Cœuvres-et-Valsery
Cœuvres-et-Valsery est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France, formée par ordonnance du par fusion de Cœuvres et Valsery.
Cœuvres-et-Valsery | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Soissons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Retz-en-Valois | ||||
Maire Mandat |
Monique Bruyant 2020-2026 |
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Code postal | 02600 | ||||
Code commune | 02201 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Coeuvréens | ||||
Population municipale |
458 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 20′ 23″ nord, 3° 09′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 59 m Max. 154 m |
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Superficie | 12,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vic-sur-Aisne | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
modifierCœuvres-et-Valsery se situe dans le département de l'Aisne à 50 km de la préfecture Laon, à 15 km de la sous-préfecture Soissons et à 9 km de Vic-sur-Aisne, siège du bureau centralisateur du canton. Compiègne est à 28 km, Saint-Quentin à 65 km et Paris à 85 km.
Communes limitrophes
modifierLe territoire de la commune est limitrophe de six communes.
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Vue du village.
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Entrée de Cœuvres-et-Valsery.
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La rue centrale.
Hydrographie
modifierLa commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ru de Retz, le ru de Saint-Pierre-Aigle[1] et le fossé du Grand Marais[2],[3],[Carte 1].
Le Ru de Retz, d'une longueur de 15 km, prend sa source dans la commune de Puiseux-en-Retz et se jette dans l'Aisne à Fontenoy, après avoir traversé dix communes[4]. Les caractéristiques hydrologiques du ru de Retz sont données par la station hydrologique située sur la commune d'Ambleny. Le débit moyen mensuel est de 0,449 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 3,31 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 3,73 m3/s, atteint le même jour[5].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau de la commune de Coeuvres-et-Valsery (0,6 ha)[Carte 1],[6].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 712 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 26 km à vol d'oiseau[9], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Cœuvres-et-Valsery est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,1 %), forêts (35,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[17].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
modifierCœuvres est attesté sous les formes Cova (1159) ; Queuves (1204) ; Keuve (1235) ; Kova (1280) ; Ville de Queuve (1288) ; Cueuves (1530) ; Keuves (1550) ; Coeuves (1556) ; Ceuvres (1590) ; Cœuvre (1710)[18].
Du latin cova grotte, creute en picard, au pluriel, « La brèche osseuse de Cœuvres » : fouillée vers 1865.
De nombreux lieux désignés grottes sont éloignés de toute cavité ; l'explication donnée par les spécialistes est qu'il existe des ruines en forme de voûte, d'où le nom donné par analogie avec les cryptes construites et généralement voûtées.
Valsery, ancien hameau de la commune, est attesté sous les formes Ecclesia Vallis-Serene (1153) ; ecclesia Beate-Marie-de-Vauseri (1189) ; ecclesia Valserene (1238) ; Wauserit, Vausseri (1265) ; Vausery (1270) ; Valseri (1270) ; Vaussery (1341) ; Notre-Dame-de-Vaulsery (1455) ; Vaulx-Sery (1504) ; Valceri, Valcery (1562) ; Valserie (1765)[19].
Histoire
modifierOrigine
modifierLes premiers actes évoquant la possession de la terre de Cœuvres dateraient du IXe siècle, sous forme de portion de la forêt de Retz. La seigneurie de Cœuvres fut démembrée au XIIIe siècle et dépendait alors de la châtellenie de Pierrefonds[20].
XIXe siècle
modifierEn les troupes russes qui assiègent Soissons se dirigent sur Paris. Un détachement passa à Cœuvres et se livra à des actes de brutalité envers les habitants.
Le , les Prussiens pénètrent dans le village ils l'occuperont jusqu'à fin . De nombreuses violences et pillages auront lieu pendant cette occupation.
Le maire, le baron d'Estave de Valsery sera particulièrement touché et éprouvé, il mourra des suites de ces épreuves en 1871.
Le 18 octobre 1870 le ballon monté Victor-Hugo s'envole du jardin des Tuileries à Paris alors assiégé par les Prussiens et termine sa course à Cœuvres après avoir parcouru 117 kilomètres[21].
