Colonne Victor Hugo
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Mémorial |
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| Destination initiale |
Mémorial |
| Destination actuelle |
Mémorial |
| Style | |
| Construction |
1911 |
| Patrimonialité |
| Pays | |
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| Province | |
| Commune |
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| Coordonnées |
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La Colonne Victor Hugo est un monument commémoratif situé en bordure du champ de bataille de Waterloo élevé en 1911-1912 pour célébrer le 50e anniversaire du séjour du poète et écrivain français Victor Hugo à Waterloo[1], en Belgique.
Victor Hugo mit quarante cinq ans avant de se rendre sur le site de la bataille. Il écrit lors de son séjour à Bruxelles en 1837 : Je n'ai pas voulu voir Waterloo. J'ai jugé inutile de rendre cette visite à Lord Wellington. Waterloo m'est plus odieux que Crecy. Les fameux vers Waterloo, morne plaine du poème L'Expiation ont été écrits à Jersey entre 1852 et 1855 alors que Hugo n'avait pas encore visité Waterloo. Hugo arrive à Mont-Saint-Jean le 7 mai 1860 et il séjournera deux mois à l'Hôtel des Colonnes. C'est là qu'il finit l'écriture des Misérables[2].
Le monument est géré par la Province du Brabant wallon, qui gère également sur le site de la bataille des monuments comme l'Aigle blessé et la Ferme du Caillou[3].
Localisation modifier
La Colonne Victor Hugo se situe à l'est de la commune belge de Lasne, dans la province du Brabant wallon.
Elle se dresse le long de la chaussée de Charleroi, à environ 1 500 mètres au sud-est de la Butte du Lion et à 200 mètres au sud de la Belle-Alliance.
Historique modifier
La construction de la colonne commence en 1911, à l'initiative de l'historien belge Hector Fleischmann, du peintre Maurice Dubois et du poète Iwan Gilkin, pour célébrer le 50e anniversaire du séjour de Victor Hugo à Waterloo[1]. La première pierre est posée en .
Interrompus, les travaux ne sont terminés que quarante ans plus tard : la colonne est inaugurée le . Le monument est classé en 1979[4].
Selon Claude Van Hoorebeeck, la colonne a été construite selon les proportions du nombre d'or, ce qui s'expliquerait par l'appartenance maçonnique de son promoteur, Hector Fleischmann, qui a été initié à la loge "Victor Hugo" de Paris[5].
La colonne est rachetée par la Province du Brabant wallon en décembre 2010 pour un euro symbolique[6] à l'Association sans but lucratif Comité Victor Hugo[7]. Au préalable, la commune de Plancenoit, par l'action de ses bourgmestres successifs Thierry Rothier et Brigitte Defalque, avait fait de nombreuses démarches en vue d'acquérir la colonne.
La Province achète au même moment le monument L'Aigle blessé pour un euro symbolique et la maison voisine pour 550,000 euro[6].
Le mauvais état de conservation de la colonne (chute d'une partie du chapiteau et fissures importantes dans la partie supérieure du fût) entraîne sa restauration en 2012-2013.
Description modifier
La colonne modifier
Juché au sommet d'un petit escalier de 7 marches, le monument de 18 m de haut, est constitué d'un piédestal carré en pierre bleue portant une colonne constitué d'une soixantaine d'assises de blocs de pierre de taille, surmontée d'un chapiteau et d'un couronnement carré.
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La colonne vue du sud. -
La colonne vue de la route. -
Le sommet de la colonne. -
Le sommet de la colonne fissuré en 2012.
Plaques et ornements modifier
La face ouest du piédestal, orientée vers la chaussée, porte une plaque de bronze ornée du portrait du poète.
Sur la face sud, une autre plaque affiche :
« Un Jour Viendra Où Il n'y Aura Plus
d'Autres Champs De Bataille Que
Les Marchés s'Ouvrant Au Commerce
Et Les Esprits s'Ouvrant Aux Idées
Paris 22 août 1849
Discours au Congrès de la Paix »
Au quart de la hauteur de la colonne, un blason orné d'un coq affiche le millésime de l'inauguration de la colonne (1956).
Selon l'association "Les Compagnons de l'Empire", les plans initiaux prévoyaient qu'un coq gaulois Chanteclerc soit posé au sommet[8] pour célébrer « la revanche de la poésie sur le courage brutal ».
Sur la face opposée, orientée vers les champs, on lit :
« Ce monument parachevé par le
Comité Victor Hugo
A été inauguré le 24 juin 1956 »
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La face sud du piédestal. -
Le blason portant le millésime de l'inauguration. -
Ornement sculpté en pierre bleue.
Références modifier
- Brochure des journées du patrimoine 2007 de la Région wallonne, p.10
- Eric Meeuwissen Un million pour la stabiliser Une colonne Victor Hugo qui vibre. Le Soir 29 décembre 2001 p.25
- Point BW, journal d'information officiel de la Province du Brabant wallon, n°9, janvier-février 2014
- Arrêté Royal du 27 novembre 1979.
- Eric Meeuwissen, Les fameuses dimensions cachées de la colonne Victor Hugo. Le Soir 6 avril 2011, P. 19
- Eric Meeuwissen, « La colonne Victor Hugo achetée par la Province. », Le Soir,
- Eric Meeuwissen, Association française cherche propriétaire d'un monument classé, un renouveau pour la colonne Victor Hugo à Plancenoit ? Le Soir 18 mai 1995, page 19. (disponible en ligne)
- Eric Meeuwissen La colonne Victor Hugo, « la grande oubliée du bicentenaire » « Mettons le coq gaulois au sommet» Le Soir 27 juillet 2002, p.24
Liens externes modifier
- Ressource relative à l'architecture :
