Cuts

commune française du département de l'Oise

Cuts
Cuts
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC du Pays Noyonnais
Maire
Mandat
Guy Godefroy
2020-2026
Code postal 60400
Code commune 60189
Démographie
Gentilé Cutsois, Cutsoises
Population
municipale
961 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 89 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 31′ 55″ nord, 3° 06′ 02″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 155 m
Superficie 10,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Noyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Noyon
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Cuts
Liens
Site web https://cuts.fr/

Cuts est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Description modifier

Entrée du village.

Cuts est un bourg rural de la vallée de l'Oise situé dans la région naturelle du Soissonnais, à 8 km au sud-est de Noyon, proche du département de l'Aisne, à 26 km au nord-est de Compiègne et à 28 km au nord-ouest de Soissons, traversé par l'ancienne route nationale 334 (actuelle RD 934).

Le sud du territoire communal est occupé par la Bois de Cuts dont le faitage se trouve à 152 m d'altitude et le Mont de Choisy, qui culmine, lui, à 128 m d'altitude.

Louis Graves indiquait en 1851 que le territoire communal « constitue une plaine assez vaste, découverte.,bornée vers le sud par le mont de Choisy, au pied duquel est situé le chef-lieu[1] ».

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Camelin, Brétigny, Caisnes, Nampcel, Pontoise-lès-Noyon et Varesnes.

Rose des vents Varesnes Brétigny Rose des vents
N Camelin
O    Cuts    E
S
Caisnes Nampcel

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 739 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Chauny à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Cuts est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Noyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,8 %), forêts (22,2 %), zones agricoles hétérogènes (19,3 %), prairies (12,7 %), zones urbanisées (8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement modifier

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 445, alors qu'il était de 424 en 2015 et de 423 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 85,1 % étaient des résidences principales, 5,6 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,9 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cuts en 2020 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,6 %) supérieure à celle du département (2,4 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (80,9 % en 2015), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Cuts en 2020.
Typologie Cuts[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 85,1 90,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,6 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 9,3 7,1 8,2

Voies de communication et transports modifier

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 670 et 6331 du réseau interurbain de l'Oise[14].

Toponymie modifier

La localité a été désignée comme Cus, Cutz, Cuz, Culz, Cust (Cuhuca en 1010 , Cultia, Cusia)[1].

Équivalent picard de oïl jonchaie « lieu où il pousse du jonc »[15].

Histoire modifier

Antiquité modifier

Des structures gallo-romaines ont été découvertes en 1974 le long de la RN 334, ancienne voie romaine reliant Amiens à Reims et elle-même tronçon de la voie Milan-Boulogne-sur-Mer, connue localement sous le nom de Chaussée Brunehaut. Les vestiges sont orthogonaux à celle-ci sur plus de 800 m de long, et laissent penser qu'il s'agirait d'un vicus, abritant peut-être une garnison à l'entrée du plateau du Soissonnais et datable du Ier siècle[16]. Ces fouilles ont également mis en évidence deux zones dépotoirs et plusieurs fours d'un atelier de potier datant du IIIe siècle. Le vaisselier retrouvé correspond à de la céramique culinaire et de stockage visible au Musée du Noyonnais[17] : série de plats et cruche à bec tréflé en terre cuite (dépôt archéologique de Noyon), petits pots (MN1187 et MN1194), pichet (MN1192) et coupe (MN1193) en terre cuite.

Moyen Âge modifier

Le Trésor de Cuts est constitué de 1 107 monnaies d'argent (deniers de Paris et d'Hugues Capet, du comté de Champagne, oboles de Lothaire, de Robert II de Quentovic, comtale d'Amiens,...) émises de la fin du Xe au début du XIe siècle. Découvert en 1998 par deux chasseurs de vestiges de la Première Guerre mondiale, il est déposé depuis 2016 à la Bibliothèque nationale de France[18],[19].

