Décennie 1850 en arts plastiques
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Chronologie des arts plastiques
Cet article concerne les années 1850 en arts plastiques.
Événements
modifier- Vers 1855-1862[1] : le groupe des Macchiaioli,un mouvement pictural opposé à l’académisme, se développe à Florence. Ses membres se réunissent au Caffè Michelangiolo et sont pour la plupart des démocrates fervents (Nino Costa, Telemaco Signorini, Giovanni Fattori)[2].
- (5 février du calendrier julien) : inauguration du musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg[3].
- 1855 : après que ses toiles Un enterrement à Ornans et L'Atelier du peintre aient été refusées, le peintre français Gustave Courbet organise avenue Montaigne une exposition privée en marge de l'Exposition universelle intitulée « Du Réalisme » et publie un catalogue avec préface, manifeste du réalisme, probablement rédigé par Champfleury[4].
- Vers 1856-1862 : le graveur Félix Bracquemond découvre un livret d'Hokusai qui avait servi à caler des porcelaines chinoises chez l'imprimeur Delâtre à Paris ; il l'utilise pour décorer un service de porcelaine présenté en 1867 par Eugène Rousseau. Pour la première fois un artiste européen copie directement un artiste japonais. L’art japonais arrive en France et influence les artistes et écrivains surtout après l'Exposition universelle de 1867 (Japonisme)[5]. En effet, la période d'autarcie politique, économique et culturelle du Japon cesse progressivement entre la Convention de Kanagawa (1854) et le traité Harris (1858), qui ont progressivement imposé à l'Empire du soleil levant, sous la menace, une normalisation de ses rapports avec le reste du monde, ce qui autorise une circulation de ses œuvres d'art.
Réalisations
modifier- 1849-1850 : Un enterrement à Ornans, toile de Courbet[6].
- 1849-1851 :
- La Forêt de Fontainebleau : matin, toile de Théodore Rousseau[7].
- le peintre américain d'origine allemande Emanuel Leutze peint deux versions Washington Crossing the Delaware[8].
- : le peintre français Eugène Delacroix reçoit la commande du décor central du plafond de la Grande Galerie d'Apollon au Louvre, mis en place le [9].
- 1850 :
- Une matinée. La danse des nymphes, toile de Corot[10].
- Dante et Virgile, tableau de William Bouguereau[11].
- L'Incendie tableau d'Alexandre Antigna[12].
- Vers 1850 : le peintre allemand Carl Spitzweg peint trois versions du Rat de bibliothèque[13].
- 1851 : Ingres achève le portrait de Madame Moitessier (commencé en 1844) ; en 1856 il peint le portrait de Madame Moitessier assise[14].
- 1852 :
- Daubigny expose au Salon La Moisson et une Vue des bords de la Seine [15].
- Ophélie et Un Huguenot, toiles de John Everett Millais[16].
- : Les Baigneuses, La Fileuse endormie et Les Lutteurs, toiles de Courbet exposées au Salon, soulèvent les attaques de la critique[17].
- 1854-1855 : La Chasse aux lions, toile de Delacroix[18].
- 1855 :
- Vers 1855 : La Récolte des pommes de terre, toile de Millet[20].
- 1856 : Dominique Ingres achève La source, toile commencée vers 1820[21].
- 1857 :
- Les Demoiselles des bords de la Seine, toile de Courbet[17].
- Des glaneuses, toile de Jean-François Millet[22].
- Le Concert champêtre toile de Corot[23].
- 1857-1859 : le peintre français Jean-François Millet peint L'Angélus[24].
- 1859 : Le Buveur d'absinthe, de Manet, est refusé au Salon[25].
-
Apollon vainqueur du serpent Python, Delacroix.
-
Vue des bords de la Seine , Daubigny
Articles connexes
modifierNotes et références
modifier- Mario Scaffidi Abbate, I gloriosi Caffè storici d’Italia : Fra storia, politica, arte, letteratura, costume, patriottismo e libertà, Meligrana Giuseppe Editore, (ISBN 9788868150969, présentation en ligne)
- Pierre Milza, Histoire de l'Italie : Des origines à nos jours, Fayard, (ISBN 9782213640341, présentation en ligne)
- F. Gille, Musée de l'Ermitage Impérial : notice sur la formation de ce musée et description des diverses collections qu'il renferme avec une introduction historique sur l'Ermitage de Catherine II, Académie Impériale des Sciences, (présentation en ligne)
- Colette Becker, Lire le réalisme et le naturalisme, Armand Colin, (ISBN 9782200278991, présentation en ligne)
- Yvonne Thirion, « Le japonisme en France dans la seconde moitié du XIXe siècle à la faveur de la diffusion de l'estampe japonaise », Cahiers de l'AIEF, Paris, no 13, , p. 117-130 (présentation en ligne)
- « Un enterrement à Ornans », sur musée d'Orsay
- « The Forest of Fontainebleau: Morning », sur The Wallace Collection
- « Washington Crossing the Delaware », sur Metropolitan Museum of Art
- Yves Sjöberg, Pour comprendre Delacroix, Editions Beauchesne, (présentation en ligne)
- « Une matinée. La danse des nymphes », sur Musée du Louvre
- « Dante et Virgile », sur musée d'Orsay
- Geneviève Lacambre, Henri Soldani, Bertrand Tillier, L'ABCdaire de Millet, Flammarion, (ISBN 9782403042047, présentation en ligne)
- « The Bookworm », sur Google Arts & Culture
- Henri Delaborde, Ingres, sa vie, ses travaux, sa doctrine, H. Plon, (présentation en ligne)
- Claude Vignon, Salon de 1852, Chez Dentu, (présentation en ligne)
- La Chronique des arts et de la curiosité, Bureaux de la Gazette des beaux-arts, (présentation en ligne)
- Théodore Duret, Gustave Courbet (1819-1877), VisiMuZ Editions, (ISBN 9791090996410, présentation en ligne)
- « Eugène DELACROIX, La Chasse aux lions », sur Musée des Beaux-Arts de Bordeaux
- « L'impératrice Eugénie entourée des dames de sa cour », sur Château de Compiègne
- Geneviève Lacambre, op. cit, p. 71.
- « La Source », sur musée d'Orsay
- « Des glaneuses », sur musée d'Orsay
- « Le concert champêtre », sur musée Condé
- « L'Angélus », sur musée d'Orsay
- Adolphe Tabarant, Manet et ses œuvres, Gallimard (ISBN 9782072107481, présentation en ligne)