Discussion:Cinéma nord-coréen/Version de travail

Dernier commentaire : il y a 17 ans par Erasoft24 dans le sujet Historique
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L'article Cinéma nord-coréen fait actuellement l'objet d'une médiation de la part d'Erasoft24.

Les contributeurs peuvent ajouter du contenu sur l'article, à la condition qu'il ne comporte aucun caractère polémique.

Tout contenu ayant un soupçon de caractère non-neutre ou polémique doit être discuté sur la page de discussion en préalable.

Introduction

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Il me semble qu'un (très léger) problème se situe au niveau de la définition, qui n'est pas donnée ici. Etant donnée que la Corée du Nord ne revoie qu'à la République populaire démocratique de Corée, cela veut donc nécessairement dire que l'on s'intéresse au cinéma, produit sur le territoire nord-coréen depuis 1948. Pas avant, pas après (à moins qu'il y a déjà une spécificité nord-coréenne sous l'occupation japonaise ?). — Erasoft24 15 novembre 2006 à 12:09 (CET)Répondre

Définition proposée
On désigne par cinéma nord-coréen la production de films sous le régime de République populaire démocratique de Corée, depuis la scission de la Corée en 1948.
D'accord pour cette définition, mais je ferais remonter la scission à 1945 : de facto, il existe deux gouvernements dès cette date et l'on va sinon avoir un problème pour définir le cinéma coréen des années 1945-1948 Corée2005 25 novembre 2006 à 18:52 (CET).Répondre

Questions posées

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  • Grandes considérations et spécificités du cinéma nord-coréen.
La fidélité à la patrie et à la construction du socialisme sont des thèmes récurrents, dans le contexte de l'après-guerre mais aussi dans l'évolution des thématiques (cf. les héris cachés puis le réalisme autonome : cf. ajouts que j'ai proposés). Dans ce cadre, les films de guerre occupent une place importante. Mais il y a aussi des productions de dessins animés. Corée2005 15 novembre 2006 à 23:03 (CET).Répondre

Historique

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Cette partie-là devrait faire l'objet de l'article Cinéma coréen. Toutes les contributions détaillées qui y sont relatives devraient donc appraitre dans l'article Cinéma coréen. Néanmoins, cela ne nous empêche pas de faire une courte présentation du cinéma, car c'est évidemment une donnée du cinéma nord-coréen.

Un élément intéressant : la wikipédia anglophone ne distingue pas par des articles sur le cinéma coréen, nord-coréen et sud-coréen. Il n'y a qu'un article : en:Cinema of Korea. Devrait-on suivre le même chemin ? Il serait par ailleurs très intéressant de faire des traductions ; le cas échéant je m'en occuperais. — Erasoft24 15 novembre 2006 à 12:09 (CET)Répondre

Proposition de rédaction plus complète de l’introduction historique (à introduire dans un article autonome – sur le cinéma coréen ? – et sous une version résumée en tête de l’article sur le cinéma nord-coréen, vu qu’il s’agit souvent des mêmes auteurs dans la Corée occupée puis en Corée du Nord après 1945 ?)

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Comme le souligne le spécialiste du cinéma coréen Antoine Coppola (« Le cinéma asiatique », L’Harmattan, p. 60 et pp. 81 sq), la naissance d’un cinéma national coréen est né en résistance au cinéma produit sous l’occupation japonaise, alors que les films japonais et occidentaux dominent alors les écrans coréens.

En Corée, la production de films commence ainsi sous l'occupation japonaise. Pour les premiers auteurs du cinéma national coréen, l’industrie cinématographique coréenne est vue comme un instrument de propagande entre les mains du Japon impérial et vise à renforcer la domination de ce dernier sur les Coréens.

Les cinéastes qui refusent cette situation s’engagent pour la création d'une cinématographie authentiquement nationale. A partir de 1920, ce mouvement devient une véritable organisation de résistance. D’abord nationaliste, ce mouvement passe ensuite sous influence communiste avec la création en 1925 de l’Association des écrivains et artistes prolétariens (KAPF, en espéranto Korea Artista Proletaria Federacio) : comme en URSS, le mouvement communiste investit ce nouveau média que constitue le cinéma, alors que de nombreux Coréens ont participé à la révolution d’Octobre 1917.

C'est dans ce contexte qu'est tourné en 1926 par le cinéaste et acteur Na Eung-gyu, qui aurait voyagé en URSS, le premier film qu'on puisse qualifier de coréen : Arirang, titre éponyme d'une chanson coréenne populaire interdite par les Japonais. La vingtaine de métrages réalisés par Na Eun-gyu sont officiellement portés disparus. Le film « Ferry boat with no ferry man », de Yi Gyu-hwan, en 1932, est l’un des autres films du cinéma national coréen parmi les plus connus. De 1926 à 1936 les cinéastes coréens réalisent près de 40 films [1].

