Colwellia asteriadis
Colwellia asteriadis est une espèce du genre de bactéries marines à Gram négatif Colwellia et de la famille des Colwelliaceae. Comme les autres Colwellia, elle fait partie de l'ordre des Alteromonadales et de l'embranchement des Pseudomonadota.
Domaine | Bacteria |
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Embranchement | Pseudomonadota |
Classe | Gammaproteobacteria |
Ordre | Alteromonadales |
Famille | Colwelliaceae |
Genre | Colwellia |
Historique
modifierL'espèce Colwellia asteriadis a été isolée en de la peau de l'étoile de mer Asterias amurensis prélevée au port d'Im-Won à Samcheok dans la mer de l'est de Corée du Sud et décrite en [2]. Lors de cette exploration, une autre espèce bactérienne a églamenet été décrite, Kistimonas asteriae (souche type KMD 001)[1].
Taxonomie
modifierÉtymologie
modifierL'étymologie de l'espèce Colwellia asteriadis est la suivante : as.te’ri.adis N.L. fem. n. Asterias, un nom de genre zoologique; N.L. gen. fem. n. asteriadis, pour faire référence à l'isolement de la souche type sur Asterias amurensis[2],[3].
Classification phylogénique
modifierLa souche KMD 2 a été caractérisée par des méthodes phénotypiques et la chimiotaxonomie mais c'est analyse phylogénique de la séquence de l'ARNr 16S qui a permis de rattacher cette souche au genre Colwellia[2]. C'est avec l'espèce C. psychrerythraea que l'homologie de séquence a été la plus élevée avec 96,7 % d'homologie puis avec l'espèce C. demingiae et (95,6 %[4]. A ce clade de trois espèces[5], s'est ajoutée une autre espèce en , C. arctica[6]. Colwellia asteriadis est phylogénétiquement incluse dans le phylum Pseudomonadota (ex Proteobactéries)[1].
Description
modifierColwellia asteriadis est une bactérie Gram négative anaérobie facultative. Elle se présente sous la forme de bacilles petits ou incurvés de 0,4 µm à 0,5 µm de large et longs de 0,7 µm à 1,0 µm[2]. Colwellia asteriadis est mobile par l'intermédiaire d'un flagelle polaire unique. Elle est positive pour les tests catalase et oxydase. Lorsqu'elles sont cultivées sur gélose A1, les colonies sont de couleur beige, circulaires, lisses et plates[2]. La croissance est optimale à 15 °C mais peu se produire sur une gamme de 4 à 25 °C. Le pH de croissance est compris entre 4 et 10. Ces bactéries nécessitent la présence de NaCl pour assurer leur croissance qui est optimale en présence de 1,0 % à 10,0 % (w/v) et devient très faible sans NaCl et impossible en présence de 12 % à 15 % de NaCl[2]. La principale ubiquinone est l'ubiquinone Q-8[2]. Le profile phénotypique de la souche type KMD 002 sur galerie API ZYM est identique à celui de l'espèce Colwellia aestuarii[4].
Le contenu en nucléotides GC est de 40.3 %[2].
La souche type est la souche KMD 002 parfois notée KMD 2[2],[3]
Habitat
modifierColwellia asteriadis est une bactérie marine[2]. Elle a été isolée à 10 m de profondeur[1].
Notes et références
modifier- Choi et et al. 2010, p. 1952.
- Choi et et al. 2010, p. 1956.
- (en) « Species Colwellia asteriadis », sur LPSN,
- Choi et et al. 2010, p. 1953.
- Choi et et al. 2010, p. 1955.
- Wang et et al. 2015, p. 726.
Bibliographie
modifier- (en) Eun Ju Choi, Hak Cheol Kwon, Hye Yeon Koh, Young Sug Kim et Hyun Ok Yang, « Colwellia asteriadis sp. nov., a marine bacterium isolated from the starfish Asterias amurensis », International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology, vol. 60, no 8, , p. 1952-1957 (DOI 10.1099/ijs.0.016055-0)
- (en) Feng-Qing Wang, Xue-Zheng Lin, Guan-Jun Chen et Zong-Jun Du, « Colwellia arctica sp. nov., isolated from Arctic marine sediment », Antonie van Leeuwenhoek, vol. 107, , p. 723–729 (DOI 10.1007/s10482-014-0366-2)
- (en) Ying Liu, « Colwellia aquaemaris sp. nov., isolated from the Cynoglossus semilaevis culture tank in a recirculating mariculture system », International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology, vol. 64, no 12, , p. 3926-3930 (DOI 10.1099/ijs.0.063305-0)
Liens externes
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- Ressources relatives au vivant :