Temps modernes modifier

Émile Coët indique « Cuts eut beaucoup à souffrir pendant les guerres de religion. Les troubles de la Fronde, obligèrent les habitants aisés à se retirer dans les villes fortes. Les fermiers continuaient à jouir des terres sans bail, et pour des prix modiques. Un arrêt du conseil du ordonna aux détenteurs des terres qui n'avaient pas de baux, à laisser leurs terres ; elles étaient cultivées alors aux frais des anciens détenteurs. Mais les nouveaux fermiers étaient exposés à voir leurs fermes brûlées, ainsi que leurs instruments aratoires. Dans cette situation les champs restèrent sans culture.
De là une des causes de la famine qui régna en 1709, à Cuts et dans tous les environs. Le blé valut jusqu'à vingt livres les cinquante litres. La misère était profonde et beaucoup de personnes moururent de faim.
En 1773, une épizootie régna sur les bêtes à cornes, d'après le rapport de l'artiste vétérinaire, la maladie était déterminée par la présence d'une espèce de ver appelé : Crinon, qui se trouvait dans les intestins des animaux. Le claveau causa aussi en 1784, une grande mortalité dans la race ovine.
Il tomba cette année une énorme quantité de neiges dont la fonte amena des inondations. L'été fut d'une grande sécheresse et la récolte fut mauvaise.
Une maladie épidémique vint en 1786, frapper les habitants de Cuts ; suivant le rapport du chirurgien Dolignon, cette épidémie aurait été une fièvre putride (typhoïde)
Le , une grêle épouvantable tomba sur le territoire de Cuts et anéanti les récoltes dans un grand rayon. Les pertes furent considérables ; quelques secours, bien insuffisants, furent distribués aux sinistrés.
Ce fléau fut une des causes de la disette qui régna en 1789, on faisait du pain avec moitié de farine d'avoine, un quart de blé et des féverolles ou des vesces. Cette mauvaise nourriture causa des maladies, et malgré tous les soins du chirurgien Lepage, l'épidémie fit beaucoup de victimes
[20] ». A la fin de l'Ancien Régime, la seigneurie de Cuts, réunie à celle de Camelin appartient aux Berthe de Pommery[1]. Elle faisait alors partie du bailliage de Chauny, de l'élection de Noyon et de l'intendance de Soissons[20].

Époque contemporaine modifier

En 1851, la commune possède un presbytère, une école, une carrière et quelques parcelles de friches. On y comptait alors une carrière, un moulin à vent, deux filatures de coton. Les cultures concernaient essentiellement du chanvre, du lin, des pommes à cidre. De nombreux tisserands y travaillaient[1].

Première Guerre mondiale modifier

Cuts est largement concerné par la Première Guerre mondiale : elle est envahie par l'armée allemande dès le et est le siège d'importants combats

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[21] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [22].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Noyon[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Noyon, porté à 42 communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité modifier

La commune fait partie de la communauté de communes du Pays Noyonnais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[24]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
vers 1950 vers 1965 Henri Lemaire    
    Émile Gallet[réf. nécessaire]    
avant 1977[16] après 1983 Charles Poggioli[25]    
Les données manquantes sont à compléter.
1995 2001 René Blancke[26]    
mars 2001 avant 2014 Guy Godefroy   Vice-président de la CC du Pays Noyonnais (2008 → 2020[27])
avant 2014[28] mai 2020 Michel Marchand[29]    
2020[30],[31] En cours
(au 21 novembre 2023[27])
Guy Godefroy   Employé retraité

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Caisnes dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI).

À la rentrée 2021/2022 les 131 élèves fréquentent l'école maternelle de Cuts (2 classes), l'école primaire de Cuts (2 classes) et l'école de Caisnes (2 classes). Habituellement, ils poursuivent leurs études au collège Louis-Pasteur de Noyon[32].

Postes et télécommunications modifier

Cuts dispose d'une agence postale communale, ouverte le matin[33].

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

En 2021, la commune comptait 961 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1591 2091 3651 3041 4481 4541 4631 4281 449
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4071 3191 1701 106998915830794791
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
751763739589717709667614667
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
669667641689736858945941969
2021 - - - - - - - -
961--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,0 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 485 hommes pour 498 femmes, soit un taux de 50,66 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
4,8 
5,7 
75-89 ans
10,8 
15,2 
60-74 ans
15,0 
23,8 
45-59 ans
19,7 
20,3 
30-44 ans
18,7 
13,9 
15-29 ans
13,4 
20,7 
0-14 ans
17,6 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Manifestations culturelles et festivités modifier

Le concours international d'attelage de tradition s'est tenu au château de Cuts de 1986 à 2018[39],[40]