Première guerre mondiale
modifierLe , les troupes allemandes entrent au château. Le comte Albert de Bertier de Sauvigny, maire de Cœuvres et propriétaire du château, devra y loger le duc Ernst-Gûnther de Slesvig-Holstein et le prince de Saxe-Meiningen. Le général von Kluck et son état-major logera à la villa Jeanne d'Arc. Le , les Allemands sont repoussés par l'offensive de la 1re bataille de la Marne et c'est l'état-major de la VIe armée française avec le général Maunoury et Franchet d'Espérey qui les remplacent au château.
Quatre années durant, de nombreux régiments, division d'infirmiers, chirurgiens et ambulances se succédèrent au château de Cœuvres et de Valsery. Beaucoup de soldats cantonnèrent dans le village, pour prendre du repos avant de monter au front sur les tranchées de Nouvron, Vingré, Fontenoy, Vic-sur-Aisne, etc. Le bourg subira des bombardements d'artilleries et divers incendies de granges.
Mutineries de juin 1917
modifierLe , une mutinerie se déclara et les soldats « mutins » se regroupèrent dans des bois de la commune. Puis ils se dirigent à Missy-aux-Bois où ils feront reddition le . Le conseil de guerre se tiendra du 23 au au palais de justice de Soissons. 17 condamnations à mort seront prononcées. Le le Président de la République Raymond Poincaré commue 16 peines de mort en travaux forcés. Seul Ruffier Joseph sera exécuté le à Saint-Pierre-Aigle, il repose au cimetière militaire de Vauxbuin[22].
Combat de Cœuvres juin et juillet 1918
modifierPour relier les troupes allemandes d'Oskar von Hutier et celles de la VIIe armée du général Max von Boehn, Ludendorff lance celui-ci à l'attaque, en direction de Pierrefonds, entre les deux forêts de Villers-Cotterets et de Compiègne : après une violente préparation d'artillerie, von Boehn attaque dans la région de Saint-Pierre-Aigle et sur le plateau des Trois-Peupliers. De forts détachements réussirent à s'infiltrer dans les bois par Vertes Feuilles. Il y avait la une division d'élite : la 2e division de cavalerie à pied du général Hennocque. Les 5e, 8e et 12e cuirassiers résistèrent héroïquement, et ce ne fut qu'après un terrible corps à corps, et au prix des plus lourds sacrifices, que les Allemands réussirent à progresser jusqu'au ru de Retz.
Le , les forces allemandes ne purent avancer du côté d'Ambleny, mais parvinrent au ravin, à l'est de Laversine, pénétrèrent dans Cœuvres, Valsery et Saint-Pierre-Aigle et rejetèrent les troupes françaises vers Montgobert. Le 13, après de terribles combats, au cours desquels elles n'avancèrent que pied à pied, elles réussirent à emporter Laversine, mais ne purent déboucher de Cœuvres ni progresser à l'ouest de la ferme Vertes Feuilles. Violemment bombardées et attaquées par les chars d'assaut, elles subirent de grosses pertes ; la 11e division bavaroise fut fort éprouvée par les obus toxiques dans la région de Cœuvres ; deux compagnies notamment, en soutien à Cutry, furent presque entièrement intoxiquées.
Le 14, les Allemands, essoufflés et décimés, étaient contenus partout. Dès le 15, les contre-attaques françaises les rejetaient de Cœuvres et de Valsery ; un bataillon du 9e zouaves captura 130 prisonniers et 7 mitrailleuses dans Cœuvres ; le 17, la progression continua à l'est d'Ambleny, au sud de Valsery et de Montgobert ; le , une attaque sur sept kilomètres, du sud d'Ambleny à l'est de Montgobert permit de regagner près de deux kilomètres en profondeur : les villages fortifiés de Fosse-en-Haut, Laversine, les hauteurs nord-ouest de Cutry et les croupes sud de Saint-Pierre-Aigle furent enlevées et près de 1 100 prisonniers capturés ; le lendemain, à deux reprises, les Allemands tentèrent de reprendre les positions perdues, mais se firent durement repousser. Les troupes françaises les harcelèrent sans cesse, à la fin de juin, dans la région de Saint-Pierre-Aigle ; la 14e division allemande, très éprouvée, dut être relevée par la 42e division, venue du front de Lens. Le au matin, deux bataillons du 1er régiment de tirailleurs marocains de la 153e division d'infanterie et des chars d'assaut soutenus par l'artillerie de la division du Maroc, emportaient, le plateau de Cutry et s'emparaient de 7 officiers, 32 sous-officiers, de 164 hommes, de 25 mitrailleuses, de 5 minen[Quoi ?] et d'un canon de 77.