La censure japonaise se renforce avec l'arrivée du cinéma parlant, qui se traduit par le dénigrement de la culture coréenne, en particulier sur le plan linguistique. La répression s'aggrave encore après la conquête de la Mandchourie par le Japon et l’interdiction du coréen par les Japonais, la Mandchourie étant l’une des bases les plus actives de la résistance coréenne – nationaliste et communiste – à l’occupation japonaise. A partir de 1937, véritable début de la guerre en Asie, et durant toute la Seconde Guerre mondiale les derniers studios nationaux sont fermés et les écrans de Corée sont envahis par les productions japonaises[2].

En 1945, de nombreux cinéastes coréens qui ont résisté au Japon se trouvent dans la partie nord du pays : ils vont contribuer à la construction des studios de Pyongyang et à la naissance du cinéma nord-coréen. Corée2005 15 novembre 2006 à 22:30 (CET)Répondre

En l'absence d'observations sur la proposition de paragraphe ci-dessus, serait-il possible de l'inclure dans l'article, au moins à titre provisoire (quitte à l'intégrer plus tard dans un futur article sur le cinéma coréen) ? Corée2005 20 novembre 2006 à 13:40 (CET).Répondre
NON, je ne suis pas d'accord: le cinema nazi apparait apres 1933, pas avant, de meme le cinema nord-coreen apparait apres la creation de la coree du nord (logique), avant, c'est autrechose que du cinema nord-coreen.Fabrice252 22 novembre 2006 à 19:24 (CET)Répondre
J'en déduis donc que tu n'es pas hostile à la création de l'article Cinéma coréen, mais simplement à l'intégration de ce contenu sur cet article ? Je suis d'accord avec Fab. Ce qui est dit est intéressant, mais c'est trop développé pour nous. Il faut en faire une synthèse très problématisée, et on renvoie ensuite à l'article cinéma coréen pour le reste du contenu. — Erasoft24 22 novembre 2006 à 22:37 (CET)Répondre
Non, effectivement, un article sur le cinema coreen de l'entre deux guerres peut avoir un sens, mais pas de longs developpements sur un autre article (technique qu'on pourrait qualifier de noyage de poissons)Fabrice252 22 novembre 2006 à 22:41 (CET)Répondre
C'est transféré ! Reste maintenant à synthétiser cet article de façon très simple dans notre article. — Erasoft24 22 novembre 2006 à 22:50 (CET)Répondre
Proposition de rédaction :

Les racines du cinéma nord-coréen

Après la partition de la Corée en 1945, de nombreux réalisateurs et acteurs coréens qui s'étaient engagés dans la résistance à l'occupation japonaise rejoignent le Nord de la péninsule et participent à la création des studios de Pyongyang.

Les premières productions nord-coréennes s'inscrivent ainsi dans la continuité des films produits par les résistants coréens avant 1945. En majorité communistes, ces résistants s'étaient regroupés dès 1925 dans l’Association des écrivains et artistes prolétariens (KAPF, en espéranto Korea Artista Proletaria Federacio) pour constituer un cinéma national, se disntinguant de la production coréenne sous occupation japonaise.

La résistance au Japon est aussi, depuis 1945, un des thèmes majeurs du cinéma nord-coréen.

Voir l'article détaillé Cinéma en Corée Corée2005 25 novembre 2006 à 19:02 (CET).Répondre


Questions posées

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  • Quelles ont été les tendances historiques de ce cinéma ?
le paragraphe historique proposé montre la filiation avec le cinéma soviétique, en tant que composante d'un cinéma socialiste réaliste mais aussi créé en réaction à l'occupation japonaise et au cinéma réalisé sous l'occupation japonaise Corée2005 15 novembre 2006 à 23:00 (CET).Répondre
Ok...Fabrice252 22 novembre 2006 à 19:24 (CET)Répondre
  • Quelles en sont les différentes écoles ?
la plupart des films ont disparu : difficile de caractériser entre plusieurs écoles, d'autant plus que la production (quarantaine de métrages) reste numériquement limitée Corée2005 15 novembre 2006 à 23:00 (CET).Répondre
A noter dans l'article alors.Fabrice252 22 novembre 2006 à 19:24 (CET)Répondre

Liberté de création en Corée du Sud

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Le premier paragraphe proposée pour la partie historique est ainsi rédigé :

"En 1948, la Corée se scinde en deux États indépendants, avec au nord un régime communiste, et au Sud un régime libéral. Cette distinction va lourdement peser sur les styles de production cinématographique. Alors qu'au Sud, la liberté de création artistique prévaut, le cinéma est vu comme un outil au service du régime au Nord".

