Charles Huré
Charles Huré, né à Champigny-sur-Yonne au diocèse de Sens le et mort le , fut un acolyte, essayiste et enseignant français.
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Biographie
modifierSon père était un laboureur aisé. Doué pour les Belles-Lettres, on l'envoya à Paris où on lui procura une bourse au Collège des Grassins. II fit de si grands progrès dans les sciences, que dès qu'il eut fini ses études on lui donna dans ce même collège la chaire de troisième , et ensuite celle de seconde. Après avoir professé pendant 25 ans, il se retira à Port-Royal-des-Champs.
Les affaires de sa famille l'ayant obligé de revenir à Paris, il alla demeurer dans le Faubourg Saint-Jacques et, quelque temps après, il se chargea de l'éducation de quelques jeunes gens. Il devint ensuite principal du Collège de Boncourt. Auteur de plusieurs ouvrages estimés, et surtout des explications sur plusieurs Épitres de Saint Paul, sur les Épîtres catholiques, et sur l’Apocalypse, qui sont la continuation de la Bible de Sacy. Les évêques de Marseille, de Toulon et d'Apt censurèrent en 1701 sa traduction du Nouveau Testament avec des notes. Charles Huré mourut au Collège de Boncourt le , âgé de 78 ans, et fut enterré à Saint-Étienne-du-Mont.
Œuvres
modifier- Sanctum Jesu Christi evangelium: notis illustratun cum actibus apostolorum, pari methodo expositis, Rotomagi: viduae Ludovici Behourt & Guillielmi Behourt, 1695 — vol.1
- Dictionnaire universel de philologie sacrée : dans lequel on marque les différentes significations de chaque mot de l'Écriture, […]. Paris : chez Jean-Baptiste Coignard, 1715 — vol. 1 & vol. 2& Paris : chez Jacques-Paul Migne, 1846 — vol. 2, vol. 3 & vol.4
- Grammaire sacrée, ou Règles pour entendre le sens littéral de l'Écriture Sainte, Paris : chez Veuve de Léon Delaune & chez Jean Bertault, 1707 [1]
- Le Nouveau Testament de Notre-Seigneur Jésus-Christ, nouvellement traduit en françois, selon la Vulgate, Paris : chez Louis Genneau, 1728 [2]
Notes et références
modifierAnnexes
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- René Cerveau, Nécrologe des plus célèbres défenseurs et confesseurs de la vérité au 18e siècle contenant les principales circonstances de la vie et de la mort des personnes de l'un et de l'autre sexe, qui ont été recommandables par leur piété, leur science et attachement à la vérité, et surtout par les persécutions qu'elles ont essuyées au sujet du formulaire, et de la part des Jésuites, sans éditeur, 1760, partie 1, p. 42-43 [3]
- abbé Pierre Guilbert, Mémoires historiques et chronologiques sur l'abbaye de Port-Royal-des-Champs, depuis la paix de l’Église en 1668, jusqu'à la mort des dernières religieuses et amis de ce monastère, Autrecht, 1756, vol.7, p. 336 [4]
Liens externes
modifier- Charles Huré (1639 -1717), sur le site Mémoires de Campestriens : Anecdotes sur la mémoire et le patrimoine de Champigny sur Yonne, publié le [5]