Le combat de Merchtem se déroule le pendant la guerre des Paysans. Il s'achève par la victoire des républicains qui mettent en fuite une troupe insurgée à Merchtem.

Combat de Merchtem

Informations générales
Date
Lieu Merchtem
Issue Victoire républicaine
Belligérants
Drapeau de la France République française Paysans contre-révolutionnaires
Commandants
• Claret
• Lieutenant Bertrand
• Franz Seghers
Forces en présence
48 hommes[1] 500 hommes[1]
Pertes
2 morts[2] 21 morts[1]
17 prisonniers[1]

Guerre des Paysans

Batailles

Coordonnées 50° 58′ 00″ nord, 4° 15′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Combat de Merchtem
Géolocalisation sur la carte : Brabant flamand
(Voir situation sur carte : Brabant flamand)
Combat de Merchtem

Prélude

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Dans le département de la Dyle, l'insurrection commence à Asse, Merchtem et Londerzeel au soir du [2]. Les insurgés prennent pour chef Franz Seghers, un ancien mayeur[2]. La bande parcourt les environs d'Asse et de Opwijk, elle recrute des jeunes gens, lève des contributions et pille les maisons des administrateurs républicains[2].

À la fin du mois d'octobre 1798, le juge de paix de Merchtem signale que la place a été envahie par les insurgés et demande des secours[1]. Les républicains de Bruxelles décident alors de former une expédition sur cette commune[1].

La troupe républicaine est forte de 48 hommes, composés de gendarmes à cheval, de fantassins et de 8 volontaires, dont 7 sont des fonctionnaires publics[1]. Elle est commandée par Claret, ancien juge de paix et Bertrand, lieutenant de gendarmerie[2]. Le détachement sort de Bruxelles le à quatre heures du matin et gagne Assche sans rencontrer de résistance, puis elle se porte sur le village de Molhem[1]. Soupçonné de complicité avec les rebelles, l'agent municipal du village est arrêté[1]. Menacé, il donne des informations sur les insurgés et déclare qu'ils sont commandés par Seghers[1]. Les Républicains relâchent l'agent municipal, ferment l'église et tentent d'en briser les cloches qui avaient sonné le tocsin la veille[1].

Déroulement

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Les républicains sont découverts et le tocsin retentit à Maesel et peut-être à Mazenzele[1]. Claret donne alors l'ordre à sa troupe de marcher sur Merchtem[1]. Les républicains pénètrent dans le bourg, abandonné par ses habitants, ils trouvent la maison du juge de paix pillée par les insurgés et fouillent la maison de Seghers, sans résultat[1]. La colonne gagne alors l'ancien château seigneurial et y rencontre les forces rebelles, armées de piques et de fourches[1]. Retranchés derrière des fossés, les quelques paysans équipés de fusils ouvrent le feu mais les républicains chargent immédiatement à la baïonnette[1]. Peu aguerris, les paysans prennent la fuite vers Steenhuffel, mais plusieurs sont pris à revers par les gendarmes à cheval et sabrés[1].

Les républicains reportent un petit succès mais celui-ci ne met nullement fin à l'insurrection dans le département[2]. 21 paysans sont tués, 17 sont capturés, dont deux capucins[1]. La colonne regagne Bruxelles[1]. Les prisonniers sont jugés par un conseil mais ils ne sont condamnés qu'à de courtes peines d'emprisonnement, trois sont acquittés, dont les deux moines[1]. Les Républicains perdent deux hommes, dont un volontaire de Londerzeel capturé par les insurgés et fusillé à Termonde[2].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t Orts 1863, p. 135-139.
  2. a b c d e f et g Verhaegen, t. III, 1926, p. 375 et 403-404.

Bibliographie

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  • Auguste Orts, La Guerre des Paysans : 1798-1799, Bruxelles, Bruylant-Christophe et compagnie, imprimeurs-éditeurs, , 396 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Paul Verhaegen, La Belgique sous la domination française, 1792-1814 : La Guerre des Paysans, 1798-1799, t. III, Goemaere, , 724 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.