Mais la Corée du Sud ne se libéralise qu'à partir de 1987, ; pendant quarante ans, c'est un régime militaire autoritaire, où les cinéastes doivent composer, selon l'expression d'Antoine Coppola(op. cit., p. 26 sq), avec "le carcan mélodramatique". En effet, le régime militaire impose un style (le mélodrame) qui évite toute critique politqiue tout en appelant ouvertement à l'adaptation aux modes de vie occidentaux : "les régimes dictatoriaux successifs, portés par les Etats-Unis, ne faisaient pas mystère de leur pro-occidentalisme. Le futur de la Corée capitaliste se trouvait dans l'adoption-adaptation des modes de vie occidentaux (...) Le cinéma de l'époque est parcouru par des préoccupations culturelles générales dont l'admiration de certains cinéastes pour les films occidentaux n'était qu'une étape, bien innocente, dans le processus d'acculturation générale. Les néo-réalistes coréens héritèrent des mélodrames un texte filmique sous influence".

Pour revenir à notre sujet, le cinéma nord-coréen, et non pas le cinéma sud-coréen, je propose de modifier l'introduction comme suit :

- dans la première phrase, les mots "régime libéral" sont remplacés par les mots "régime militaire qui se libéralise après 1987" ;

- la seconde phrase est ainsi rédigée : "Tant au Nord qu'au Sud, la production cinématographique est étroitement contrôlée après 1948, mais avec des thématiques différentes : les sujets politiques, au service du régime, prévalent au Nord, tandis que le Sud encourage les mélodrames et l'adoption du mode de vie occidental". Corée2005 2 décembre 2006 à 20:14 (CET)Répondre

Je pense que le terme "regime autoritaire" est le plus adapte a la Coree du sud d'avant 1987. Quant a dresser le parallele entre la Coree du Nord et le regime de la Coree du sud, je crains que le compromis s'arrete la: si le regime sud-coreen d'avant 1987 n'a rien d'une sinecure, le parrallele est tout a fait abusif, en particulier en ce qui concerne la censure. On voit bien qu'elle est nettement plus forte au Nord, ou il s'agit essentiellement d'embrigader, d'intoxiquer, tandis qu'au sud, il s'agit de barrer la contestation...Fabrice252 2 décembre 2006 à 20:28 (CET)Répondre

Les régimes militaires sont une catégorie de régimes autoritaires, et comme la Corée du Sud était un régime militaire avant 1987, les deux qualifications peuvent s'utiliser. Sinon, la rédaction proposée ne fait qu'un constat : celui d'un contrôle dans les deux cas, et elle distingue bien les modalités de ce contrôle (au Nord, les sujets traités sont "au service du régime"). Je suis tout à fait prêt à accueillir vos observations sur l'idée que le contrôle est alors nettement plus rigoureux au Nord qu'au Sud, mais il faudrait que vous puissiez me donner vos sources (pour ne pas rester dans le domaine de la subjectivité intuitive) et me proposiez une rédaction Corée2005 4 décembre 2006 à 10:45 (CET).Répondre
Je crois que ma source va etre essentiellement vous, puisque vous ce que vous racontez sur les deux le suggere fortement. D'autres part cet article parle du cinema nord-coreen, pas du cinema sud-coreen, qu'est-ce que cet ajout sur le cinema sud-coreen rajoute exactement?Fabrice252 4 décembre 2006 à 11:35 (CET)Répondre
Puisqu'il n'y a pas de désaccord sur la qualification erronnée du régime sud-coréen ni de sources pour infirmer que les productions nationales sont contrôlées tant au Nord qu'au Sud, je fais donc la correction dans l'article qui ne peut rester en l'état Corée2005 4 décembre 2006 à 12:41 (CET).Répondre
Vous avez mal lu, je pense: je suis en profond desaccord sur (1) parler de la Coree du sud dans un article sur la Coree du Nord et (2) le parrallele que vous tentez d'etablir est evidemment abusif.Fabrice252 4 décembre 2006 à 14:13 (CET)Répondre
J'ai supprimé vos ajout sur la liberté de création en Corée du Sud, car hors sujet, non référencé et surtout en contradiction complète avec l'analyse d'Antoine Coppola, spécialiste du cinéma sud-coréen : la "liberté de création" en Corée du Sud n'excluait pas seulement les sujets politiques, mais les sujets sociaux, historiques... en fait, à part le mélodrame, tout est vu comme suspect. Difficile de parler de liberté de création dans un tel contexte Corée2005 4 décembre 2006 à 15:17 (CET).Répondre
Est-ce que vous vous moquez de moi? (1) Je vous repete que je ne suis pas en faveur de parler de la Coree du sud, mais (2) vous decidez d'en parler tout de meme, en faisant comme si nous etions d'accord, donc (3) je modere votre parrallele abusif et (4) Vous revenez en me disant que vous supprimez "MON" ajout sur la Coree du sud. Les sujets historiques, sociaux, et politiques sont evidemment ceux qui peuvent preter le plus facilement a la critique du regime, il est donc tout a fait normal qu'un regime autoritaire les censure. La coree du nord va plus loin en les reprenant a son compte, puisqu'elle ecrit leur scenario. Est-ce que Antoine Coppola peut comprendre ca a votre avis? Et vous? Comprenez vous que l'article parle du cinema NORD-Coreen, donc le cinema SUD-Coreen est Hors-sujet? Comprenez vous aussi qu'en essayant de placer un parrallele (1) hors-sujet et (2) abusif, vous vous exposez a des attaques qui pourraient en conclure que vous cherchez insidieusement a minimiser les violations des droits elementaires (penser librement, notamment) en Coree du Nord?