Puis la bataille s'éteignit à l'est comme au nord. L'offensive sur Compiègne était définitivement enrayée. Les pertes françaises et américaines s'élèvent à 35 000 hommes, on estime que les pertes allemandes sont beaucoup plus élevées. Ludendorff, qui souhaite de plus en plus marquer une victoire décisive, prévoit une cinquième offensive ailleurs sur le front occidental. Cette offensive de la 2e bataille de la Marne, provoqua par ces violents combats d'artilleries et de chars la destruction presque totale du village. Château, église, mairie, écoles, commerces, fermes et maisons d'habitations tout n'était plus que ruines.
Généalogie
modifierCette brève généalogie donne à ce lieu un lien familial de la terre de Cœuvres à une dame de la cour très proche du souverain Henri IV :
Jean d'Estrées, seigneur de Valieu et de Cœuvres, né en 1486, chevalier de l'Ordre du Roi, élevé page de la reine Anne de Bretagne, rendit des services signalés dans les armées, sous le roi François Ier.
Henri II lui donna la charge de maître et capitaine général d'Artillerie, par lettres du . Il fut capitaine de Folembray en 1556, servit à la prise de Calais en 1558, et mourut en 1567.
- Il portait pour armes : écartelé au 1 et 4 fretté, d'argent et de sable ; au chef d'or, chargé de 3 merlettes de sable (qui est d'Eestrées) et au 2 et 3 d'or, au lion d'azur, couronné et lampassé de gueules (qui est de la Cauchie).
- Il avait épousé Catherine de Bourbon, fille aînée de Jacques de Bourbon, bâtard de Vendôme, seigneur de Bonneval, de Ligny et de Lambercourt, et de Jeanne de Rubempré, en reconnaissance de ce qu'en une rencontre il avait sauvé la vie à ce seigneur de Bonneval, que les ennemis avaient renversé par terre. Il eut :
- 1) Antoine
- 2) Françoise mariée à Philippe de Longueval, seigneur de Haraucourt et de Cramail, chevalier de l'Ordre du Roi, maître de la Garderobe d'Antoine de Bourbon, roi de Navarre, mort en 1610, âgé de 107 ans.
- 3) Barbe, mariée en 1) à N... de Pymont, seigneur de Bulleux, en 2) à Jean de Broc, seigneur de la Cour de Broc et de la ville aux Fouriers ; et en 3) à René de Vendômois, seigneur de Chamarain.
Antoine d'Estrées, 4e du nom, portait : écartelé au 1 et 4 (qui est d'Estrées) ; au 2 de Bourbon, au bâton de gueules péri en bande, chargé d'un bâton d'argent péri en barre ; et au 3 de la Gauchie.
- Il fut gouverneur, sénéchal et premier baron du Boulonnois, vicomte de Soissons et de Bersy, seigneur châtelain et marquis de Cœuvres, chevalier des Ordres du Roi à la première création, de l'an 1578, gouverneur de la Fère, de Paris et de l'Île de France, pourvu au Camp de Pas en Artois en 1597 de la charge de grand-maître de l'Artillerie de France, que son père avait possédée. Il en donna sa démission en 1599, et avait épousé à Chartres, le , Françoise Babou, seconde fille de Jean Babou, seigneur de la Bourdaisière, comte de Sagonne, maître de l'Artillerie de France, et de Françoise Robertet. Elle fut tuée à Issoire en Auvergne, dans une émeute pendant les guerres de la Ligue, le dernier .