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Le château de Cuts[45] a été construit en 1636 à l'emplacement d'un édifice plus ancien sur l'ordre de Jean Vielsmaisons, gentilhomme de la chambre du Roi et seigneur de Cuts. L'édifice est entièrement remanié à la fin du XIXe siècle : charpentes refaites, exhaussement d'un étage, aménagement d'un pavillon en façade sud, et d'une galerie en façade nord.
    En 1914, quand la guerre éclate, le château est la propriété de la famille Girot de Langlade. Les bâtiments sont endommagés dès mi-septembre, lors de la contre-attaque française. À la suite de la prise de Cuts par les Allemands, il est réquisitionné par l'armée qui y installe sa Kommandantur. Des animations y sont également organisées pour divertir les soldats qui reviennent du front situé à quelques kilomètres.
    Le château connaît par la suite un sort funeste : lors du repli stratégique opéré par l'armée allemande en 1917, les Allemands l'incendient et détruisent le pigeonnier avant de quitter les lieux. Resté en ruine jusqu'en 1926, sa restauration, effectuée à l'identique (hormis la création de douves), a respecté le parti architectural du XVIIe siècle : un corps de logis central surmonté d'un fronton triangulaire et accosté de deux ailes en retour d'équerre. Les abords et les jardins sont également réaménagés à cette période, dans un style traditionnel teinté d'Art déco.
  • L'église Notre-Dame, adossée au parc du château et largement reconstruite à l'identique après la Première Guerre mondiale. Elle remonte au XIIIe siècle. C'est un édifice rectangulaire dont les additions successives des XVIe et XIXe siècles déguisent le plan primitif. Le chœur est éclairé par trois ogives étroites et deux autres sur chacun des côtés. Les voûtes sont ornées de boudins croisés retombant sur les consoles. Une chapelle latérale appartient au style ogival tertiaire étant pourvue d'une fenêtre géminée et de voûtes à pendentifs. Le clocher couvert d'ardoises est central[46]. Les fenêtres des chapelles sont garnies de vitraux réalisés vers 1925 par le maître verrier Raphaël Lardeur, consacrés essentiellement à des saints[47].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Pierre de La Ramée (1515-1572), dit Ramus, mathématicien et philosophe français converti au calvinisme, assassiné durant les massacres de la Saint-Barthélemy, est né à Cuts. Professeur de philosophie et d'éloquence au Collège de France, il a présenté au roi Charles IX un plan pour la réforme de l'université comportant un classement des disciplines selon un ordre logique. Son enseignement et son exemple ont largement contribué au progrès des Lumières[48].
  • Baronne Pierre Girot de Langlade, née Lucie Stern (1882-1944), châtelaine de Cuts[49],[50].

Héraldique modifier

Blason de Cuts Blason
D'argent à la fasce de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • L. Gasching, « Le château de Cuts et ses seigneurs - La communauté des habitants : Essai d'histoire locale », Comité Historique et Archéologique de Noyon, Comptes-rendus et mémoires, t. XXV (deuxième partie),‎ , p. 9-122 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • Carte spéciale des régions dévastées : 22 SO, Laon [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Cuts » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Cuts - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Cuts - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. a b c et d Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Noyon, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvaix, Achille Desjardins, , 236 p. (lire en ligne), p. 63-65, sur Google Books.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Cuts et Chauny », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Noyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Transports en commun à Cuts », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 1250.
  16. a et b Jean Pierre Angot et André Rapin, « Cuts : canton de Noyon (Oise) », Revue archéologique de l'Oise, vol. 14, no 1,‎ , p. 4-5 (lire en ligne), sur Persée.
  17. « Musée du Noyonnais », sur musenor.com (consulté le ).
  18. « Le trésor de Cuts rejoint la Bibliothèque nationale de France », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Trésor de Cuts (Oise) [Objet] sur data.bnf.fr
  20. a et b Émile Coët, Notice historique et statistique sur les communes de l'arrondissement de Compiègne, Compègne, A. Mennecier, , 462 p. (lire en ligne), p. 249-255, sur Gallica.
  21. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  22. Journal officiel du 18 février 1921, p. 2098.
  23. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. « Les maires de Cuts », sur francegenweb.org (consulté le ).
  25. L. G., « Après vingt-trois ans d'attente, la maternelle va voir le jour », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « En 1982, une classe maternelle voit le jour dans les locaux municipaux, tandis que la petite école du village abrite trois classes de primaire. « A l'installation de cette classe maternelle dans la mairie, il y a vingt-trois ans, l'inspecteur d'académie de la circonscription s'adressant au maire de l'époque, Charles Poggioli, avait déclaré à l'inauguration : C'est à titre provisoire et exceptionnel, mais il est du provisoire qui dure, et nous ne serons peut-être tous les deux plus là quand vous aurez une nouvelle école », rappelle Guy Godefroy, l'actuel maire de Cuts ».
  26. L.G., « René Blancke se succède à lui-même : Le maire avait démissionné le 29 janvier », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  27. a et b « Le doyen des maires du Pays noyonnais : « Ma crainte, c’est que la rénovation de Beauséjour soit condamnée » : Guy Godefroy, l’édile de Cuts, âgé de 86 ans, pointe le climat délétère à la communauté de communes, lui qui a été vice-président sous la droite comme sous la gauche. Il s’inquiète à propos des principaux projets », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Michel Marchand repart », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne) « L'élu, qui avait annoncé dans nos colonnes, en décembre, qu'il briguerait un deuxième mandat en mars, a évoqué la récente rénovation des vitraux de l'église ».
  29. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Cuts », Cartes de France (consulté le ).
  30. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  31. S.L.B., « Un collectif d’élus mécontents émerge au Pays noyonnais », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Premier magistrat de Cuts, Guy Godefroy appuie : « Lors de la première conférence des maires du Pays noyonnais, lundi dernier, le point sur l’aide aux travaux des communes a été balayé, soi-disant par manque de temps… ».
  32. « Scolarité », Jeunesse et loisirs, sur cuts.fr (consulté le ).
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