Enfin, il y a un theme que vous semblez ne pas saisir: ce n'est pas parceque le respect des sources est important que wikipedia, en tant qu'encyclopedie, ne doit produire que des citations (d'Antoine Coppola ou d'autres). On peut tres bien appliquer un esprit critique a une reflexion sans etre POV, au contraire, cela renforce le NPOV en general.Fabrice252 4 décembre 2006 à 15:28 (CET)Répondre

Il ne vous a sans doute pas échappé que l'introduction initiale ne parlait pas du cinéma sud-coréen. La rédaction proposée par un autre contributeur (pas moi, si si, un autre contributeur : relisez l'historique) a voulu établir un parallèle fondé sur le principe d'une pseudo-liberté de création cinématographique sous un régime dictatorial, ce qui ne manque évidemment pas d'étonner, quel que soit le pays en question. Dès lors, j'ai souhaité rétablir des faits exact et vérifiés. Après, vous en faites bien ce que vous voulez, y compris si vous voulez atténuer la portée de la violation des droits de l'homme en Corée du Sud en employant la belle litote "régime autoritaire" Corée2005 4 décembre 2006 à 16:31 (CET).Répondre
oh, je pense que regime autoritaire est le terme qui convient en Coree du sud pre-88, ce n'est pas vraiment une dictature comme celle du general Pinochet, par exemple, et le terme convient mieux que regime militaire(comment definit on cela?),
la Corée du Sud était gouvernée par des militaires qui appliquaient la loi martiale... sans doute cette ressemblance est-elle une pure coîncidence avec les régimes militaires... Corée2005 4 décembre 2006 à 16:53 (CET)Répondre
par ailleurs, votre jugement sur le régime militaire sud-coréen témoigne d'une bien mauvaise connaisssance de l'histoire de ce pays : l'aveu du dernier dictateur Chun Doo-hwan, à la télévision en 1988, dresse un tableau apocalyptique qui n'a rien à envier au Chili de Pinochet (voir [1]), y compris en matière de camps. A elle seule, la répression du soulèvement de Kwangju a causé au moins des centaines de morts. Les manifestations pendant des années des familles des opposants tués et torturés rappellent celles des mères de la place de Mai en Argentine, jusqu'à ce que les derniers présidents militaires sud-coréens soient enfin jugés pour leurs crimes Corée2005 4 décembre 2006 à 17:08 (CET).Répondre
Oui, et c'est a peu pres l'equivalent des regimes de Salazar ou Franco: il n'est pas bon d'etre un opposant, le regime a des methodes brutales, mais contrairement a la Russie de Staline, ou a l'Allemagne d'Hitler, si vous ne faites pas de bruit, si vous n'emettez pas d'idee politiques, on vous laisse tranquille... C'est a peu pres ca, ou je me trompe?Fabrice252 4 décembre 2006 à 17:24 (CET)Répondre

mais ca n'a rien d'une litote en histoire (on parle de regime autoritaire pour Franco ou Salazar, par exemple). Je vous repete qu'il n'y a pas de parrallele entre le regime de Coree du nord (Stalinien et totalitaire) et le regime de la coree du sud pre-88 (autoritaire et de droite): pas de culte de la personnalite en Coree du sud, pas de goulags, etc. Fabrice252 4 décembre 2006 à 16:39 (CET)Répondre

Si je puis me permettre, votre discussion est intéressante, mais devenu totalement hors-sujet. Recentrons les discussions sur le cinéma nord-coréen, et non plus sur la nature du régime sud-coréen avant 1988. Pour la bande passante de Wikipédia, merci Émoticône De plus, ce contenu n'a absolument aucune raison d'être sur cet article, mais sur Cinéma sud-coréen. Une indication en 10 mots est la seule possibilité. — Erasoft24 4 décembre 2006 à 18:59 (CET)Répondre

