Charles Le Mercerel de Chasteloger

Charles-Hyacinthe-Auguste Le Mercerel de Chasteloger, né vers 1698 et mort le à Brest[2], est un officier de marine et aristocrate français du XVIIIe siècle. Il effectue toute sa carrière dans la Marine royale et parvient au rang de chef d'escadre des armées navales en 1761.

Charles Le Mercerel de Chasteloger
Naissance vers 1698
Décès (à ~65 ans)
Brest
Origine Français
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Arme Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Grade Chef d'escadre des armées navales
Années de service 17151763
Conflits Guerre de Sept Ans
Distinctions Chevalier de Saint-Louis
Autres fonctions Commandant de la Marine à Rochefort

d'azur à trois rencontres de cerf d'or[1]

Biographie

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Origines et famille

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Charles-Hyacinthe-Auguste Le Mercerel de Chasteloger est issu de la famille Le Mercerel de Chasteloger, une famille de la petite noblesse[3] de Bretagne, originaire de Noyal-sur-Vilaine dans le diocèse de Rennes. Ses proches vivent à Fougères (dans le paroisse Saint-Léonard), alors que d'autres sont installés dans le Maine. La seigneurie de Chasteloger - relevant du fief de Saint-Brice - est située paroisse de Ferré, près de Louvigné-du-Désert.

Il naît vers 1698, soit à Saint-Denis-de-Gastines, dans le diocèse du Mans (où ont été baptisés ses frères aînés Joseph le , et Jean-René le ), soit à Rennes, dont la mère est originaire (paroisse Saint-Jean), et où ses parents se sont mariés en 1693. Il est l'un des trois fils de Joseph-Hyacinthe Le Mercerel de Chastelroger (1665-v.1731) et de Jeanne de Serizay. Son grand-père est le cousin issu de germain des chefs d'escadre des Nos (v. 1645-1701) et des Nos de Champmeslin (v.1653- 1726), son père est le cousin du chef d'escadre des Nos (1677-1747) et de Mme de Chavagnac, épouse du chef d'escadre de ce nom, à sa génération, il est le cousin du quatrième chef d'escadre des Nos[4].

Carrière dans la Marine royale

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Il entre jeune dans la Marine du roi. Il a une quinzaine d'années lorsqu'il intègre une compagne de Gardes de la Marine en 1715. Il est promu garde du pavillon en 1720, puis enseigne de vaisseau en 1727[5] et lieutenant de vaisseau en 1738[6]. En 1741, Le Mercerel de Chasteloger doit s'abaisser jusqu'à donner à d'Hozier l'orthographe de son nom, car seul adulte de son nom, il appartient à une famille totalement méconnue des généalogistes des ordres du Roi[7]. Il est fait chevalier de Saint-Louis par Louis XV lors de la promotion du [8].

M. de Chasteloger reçoit un brevet de capitaine de vaisseau le [9]. Il apparaît à ce grande dans la liste générale de la Marine de 1749. Il sert à ce grade pendant la guerre de Sept Ans. Le , il est à la bataille des Cardinaux. Il commande à cette occasion l'Intrépide, de 74 canons, avec lequel il est contraint de trouver refuge à Rochefort. Il est élevé au rang de chef d'escadre des armées navales lors de la promotion du [10],[11]. Il commande la Marine à Rochefort par intérim entre 1762 et sa mort.

Le chef d'escadre de Chasteloger meurt à Brest[12] le , à 65 ans environ[12], dont 48 passés au service (de 1715 à 1763).

Notes et références

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  1. J-B. Riestap, Armorial général, tome I, [lire en ligne], p. 409
  2. Archives municipales de Brest, état-civil numérisé de la paroisse St-Louis, sépultures de l'année 1763, vue 41 de la numérisation : « Le six décembre mil sept cent soixante trois Messire Charles Hyacinthe Auguste Le Mercerel de Chasteloger chef d'escadres de Sa Majesté chevalier de l'ordre royal et militaire de St Louis âgé de soixante-cinq ans mort le jour précédent a été inhumé dans cette église en présence de Monsieur de Rosily commandant la marine à Brest et des autres messieurs officiers soussignés ».
  3. « Le Mercerel de Chasteloger […] appartient à une modeste famille du Maine dont le principal (et bien relatif atout) est sa très proche parenté avec des Nos » (Meyer et Acerra 1995, p. 419)
  4. Vergé-Franceschi 1990, p. 96
  5. Gazette de France du 22 mars 1727
  6. Gazette de France du 5 avril 1738
  7. Meyer et Acerra 1995, p. 418
  8. Alexandre Mazas, Histoire de L'ordre royal et militaire de Saint-Louis : depuis son institution en 1693 jusqu'en 1830, tome 2, 2e édition, 1860, [lire en ligne], p. 141
  9. Gazette de France du 8 janvier 1746
  10. Registres des mouvements, t. I, p. 114
  11. Gazette de France du 10 janvier 1761
  12. a et b Journal historique et littéraire, chez François Cavelier, et se trouve à, 1764, [lire en ligne], p. 68

Voir aussi

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Sources et bibliographie

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Article connexe

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