Discussion:Bergamote de Nancy
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L’origine exacte du bonbon qu’est la Bergamote de Nancy est très incertaine et surtout fort controversée à Nancy. Le Sieur Gilliers, chef de cuisine de Stanislas, cita déjà dans un ouvrage de 1751, une pastille faite avec de l’essence de Bergamottes « pour donner le goût » qui ressemble étrangement à notre Bergamote de Nancy .On se rapproche bien, même si ce n’est pas la même recette, de notre bergamote actuelle. Il mentionne également que cette pastille est plate « vous en formez des abaisses » et qu’il obtient son contour « avec un découpoir ». La Bergamote de Nancy que l’on trouve au troisième millénaire n’était-elle pas une parente très proche de la bergamotte de Gilliers - et celle-ci ne pourrait-elle pas être déjà dérivée d’un bonbon du temps, par exemple, de René II qui fut duc de Lorraine mais également roi de … Sicile - dont la recette se serait tranquillement transformée au cours des siècles ?
On dit volontiers, sur la place de Nancy, que c’est Jean Lillich qui aurait inventé, dans les années 1850, la Bergamote de Nancy. Il aurait introduit, à la demande d’un ami parfumeur, de l’essence de bergamotes dans un sucre cuit. Cette affirmation peut, à première vue, paraître plausible. Cette idée de mettre de l’essence de bergamote dans un bonbon n’était pourtant pas nouvelle. Stanislas était déjà très friand, nous disent les écrits, d’un « sucre d’orge à la bergamotte ». Certes, le sucre d’orge n’est pas exactement un sucre « au cassé », mais on peut affirmer cependant que ces deux produits sont bien plus que cousins germains.
Lillich n’a peut être donc pas entièrement inventé la bergamote. Peut être n’a-t-il donné que la cuisson dite « au cassé » ou la forme carrée à ce bonbon ?
<les bergamotes de Nancy éditions Gens de Lorraine> dont le suis l'auteur <Alain Barrot>