Aspects politiques

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Une production cinématographique au service du régime

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Choix des termes : contrôle v. censure

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Je suis favorable au terme contrôle de l'État. Le terme censure n'est pas approprié, puisqu'il faudrait que quelque chose puisse être censuré, et donc qu'un film soit produit contrairement aux idéologies du régime. En NK, je pense qu'un tel producteur se ferait abattre par la simple extériorisation de cette idée saugrenue. Je crois (mais ce n'est qu'une croyance a priori) que c'est bien pire, et qu'il n'y a rien à censurer, car il n'y a véritablement aucune liberté : l'Etat contrôle tout, de l'initiative du film à la distribution. — Erasoft24 15 novembre 2006 à 12:09 (CET)Répondre

Je crois que le terme de censure est approprie puisqu'il correspond historiquement a un controle officiel de l'Etat sur la production intellectuelle et artistique, ce qui implique que Kim Jong-Il peut faire des coupes a tout moment. Controle de l'Etat correspond donc plutot a un doux euphemisme pour censure.Fabrice252 15 novembre 2006 à 14:06 (CET)Répondre
« Contrôle », même « ferme », me semble aussi être un euphémisme, alors que « censure » ne couvre pas tous les stades de production. Pourquoi pas « Une production cinématographique au service du régime » ? Schmit 15 novembre 2006 à 17:32 (CET)Répondre
S'il y a un consensus pour censure, je veux bien revoir ma position, mais en l'occurence, je pensais qu'il posait problème. De toute façon, avant de s'intéresser aux termes, il faudrait peut-être savoir au juste comment l'Etat intervient : on qualifiera cette intervention ensuite. — Erasoft24 15 novembre 2006 à 18:16 (CET)Répondre
La proposition de Schmit est interessante parcequ'elle decrit mieux encore la situation... Fabrice252 15 novembre 2006 à 20:48 (CET)Répondre
J'y étais réticent au début, mais je pense que ça peut effectivement convenir. Basons-nous sur ce titre pour le moment. — Erasoft24 15 novembre 2006 à 22:03 (CET)Répondre
Personnellement, je ne partage pas le point de vue de Fabrice 252 et de Schmit : la notion de contrôle par l'Etat, coimme l'explique Lucilius ci-dessous, me semble décrire beaucoup mieux la réalité de la production cinématographique, même si le terme résonne moins que celui de [[censure]) : la censure, c'est un contrôle sur une production, avant ou après diffusion du film, selon la définition de WP ; or, en Corée du Nord, le contrôle de l'Etat s'exerce de manière telle qu'il n'y a pas à exercer de censure sur les films produits. Corée2005 15 novembre 2006 à 22:09 (CET)Répondre
Peut-etre pouvons nous convenir du terme « Une production cinématographique au service du régime » puisqu'elle me semble compatible avec ce que lucilius en dit et ce que vous en dites aussi, non?Fabrice252 15 novembre 2006 à 22:31 (CET)Répondre
Je préfère en effet cette formulation Corée2005 15 novembre 2006 à 22:37 (CET).Répondre
De plus, nous devrions expliquer dans l'article pourquoi les termes de contrôle d'Etat et de censure peuvent paraitre pertinents. C'est une réflexion intéressante Émoticône sourire ! — Erasoft24 15 novembre 2006 à 22:38 (CET)Répondre
Je propose une version sur la page. Est-ce que j'aurais fait une erreur ? — Erasoft24 15 novembre 2006 à 22:52 (CET)Répondre

