Claude Parmentier (journaliste)

journaliste français

Claude Parmentier, né le à Paris 15e et mort à Paris 14e[1], est un journaliste sportif français, dont le nom est associé, en tant que rédacteur en chef, à deux magazines spécialisés dans le cyclisme : Miroir du cyclisme, Sprint international.

Claude Parmentier
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Fonction
Rédacteur en chef
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Claude Henri Jean Daniel Parmentier
Nationalité
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Sport

Biographie

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Contrairement à la plupart des journalistes sportifs de sa génération, Claude Parmentier a fait ses débuts journalistiques par la rubrique politique d'agence de presse et non par la rubrique sportive. Engagé volontaire après la Libération de Paris[2], il commence sa carrière comme correspondant de l'agence United Press à Benghazi en Libye. Poste mineur avant d'occuper la même fonction pour L'Information, à Bagdad. En 1956[3] il fait son entrée dans la rubrique sportive du quotidien Le Temps de Paris. Ce quotidien est un cas d'espèce dans la Presse française[4]: publié le soir, son objectif était de concurrencer Le Monde, dans le domaine de l'information et de déstabiliser le directeur Hubert Beuve-Méry suspecté de neutralisme en politique étrangère et de libéralisme en politique algérienne. Le Temps de Paris ne vécut que 66 numéros, d'avril à ... et Claude Parmentier trouve emploi au quotidien Libération, dans la rubrique sportive duquel écrit un certain Maurice Vidal, par ailleurs directeur de Miroir sprint.

À Miroir du cyclisme

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Le nom de Claude Parmentier apparaît dès le numéro 3 de la série mensuelle du magazine sportif Miroir du cyclisme (), lors de la première mention d'un « comité de rédaction »[7]. Le premier article qu'il signe est publié dans le numéro 9, en . Son nom disparaît en .

L'Ours du magazine ne mentionne plus, fin 1963 (et année 1964), que trois noms : le directeur Maurice Vidal, le rédacteur en chef Abel Michéa, et le maquettiste Robert Jacquemin. Le sommaire publie les noms des auteurs des articles. Début 1965, Abel Michéa, toujours auteur d'articles n'est plus rédacteur en chef et le seul Maurice Vidal, directeur est nommé. L'organigramme ne réapparaît qu'en , réduit à sa plus simple expression: Maurice Vidal, directeur-rédacteur en chef, Claude Parmentier, secrétaire général, Robert Jacquemin, maquettiste. De fait la cheville ouvrière de la rédaction signe peu d'articles. Tous les collaborateurs de Miroir du cyclisme appartiennent à des rédactions sportives de quotidiens ou d'agences de presse, Robert Jacquemin est le maquettiste de toutes les publications des « Éditions "J" », le seul journaliste permanent du mensuel Miroir du cyclisme est Claude Parmentier, disponible depuis que Libération a dû cesser de paraître en , faute de lecteurs et de fonds. En , il est mentionné comme rédacteur en chef adjoint. Il l'est encore en , avant que son nom disparaisse sans explication. Entre-temps c'est lui qui promeut la diversification rédactionnelle du magazine en effectuant des reportages en Algérie, (premier Tour d'Algérie d'après l'Indépendance, en ), au Maroc, en introduisant des nouvelles brèves. En 1973[8] sous un éditorial qu'il signe il annonce la conclusion d'un accord avec le groupe de presse belge « Rossel », pour une meilleure diffusion du magazine. En 1974/1975, en compagnie d'un deuxième rédacteur en chef adjoint, Gilles Delamarre, il fait franchir l'Atlantique au Miroir du cyclisme, pour faire connaître au public français l'essor du cyclisme aux États-Unis d'Amérique. Jusqu'alors le « Miroir » franchissait plus allégrement le Rideau de fer. Mais c'est aussi dans un numéro qu'il éditorialise qu'en 1969[9] qu'est publié une nouvelle d'un écrivain tchèque, réhabilitant le cycliste Jan Veselý, écarté des sélections nationales pour avoir abandonné dans une épreuve. Les restructurations des éditions Miroir sprint, la concentration du pôle rédactionnel de Miroir du cyclisme avec son administration, sans doute aussi, le rôle de second de Maurice Vidal assumé trop longtemps sont des hypothèses pour expliquer son brusque départ, et celui d'autres collaborateurs, de Miroir du cyclisme.

À Sprint international

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En , le nom de Claude Parmentier réapparaît dans une publication cycliste mensuelle, éditée par un nouveau groupe éditorial dans le domaine du cyclisme français: Sprint international[10].

Notes et références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Les détails proprement biographiques concernant Claude Parmentier sont issus d'une présentation, dans l'édition de l'année 1965 de l'Almanach Vermot, de ceux qui informent du sport : « 40 millions de Français les lisent ou les écoutent », est-il précisé en tête d'une présentation de plus de 80 journalistes sportifs. L'échantillon est large, il couvre, sur 28 pages d'un des almanachs les plus célèbres, l'ensemble des médias français, dans leur diversité: télévision, radio, presse écrite nationale et régionale, palette politique à peu près entièrement couverte. On peut noter toutefois des absences, dont deux surprennent le lecteur averti: Maurice Vidal, qui éditorialise dans Miroir sprint pratiquement chaque semaine n'est pas mentionné, tout comme son collègue André Chaillot, journaliste spécialisé en cyclisme et en basket-ball. Tous deux sont des dirigeants du syndicat des journalistes sportifs, l'USJSF.
  3. la notice de l' Almanach Vermot ne précise pas cette date
  4. L'épisode est détaillé par Abel Chatelain, Le Monde et ses lecteurs, dans la collection Kiosque, éditions Armand Colin, 1962, pages 138-156;
  5. Numéros de juillet 1959, de ce journal
  6. Consultation de l'année 1960 complète de Miroir sprint
  7. Mars 1961: Directeur Maurice Vidal, rédacteur en chef Abel Michéa, comité de rédaction, Albert Baker d'Isy, Émile Besson, Attilio Camoriano, Robert Chapatte, Robert Descamps, Marc Jeuniau, Claude Parmentier, François Terbeen, présentation René Moreu, directeur gérant Jacques Marland. Le numéro suivant mentionne Jacques Périllat (alias Pierre Chany).
  8. Miroir du cyclisme, no 169-avril 1973
  9. Miroir du cyclisme, no 113-avril 1969
  10. Voir Bernard Déon, Jacques Seray, Les Revues cyclistes des origines à nos jours, édité par l'Association des amis du musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne, 1996.