Charles Gillot
Charles Firmin Gillot, né le à Paris et mort le dans la capitale, est un inventeur et collectionneur français.
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(à 49 ans) 6e arrondissement de Paris |
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Charles Firmin Gillot |
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Archives conservées par |
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 4769-4770, 2 pièces, -)[1] |
Il est enterré au cimetière du Montparnasse.
Biographie
modifierIl est surtout connu comme un grand collectionneur d'objets d’art de l’antiquité, médiévaux, islamiques — Syrie, Mamelouk, Iran — et d’Extrême-Orient et plus particulièrement les arts du Japon.
Fils de l'imprimeur et inventeur Firmin Gillot, il est lui-même à son tour imprimeur et graveur-lithographe de profession. Il ouvre en 1875 un atelier de gravure à Paris et met au point en 1876 le procédé de la photogravure, aussi connue sous le nom de « gillotage ». Par cette technique, dont il dépose le brevet en 1877, il perfectionne l’usage de la gravure chimique inventée par son père en l'appliquant à la reproduction d’images (transfert d'une photographie sur une plaque de zinc : la zincographie).
De 1883 à 1886, il est responsable technique de Paris illustré, puis, de 1888 à 1891, il est directeur de publication de la revue « Le Japon artistique », consacrée aux arts du Japon et appréciée des Nabis.
La collection Charles Gillot
modifierLa collection Gillot est caractérisée par son grand éclectisme. Principalement connue pour ses objets asiatiques, elle comprend également des antiquités islamiques - Syrie, Égypte (Mamelouk), Iran. Sa collection sera dispersée aux enchères en février 1904 à Paris dont l'expert était Samuel Bing. Cette vente fera l'objet de deux catalogues particulièrement recherchés pour les nombreuses reproductions in et hors-texte.
- sculptures ;
- Laques ;
- ustensiles de fumeurs ;
- inrō ;
- peignes et ornements de coiffure ;
- céramiques (poteries de Sanouki, Minato, Rakou) ;
- bronzes archaïques du Japon et de Chine;
- armes et armures, (sabre, ornement de sabre, tsuba) ;
- netsuke ;
- étoffes (soie, draperie, tissus) ;
- livres illustrés ;
- estampes ;
- peinture chinoise ;
- peinture japonaise (école de Tosa, Kano).
Sa collection d'art japonais est admirée par Edmond de Goncourt, qui écrit à son sujet : « la collection japonaise la plus parfaite, la plus raffinée pour les bronzes, les fers, les bois ornementés, les laques, les poteries, tous les objets industriels, c’est la collection de Gillot ». Elle est donnée pour partie au musée du Louvre, puis transférée au musée Guimet. Le reste de ses collections est dispersé à l'hôtel Drouot à sa mort, en . Une partie des objets est rachetée par sa famille ; ce reliquat est vendu par Christie's le 4 et le .
Ses contemporains
modifierNotes et références
modifier- « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom GILLOT Ch. (consulté le )
Annexes
modifierBibliographie
modifier- La Collection Charles Gillot, objets d’art et peintures d’Extrême-Orient, Paris 1904.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Sa photo, sur universdesarts.com.
- Dossier de Légion d'honneur de Charles Gillot, sur la base Léonore.