Charles Théodore Bernier
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 79 ans) Angre |
| Nom de pinceau |
Charles Bernier |
| Nationalité |
belge |
| Domiciles | |
| Formation |
Académie royale des beaux-arts de Mons |
| Activités |
| Maître |
Antoine Bourlard et Auguste Danse |
|---|---|
| Genre artistique |
peintre et graveur |
| Distinctions |
Charles Bernier est un artiste peintre et graveur belge né à Angre (Honnelles) le [1] et mort à Angre le .
Biographie modifier
Charles Théodore Bernier, né le à Angre est le fils de Théodore Bernier, archéologue régional, et de Stéphanie Baudour[1]. Il est le frère de Michel Bernier, également graveur et peintre. Le , il épouse Euphrasie Goret à Mons[2].
Dessinateur doué dès son adolescence, il quitte l’Athénée royal de Mons pour embrasser une carrière artistique. Il étudie le dessin à l'Académie des Beaux-Arts de Mons avec Antoine Bourlard et la gravure avec Auguste Danse.
En 1891, il reçoit à vingt ans le premier Prix de Rome en gravure. De 1892 à 1893, il poursuit sa formation à l'École des Beaux-Arts de Paris où il est l'élève de Léon Bonnat[3].
En 1896, il fait la connaissance du poète et écrivain belge Émile Verhaeren lors d'une visite impromptue de ce dernier à Angre. Ils deviendront d'excellents amis[3].
Il remporte de nombreux prix aux expositions de Bruxelles, Liège, Anvers et Saint-Louis et au Salon des artistes français à Paris[4]. Il acquiert une grande renommée et le pape Pie X le sollicite pour graver son portrait qu'il exposera au Grand Palais à Paris en 1904. Le gouvernement français fait l'acquisition de plusieurs de ses eaux-fortes.
Il est séduit par l’impressionnisme, mais il est surtout portraitiste. Ses sujets sont inspirés des tableaux des maîtres anciens ou contemporains, par son village d’Angre et sa région pour ses paysages.
En , Charles Bernier est nommé inspecteur de l’enseignement de dessin dans les établissements d'enseignement moyen et dans les écoles normales primaires. Il prend sa retraite à soixante ans en 1932[3].
En 1945, il est encore honoré par sa province en tant que lauréat des Prix quinquennaux des « Amis du Hainaut ».
De son vivant, en 1949, la commune d'Angre lui dresse une statue, œuvre du sculpteur français Elie Raset. En , est organisée, dans le cadre des Journées du Patrimoine en Wallonie, une exposition rétrospective des œuvres de Charles Bernier[5].
Il meurt à Angre le et est inhumé dans son village natal.
Distinctions modifier
Chevalier de l'ordre de Léopold (en 1921) ;
Officier de l'ordre des Palmes académiques (France).
Notes et références modifier
- Commune d'Angre, « Acte de naissance n°13 »
, sur Familysearch, (consulté le )
- Ville de Mons, « Acte de mariage n°69 » , sur Familysearch, (consulté le ).
- Robert O. J. Van Nuffel, Nouvelle biographie nationale - Tome 3, Bruxelles, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, , 376 p. (lire en ligne), p. 29-32.
- « Mort de Charles Bernier », Le Dernière Heure, , p. 4 (lire en ligne ).
- Paul Delforge, « Bernier Charles », sur Connaître la Wallonie (consulté le )
Liens externes modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
