Constance de Lowendal
Élisabeth-Marie-Constance-Bénédicte-Sophie de Lowendal, comtesse Turpin de Crissé (1742-1785) est une femme de lettres française.
Nom de naissance | de Lowendal |
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Alias | |
Naissance |
Reval, Estonie |
Décès |
Paris, France |
Activité principale |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Poésie |
Œuvres principales
- Journée de l'Amour, ou Heures de Cythère (recueil de poésie 1776)
Biographie
modifierNée le à Reval en Estonie, elle est la fille d'Ulrich Frédéric Woldemar de Löwendal (1700-1755), maréchal de France, et de sa troisième épouse, Barbe-Élisabeth, comtesse de Szembeck. Elle épouse le le comte Lancelot Turpin de Crissé ( à Saint-Germain-le-Gaillard - à Vienne), veuf de Marie-Louise-Gabrielle de Lezay-Lusignan; elle est la belle-mère d'Henri Roland Lancelot Turpin de Crissé.
Elle est une grande amie de Claude-Henri de Fusée de Voisenon: elle est un de ses légataires particuliers[1], elle édite ses Œuvres (Paris, 1781, 5 vol. in-8). Elle collabore à la Journée de l'Amour, ou Heures de Cythère (Gnide, 1776, in-8), avec Nicolas-François Guillard, Charles-Simon Favart et Voisenon, de même qu'avec le peintre Nicolas Antoine Taunay et le graveur Charles-François-Adrien Macret pour l'illustration.
La comtesse Turpin de Crissé meurt le à Paris. Son portrait par le peintre Jean-Honoré Fragonard, avec qui elle est également très liée, se trouve actuellement au Musée d'art de São Paulo.
Descendance
modifierDe son mariage sont issus quatre enfants:
- Marie-Augustine-Constance Turpin de Crissé ( - ).
- Lancelot-Henri-Benoit-Joseph comte Turpin de Crissé, ( -), seigneur d'Egligny, major en second au régiment de Forez-infanterie, lieutenant-colonel du génie, émigra au service de la Prusse en 1793.
- Angélique-Rose-Madeleine-Adélaïde Turpin de Crissé ( à Paris - à Paris). Elle épouse le à Cambrai François-Marie-Joseph de Carondelet-Potelles ( à Villereau - à Paris), capitaine au régiment d'Auxerrois.
- Lancelot-Maurice Turpin de Crissé ( -), reçu chevalier de Malte le et cadet-gentilhomme à l'École Royale Militaire le .
Notes et références
modifier- Th. Lhuillier, « À propos de l'abbé de Voisenon », L'Amateur d'autographes, 1881, p. 176-177 (testament). Numérisé.