Questions posées

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  • Quels sont les moyens du contrôle de l'Etat ?
Le circuit de décision en Corée du Nord est difficile à décrypter et, à ma connaissance, il n'existe pas d'organigramme précis. Laurent Guido et Philippe Ney ("Le cinéma du Grand Leader, notes sur quelques films nord-coréens", dans la revue Hors-Champ) relèvent quand même que l' "ensemble du processus de la production cinématographique [nord-]coréenne, du projet à la réalisation, est sous le contrôle de l'Etat."
Ce dont on peut être certain:
-Les studios nord-coréens sont des structures d'Etat.
-Le secteur cinématographique est placé directement sous l'autorité de Kim Jong-il à partir de 1966-1967. C'est d'ailleurs sa première fonction officielle. En 1969, il devient directeur adjoint du Département de l’Agitation et de la Propagande (source : Nautilus Institute). Lucilius 15 novembre 2006 à 19:11 (CET)Répondre
En fait, il est difficile de savoir si le contrôle du secteur cinématographique est la toute première fonction occupée par Kim Jong-il, même si c'est assurément une des premières. Il serait plus juste d'écrire que de 1964 (date de son entrée en politique) à 1967, Kim Jong-il qui s'intéresse déjà au cinéma prend le contrôle de ce secteur.
Voila la chronologie telle qu'on peut la déduire de sources nord-coréennnes (l'histoire du cinéma nord-coréen reste vraiment à écrire!):
"Dès le 19 juin 1964, Kim Jong-il intègre le Comité central du Parti [du travail de Corée]." ("Kim Jong-il, biographie sommaire", Editions en langues étrangères, Pyongyang, RPDC, 1999, p.16)
"Dès le début, il définit l'essentiel du travail du Parti, en fixe l'orientation fondamentale et veille à l'appliquer correctement." (idem, p.17)
"Dès les premiers temps de son activité eu Comité central du Parti, Kim Jong-il s'est toujours intéressé à la littérature et aux arts. [...] Kim Jong-il fait d'abord concenter les forces sur l'art cinématographique. [...]" (idem, p.32)
"Il propose de déclencher une révolution dans le cinéma en transposant à l'écran les oeuvres que le camarade Kim Il-sung a écrites lors de la Lutte révolutionnaire antijaponaise. Il fait, à cette fin, mettre sur pied en 1967 la Troupe de création cinématographique Paektusan qui devra s'occuper exclusivement de cette tâche [...]." (idem, p.33)
J'arrête là pour les éléments biographiques qui peuvent paraître indigestes. Ajoutons quand même cette information qui montre bien ce que le cinéma fait partie de l' "essentiel du travail du Parti" et de son "orientation fondamentale" dès 1964 :
"Dans l'histoire des Studios de cinéma artistique de Corée, la session élargue du Comité politique du Comité central du PTC tenue le 8 décembre 1964 revêt une portée de grande importance. Cette session [...] a porté sa discussion sur le problème de création d'un nombre plus grand de films révolutionnaires susceptibles de contribuer à l'éducation révolutionnaire de notre peuple." (Guide des studions de cinéma artistique de Corée, Editions en langues étrangères, Pyongyang, RPDC, 1985) Lucilius 16 novembre 2006 à 11:14 (CET)Répondre
  • Quel est le but de ce contrôle ?
S'assurer de la transmission de la bonne parole!
Il suffit de lire Kim Il-sung ou Kim Jong-il :
"Le film doit avoir une puissante action sensibilisatrice à l’instar d’un article de fond du journal officiel du Parti et anticiper sur la réalité. Il lui incombe ainsi de jouer un rôle mobilisateur à chaque étape de la lutte révolutionnaire." (citation de Kim Il-sung, reproduite dans Kim Jong-il, "De l’art cinématographique")
"La tâche fondamentale de l’équipe de création est de faire des films révolutionnaires d’une grande valeur idéologique et artistique de nature à contribuer efficacement à imprégner les hommes de l’idéologie unique du Parti et à uniformiser toute la société selon les grandes idées du Juche." (idem)
Les autorités nord-coréennes ne cachent donc pas qu'il s'agit d'abord d'un cinéma de propagande à usage interne. C'est dans le cahier des charges! Lucilius 15 novembre 2006 à 19:11 (CET)Répondre
Alors, la, je dois dire que vos deux dernieres reponses me deroutent un peu tout de meme...Fabrice252 15 novembre 2006 à 20:50 (CET) > Explique pourquoi Émoticône sourireErasoft24 15 novembre 2006 à 22:03 (CET)Répondre

Un cinéma de propagande

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Choix des termes

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Le terme de propagande me parait couler de source. Il y aurait quelqu'un pour le réfuter et le transformer en « information » ? — Erasoft24 15 novembre 2006 à 12:09 (CET)Répondre

Questions posées

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  • Quel est le but de la propagande ?
  • A-t-il des effets particuliers ?
  • Comment est mise en oeuvre la propagande ? (du politique aux techniques de propagande)
à mon sens, la plastique du cinéma nord-coréen obéit à une composition extrêmement rigoureuse, où rien n'est laissé au hasard : les "images-over" participent de ces règles de composition (bon, je vous rassure, tout cela c'est encore d'Antoine Coppola, pas de moi, mais lui au moins a vu pas mal de films nord-coréens...) Corée2005 15 novembre 2006 à 22:57 (CET).Répondre