Gabrielle d'Estrées était mariée à Nicolas d'Amerval, seigneur de Liencourt près Nesle en Picardie, gouverneur de Chauny, duquel elle fut séparée.
- Elle fut depuis favorite du roi Henri IV, qui la fit marquise de Monceaux, ensuite duchesse de Beaufort, par lettres du . Elle en eut plusieurs enfants, et mourut le samedi avant Pâques 1599[23].
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune de Cœuvres-et-Valsery est membre de la communauté de communes Retz-en-Valois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Villers-Cotterêts. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[24].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Soissons, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vic-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la quatrième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[25].
Administration municipale
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2021, la commune comptait 458 habitants[Note 3], en évolution de +2,23 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierTrois sites sont classés Monument historique :
- l'église Saint-Médard-et-Saint-Gildard du XIIe siècle classée en 1920 ;
- l'ancienne abbaye Notre-Dame de Valsery (Prémontrés), vestiges avec mur d'enceinte classés en 1986 ;
- le château de Gabrielle d'Estrées, daté du XVIe siècle, classé en 1927.
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L'église Saint-Médard-et-Saint-Gildard.
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L'abbaye de Valsery.
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Le château de Cœuvres.
Il y a plusieurs mémorials de guerre :
- le monument aux morts ;
- tombes de guerre britanniques de la Commonwealth War Graves Commission au cimetière : cinq tombes de 1918, six tombes de 1944 ;
- la pierre tombale de la famille Rancy / Bertier de Sauvigny, qui fait mention de Alexis Benigne Henri Bertier de Sauvigny, caporal du 153e RI, mort à Douaumont en 1916 ;
- un mémorial de Léon Garnier mort en 1918 ;
- une plaque commémorant l'abbé Petin, curé, déporté, mort à Neuengamme en 1944 ;
- une plaque commémorant John Blair Beach, libérateur de Cœuvres (1944).
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Le monument aux morts.
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Les tombes britanniques de 1918.
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Les tombes britanniques de 1944.
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Pierre tombale mentionnant Alexis Benigne Henri Bertier de Sauvigny, mort en 1916.
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Le mémorial de Léon Garnier, mort en 1918.
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Le mémorial de l'abbé Pétin, mort en 1944.
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La plaque commémorant la libération par John Blair Beach en 1944.
Personnalités liées à la commune
modifier- Pierre Du Moulin (1568-1658), théologien protestant, qui vécut deux ans de sa petite enfance à Cœuvres (de 1570 à 1572), alors que son père y était pasteur.
- René Dulieu (1903-1992), artiste peintre né à Cœuvres-et-Valsery. Primé au Salon des indépendants, ainsi qu'au salon Violet de Paris. Il repose au cimetière de Cœuvres-et-Valsery.
- Gabrielle D'Estrées née au château de Coeuvres en 1573, morte à Paris en 1599
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Monographie manuscrite de Cœuvres-et-Valsery dans les archives départementales de l'Aisne, [lire en ligne]
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Cœuvres-et-Valsery sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifierNotes
modifier- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 325 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/06/1997 au 01/06/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Cœuvres-et-Valsery » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Sandre, « le ru de Saint-Pierre-Aigle »
- Sandre, « le fossé du Grand Marais »
- « Fiche communale de Cœuvres-et-Valsery », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « le ru de Retz »
- « Station hydrométrique « Le ru de Retz à Ambleny [Pont Cheminet]» », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 72.
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 281.
- Poquet, Alexandre (1808-1897). Auteur du texte, « Notice historique et descriptive sur Coeuvres et Valsery, seigneurs et château de Cœuvres, église, abbaye de Valsery... / par l'abbé Poquet,... », sur Gallica, (consulté le ).
- Ballon N° 17 : « Le Victor-Hugo »
- Denis Rolland, La Grève des tranchées - Les mutineries de 1917, Editions Imago, (ISBN 978-2-84952-620-0, lire en ligne), p. 198-215
- Dictionnaire de la noblesse
- « communauté de communes Retz-en-Valois - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Valsery », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).