Palais royal (Rabat)

Présentation
Type	Palais
Destination actuelle	Bureau et résidence officielle du roi du Maroc
Style	Classique
Construction	1864
Ouverture	1864
Commanditaire	Mohammed III du Maroc
Propriétaire	Mohammed VI of Morocco
Patrimonialité	Patrimoine culturel du Maroc (d)
Pays	Maroc
Commune	Touarga
Coordonnées	34° 00′ 11″ N, 6° 50′ 03″ O

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Le Palais royal (ex-Palais impérial ou « dar el-makhzen ») de Rabat, capitale du Maroc, est le principal palais royal du pays et la résidence officielle de la famille royale marocaine.

Au départ palais de sultans alaouites, il fait aujourd'hui partie des multiples palais ou résidences royales des « villes impériales » (dars el makhzen). C'est le cas du palais de Skhirat, où a eu lieu une tentative de coup d'État du temps du roi Hassan II. De nos jours, le Palais royal de Rabat est davantage considéré comme un bâtiment administratif, en effet, le roi Mohammed VI (fils de Hassan II) n'y réside pas^[1]. C'est dans ce palais que s'est installé le siège du gouvernement.

Localisation

Le Palais royal se trouve à proximité du centre-ville.

Il se situe dans le quartier de Touarga (qui constitue une minuscule commune urbaine enclavée dans celle de Rabat, avec laquelle elle constitue la préfecture ou ville de Rabat), entre les quartiers de l'Agdal, de Hassan — avec le centre-ville — et du Souissi.

Histoire

L'histoire du Palais royal, anciennement impérial, est liée à la dynastie alaouite toujours régnante.

Au départ, en 1785, un palais fut bâti sous le règne du sultan Sidi Mohammed ben Abdallah^[2] (dit ultérieurement « Mohammed III »). À l'époque de Moulay Abderrahmane, en 1854^[2]^,^[3], un autre palais fut édifié à son emplacement, tout comme l'enceinte de Touarga^[2], le quartier où il se trouve^[4].

Rabat étant devenue la capitale du Maroc pendant la période du Protectorat français, il est l'un des palais des « villes impériales » (dars el makhzen).

Architecture et bâtiments

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Le Palais royal est un complexe architectural entouré d'une enceinte — dont l'entrée principale donne sur une vaste esplanade servant à des cérémonies en plein air (le méchouar) — et comprenant notamment le Cabinet royal et le Collège royal. Ses bâtiments, tous coiffés de toits en bâtière de tuiles vertes et structurés selon le modèle de la maison citadine traditionnelle, sont orientés vers de vastes jardins et cours intérieures très agrémentés.

Fonctionnement

Le Palais royal n'est pas accessible aux visiteurs ; quand on traverse Touarga par son artère principale, on peut tout de même voir, entre autres, sa façade tout en s'arrêtant. Quelque 2 000 personnes y résident et travaillent^{[réf. nécessaire]}.

Notes et références

↑ Leïla Slimani, « Maroc : Lalla Salma, la princesse aux pieds nus », Jeune Afrique, Paris,‎ 16 juillet 2013 (lire en ligne, consulté le 9 octobre 2015)
↑ ^{a b et c} *Royaume du Maroc, « Rabat, capitale moderne et ville historique : Un patrimoine en partage », sur UNESCO, janvier 2011, p. 24
Proposition d’inscription sur la liste du patrimoine mondial.
↑ Ou 1864, selon Touri et al. 2010, p. 269.
↑ Touri et al. 2010, p. 269

Voir aussi

Bibliographie

: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Abdelaziz Touri, Mhammad Benaboud, Naïma El-Khatib Boujibar, Kamal Lakhdar et Mohamed Mezzine, « Palais royal », dans Le Maroc Andalou : À la découverte d'un art de vivre, Aix-en-Provence, Édisud, 2010 (lire en ligne), p. 269-270
Mohamed Métalsi (photogr. Jean-Baptiste Leroux), Les Palais et Jardins royaux du Maroc, Paris/Casablanca, Imprimerie nationale/Malika, 2004, 164 p. (ISBN 2743305177 et 9782743305178, OCLC 56821464), ?

Articles connexes

Lien externe

Quelques photos du palais, sur Rabat-maroc.net

[1] Leïla Slimani, « Maroc : Lalla Salma, la princesse aux pieds nus », Jeune Afrique, Paris,‎ 16 juillet 2013 (lire en ligne, consulté le 9 octobre 2015)

[Unesco-24-2] {a b et c} *Royaume du Maroc, « Rabat, capitale moderne et ville historique : Un patrimoine en partage », sur UNESCO, janvier 2011, p. 24
Proposition d’inscription sur la liste du patrimoine mondial.

[3] Ou 1864, selon Touri et al. 2010, p. 269.

[Touri_et_al.-269-4] Touri et al. 2010, p. 269

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