Aspects économiques

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On peut dire que le cinéma, comme d'autres loisirs en Corée du Nord (stade, ...), est une activité gratuite ou dont le prix est symbolique Corée2005 15 novembre 2006 à 23:05 (CET).Répondre
Hmmm... Est-ce qu'il est accessible a tous, partout alors?Fabrice252 22 novembre 2006 à 19:27 (CET)Répondre
Les récits de voyageurs occidentaux en Corée du Nord confirment que, dans l'ensemble des villes qu'ils traversent, il y avait des cinémas (bâtiments faciles à reconnaître même quand on ne parle pas coréen : les portraits des acteurs sur les façades des bâtiments sont très reconnaissable dans le fait qu'ils ne représentent pas les dirigeants, ce qui est rare). Quant à l'accès de la population au cinéma, le fait qu'un film comme "le journal d'une écolière" ait été vu par plus d'un tiers de la population d'un pays est un critère assez sûr Corée2005 22 novembre 2006 à 21:24 (CET).Répondre
Ok, et d'ou viennent ces statistiques d'entrees?Fabrice252 22 novembre 2006 à 21:35 (CET)Répondre
L'article de WP consacré au film précise les références (8 millions d'entrées)Corée2005 25 novembre 2006 à 18:43 (CET).Répondre

Un cinéma en difficulté

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Films célèbres

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Simple liste de films, dont certains seront wikifiés s'ils satisfont aux critères de notoriété de Wikipédia. — Erasoft24 15 novembre 2006 à 12:09 (CET)Répondre

Le film "Pulgasari" de Shing Sang-Ok (1985), inspiré de "Godzilla", diffusé à l'étranger (source : Lonely Planet), a une certaine notoriété Corée2005 15 novembre 2006 à 23:07 (CET).Répondre

Personnalités célèbres

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Simple liste de personnalités (producteurs Émoticône sourire, réalisateurs, acteurs...), dont certains seront wikifiés s'ils satisfont aux critères de notoriété de Wikipédia. — Erasoft24 15 novembre 2006 à 12:09 (CET)Répondre

Na Un-gyu, un des premiers réalisateurs coréens, a une certaine notoriété et me semble pouvoir faire l'objet d'un article sur Wikipedia. Mes sources sont, encore une fois, Antoine Coppola.

Na Un-gyu est un acteur et un réalisateur coréen.

Emprisonné après le soulèvement du 1er mars 1919 en Corée sous l'occupation japonaise, Na Un-gyu aurait voyagé en URSS où il aurait été inspiré par le jeune cinéma soviétique.

Une des figures les plus connues de la Korea Artista Proletaria Federacio (KAPF), il a contribué à la création d'un cinéma national coréen de résistance au cinéma coréen réalisé sous l'occupation japonaise, et qui inspirera le cinéma national nord-coréen.

Auteur d'une vingtaine de métrages, muets et parlants, il a réalisé en 1926 "Arirang", nom d'un chant national coréen de résistance à l'occupation. "Arirang", comme ses autres films, ont disparu. Corée2005 15 novembre 2006 à 23:14 (CET)Répondre

Peut-on créer l'article sur Na Un-gyu, en l'absence d'observations contraires ? Corée2005 20 novembre 2006 à 13:41 (CET)Répondre

Il serait pe plus judicieux de faire un article sur le cinema coreen d'avant-guerre et d'y noter le role de Na Eun-gyu...Fabrice252 20 novembre 2006 à 13:57 (CET)Répondre

Pourquoi pas ? J'observe cependant que, de l'avis de spécialistes comme Antoine Coppola, les origines du cinéma coréen de la rséistance à l'occupation trouvent davantage leur place dans un article sur le cinéma nord-coréen, ne serait-ce que parce que la plupart des acteurs et des réalisateurs résistants ont rejoint le Nord après 1945.

En attendant, il existe un article sur le cinéma nord-coréen où l'ont peut déjà créer un lien vers un article sur Na Un-gyu, sans attendre pendant des semaines la conclusion de ce débat. S'il est ensuite décidé de faire un nouvel article sur le cinéma coréen avant 1945, le contenu (et la référence à Na Un-gyu) seront ipso facto déplacés Corée2005 22 novembre 2006 à 13:30 (CET).Répondre

C'est maintenant le cas, l'article Cinéma coréen est un véritable article du cinéma avant la scission. Cependant, Na Un-gyu ne satisfait pas aux WP:CAA à mon avis. — Erasoft24 22 novembre 2006 à 23:07 (CET)Répondre
Au contraire, Na Un-gyu est unanimement considéré comme un des pères du cinéma coréen : voir cet article de l'ambassade de Corée du Sud qui pourrait enrichir l'article sur le cinéma coréen de l'entre-deux-guerres [2]), cet article spécialisé sur le cinéma asiatique [3], cet historique des débuts du cinéma coréen [4], cette présentation sur la médiathèque belge francophone du cinéma coréen [5], et s'il fallait apporter la preuve par wikipédia, cette reproduction de la notice sur WP anglais [6]... Il y a des centaines de référence sur google Corée2005 25 novembre 2006 à 18:41 (CET).Répondre
Vu : « les personnes que vous ne connaissez pas ne sont pas pour autant inconnues » en commentaire de ce diff. Vous vous rendez bien compte que c'est inutile de me rappeler que je ne connais rien au cinéma coréen : c'est la raison pour laquelle je suis ici Émoticône ! Comme c'est justifié, je l'ignore, mais bon, d'autres que moi ne pourrais pas obligatoirement apprécier les choses de la même manière.
Je me base simplement sur les critères d'admissibilité de Wikipédia :

