegarder et réaffecter ces lieux de mémoire (Actes de la journée d'étude sur les demeures patronales industrielles organisée dans le cadre du château Mondron à Jumet (Charleroi) le 3 octobre 2014), Namur, Institut du patrimoine wallon, coll. « Les dossiers de l'IPW » (no 18), , 239 p. (ISBN 978-2-87522-162-9), p. 170-184
- Nathalie de Harlez de Deulin, Serge Delsemme, Catherine Guisset-Lemoine et Didier Hoyos, Parcs et jardins historique de Wallonie, vol. 3 : Province de Hainaut, arrondissements de Charleroi, Thuin, Namur, Ministère de la Région wallonne, division du patrimoine, coll. « Inventaires thématiques », , 191 p. (ISBN 2-87401-073-1)
- Jean-Louis Delaet et Anne-Catherine Bioul (dir.), « Les châteaux d'industriels au pays de Charleroi », dans Une nouvelle vie pour les châteaux d'industriels : Sauvegarder et réaffecter ces lieux de mémoire (Actes de la journée d'étude sur les demeures patronales industrielles organisée dans le cadre du château Mondron à Jumet (Charleroi) le 3 octobre 2014), Namur, Institut du patrimoine wallon, coll. « Les dossiers de l'IPW » (no 18), , 239 p. (ISBN 978-2-87522-162-9), p. 50-71.