Charles Risler
Charles Risler, né le à Thann et mort le à Paris, est un homme politique français
Maire du 7e arrondissement de Paris | |
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Léon Blottière (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Risler-Laurent-Pichat (d) |
Nationalité | |
Activité | |
Famille | |
Père | |
Fratrie |
Eugénie Risler (d) |
Conjoint |
Geneviève Laurent-Pichat (d) |
Enfant |
Léonie-Charlotte-Camille Risler (d) |
Parentèle |
Jules Ferry (beau-frère) Georges Claretie (gendre) Albert Canet (gendre) Léon Laurent-Pichat (beau-père) |
Distinctions |
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Biographie
modifierCharles est le fils de Camille Risler et d'Eugénie Kestner. Son grand-père maternel est l'industriel Charles Kestner, dirigeant d'une grande entreprise de produits chimiques à Thann et représentant du peuple à l'Assemblée nationale constituante[1].
Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, Charles Risler sert dans l'artillerie de la garde nationale mobile du Haut-Rhin[2]. Sa participation à la défense de Neuf-Brisach puis sa captivité à Leipzig lui inspireront un ouvrage coécrit avec Gaston Laurent-Atthalin et publié en 1873[3]. Très attaché à sa province natale annexée par l'Allemagne, il deviendra membre de l'Association générale d'Alsace-Lorraine (AGAL), dont il sera élu président[4].
Neveu du colonel Charras, de Victor Chauffour, d'Auguste Scheurer-Kestner et de Charles Floquet, quatre personnalités importantes du parti républicain, Charles Risler est aussi le beau-frère de Jules Ferry depuis 1875. En 1877, il épouse la fille du sénateur inamovible Léon Laurent-Pichat. De cette union sont issues deux filles, qui épouseront l’avocat et homme de lettres Georges Claretie, fils de Jules Claretie, et Albert Canet[1].
Les liens familiaux de Risler expliquent ses nominations au poste d'adjoint au maire () puis à celui de maire du 7e arrondissement de Paris (). Membre du conseil de surveillance de l'Assistance publique depuis 1886, il devient également membre du conseil de surveillance du Crédit municipal en 1889[2].
Officier d'Académie (1883) et de l'Instruction publique (1888), Charles Risler a également reçu en 1885 une médaille d'or de première classe pour sa conduite durant l'épidémie de choléra de 1884. Chevalier de la Légion d'honneur depuis 1897, il est promu par la suite officier (1908) puis commandeur (1913) de cet ordre[2].
Maire du 7e arrondissement jusqu'à sa démission en 1919, puis maire honoraire, Charles Risler meurt le à son domicile du no 39 de la rue de l'Université[4]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 60). Une avenue de Paris porte son nom.
Distinctions
modifierNotes et références
modifier- Ernest Risler, p. 148.
- États de services de Charles Risler versés à son dossier de récipiendaire de la Légion d'honneur, consultable dans la base Léonore (cf. liens externes).
- Charles Risler et Gaston Laurent-Atthalin, La Guerre en Alsace : Neuf-Brisach, souvenirs de siège et de captivité, Paris, Berger-Levrault, 1873, 131 p.
- Archives de Paris, état civil du 7e arrondissement, registre des décès de 1923, acte no 708 (vue 12 sur 31).
Bibliographie
modifier- Ernest Risler, Tableaux généalogiques de la famille Risler, 1481-1910, Mulhouse, Meininger, 1910, p. 148.
Liens externes
modifier- Ressource relative à la vie publique :