Charles-Alexandre Geoffroy de Grandmaison

écrivain et historien français

Charles-Alexandre Geoffroy de Grandmaison, né à Paris le et mort au château de Nagel le , est un écrivain et historien français.

Biographie modifier

Fils de Frédéric Geoffroy de Grandmaison et de Stéphanie de Dineur d'Aymeries, il suit ses études au lycée Charlemagne, puis à l'École Massillon et à l'Institut catholique de Paris. Licencié en droit, il devient avocat à la Cour d'appel de Paris. Geoffroy de Grandmaison consacra une grande partie de son activité aux cercles catholiques d’ouvriers. Il fut de bonne heure un membre actif de la Conférence Olivaint. C’est là qu’il fit la connaissance d’Albert de Mun[1] dont il devint le fidèle collaborateur et secrétaire, notamment sur les Discours parus en 1888, et à la suite duquel il fut élu en 1910 président de la Société bibliographique, fonction qu’il assura jusqu’à sa mort en 1931. Charles de Grandmaison devient membre du Comité de l'Union des œuvres des cercles catholiques d'ouvriers.

Il fut également membre des conseils de la Société d'histoire contemporaine, de la Société d'histoire diplomatique, de l'Académie royale d'histoire de Madrid, de l'Académie des Arcades de Rome et de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand.

Pendant la guerre, il organisa des bibliothèques circulantes afin de permettre la lecture dans les tranchées, les hôpitaux et les camps de prisonniers. Il fut directeur du Bureau des Aumôniers militaires, membre du Comité central de la Croix-Rouge française (SBM) et du Comité catholique de propagande française à l'étranger.

Le pape Benoît XV rendit un hommage solennel à son dévouement et déclara qu’il avait bien mérité de l’Église. Il était Grand-croix de l'ordre du Saint-Sépulcre le [2], grand-officier de l'ordre d'Isabelle-la-Catholique[3], commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, chevalier de l'ordre de Charles III d'Espagne.

Charles Geoffroy de Grandmaison épousa, le au château de Nagel[4], Marie-Thérèse Parent du Châtelet, petite fille d'Alexandre Parent du Châtelet et de Jean-Baptiste-Julien Le Cornier de Cideville.

Publications modifier

Notes et références modifier

  1. Henri Rollet, Albert de Mun et le parti catholique, 1947
  2. Jean-Pierre de Gennes, Les Chevaliers du Saint-Sépulcre de Jérusalem, Volume 2,Partie 1, 1995
  3. Qui êtes-vous?: Annuaire des contemporains; notices biographiques, Volume 3, 1924
  4. Franck Beaumont, Philippe Seydoux, Gentilhommières des pays de l'Eure, 1999

Sources modifier

  • Colonel Eugène Parent du Châtelet, Notre famille. Généalogie, Impr. de Montligeon, 1939.

Liens externes modifier