« Artiste du cinéma
:::* Réalisateur d'un film notoire
::::Le film Arirang est l'un des films les plus connus du cinéma coréen (comme le montrent les articles en lien ci-dessus)... Corée2005 28 novembre 2006 à 19:03 (CET).
:::* Acteur principal dans un film notoire
:::* Acteur secondaire dans 3 films notoires »

Je constate à la lecture de l'article (en) Na Woon-gyu deux choses :
  1. Au vu de sa filmographie, il satisfait aux critères de notoriété de fr.wiki
Il satisfait aussi aux critères de notorité sur en.wiki, puisqu'il a un article Corée2005 28 novembre 2006 à 19:03 (CET).Répondre
  1. Au vu des dates de naissances, que la Corée du Nord n'existait pas, donc rien à voir avec cette discussion ; en revanche, bonne traduction !
La Corée du Nord n'existait pas non plus quand Kim Il-sung est né (en 1912). Il est évident qu'il n'entrerait pas dans la catégorie "réalisateur nord-coréen" mais dans la catégorie "réalisateur coréen". Il se trouve qu'on en est venu a parler de lui lors de la discussion sur le cinéma nord-coréen, mais cela ne doit pas empêcher de s'intéresser à la Corée en général Corée2005 28 novembre 2006 à 19:03 (CET).Répondre
Certainement. — Erasoft24 28 novembre 2006 à 19:09 (CET)Répondre
Erasoft24 28 novembre 2006 à 18:43 (CET)Répondre

Esthétique

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En accord avec Erasoft, j'intègre les éléments relatifs à l'esthétique du cinéma nord-coréen dans la version de travail. Il y aura certainement des précisions ou des compléments à apporter ; je souhaite seulement qu'on reste dans le pur champ esthétique, comme le fait Antoine Coppola, spécialiste du cinéma coréen, cité en référence pour cet apport. Sur les caractérisations politiques, le contrôle de l'Etat etc. il y aura d'autres paragraphes dans l'article pour en parler sans nécessité de mélanger les sujets.

Au demeurant, sur un article de cinéma, il me semble naturel que l'on parle d'abord de cinéma et de techniques cinématographiques. Corée2005 15 novembre 2006 à 21:54 (CET)Répondre

Hop, désolé, pas d'accord Émoticône sourire ! Une des conditions du consensus était justement de ne pas mettre les considérations esthétiques à part. Ce ne sont en effet que des techniques particulières de propagande, qui doivent être traités dans la partie « Un cinéma de propagande », et exclusivement celle-là. Il n'y a donc pas de consensus, et je pense qu'il faudrait procéder à la déplacement de tes ajouts - qui sont par ailleurs légitimes, simplement mal placées. En revanche, des éléments artistiques strictement indépendants de tout caractère politique peuvent être étudiés à part. Ce qui sera assez difficile, puisque je pense que ce cinéma serait ± entièrement à caractère politique.Erasoft24 15 novembre 2006 à 22:14 (CET)Répondre
J'ai procédé au déplacement de la section, tout reste bien sûr discutable. Un grand effort d'explication doit être fait : les informations telles quelles sont absolument inabordables. — Erasoft24 15 novembre 2006 à 22:31 (CET)Répondre
Comme tu veux. Je suis totalement indifférent à la rubrique sous laquelle inclure ces ajouts, mon seul souci étant que le texte final soit cohérent (par exemple, les observations sur l'évolution du cinéma nord-coréen forment, à mon sens, une rubrique qui se suffit à elle-même). Tu peux réorganiser ou déplacer, à loisir, si cela permet d'atteindre un consensus Corée2005 15 novembre 2006 à 22:34 (CET).Répondre
Sinon, il est évident que le texte est difficile d'accès pour un non-spécialiste du cinéma et qu'il faudra préciser et expliquerCorée2005 15 novembre 2006 à 22:37 (CET).Répondre
Pour éviter toute confusion, la citation n'est pas de Bogdanov mais d'Antoine Coppola (qui cite Bogdanov). Je propose de clarifier sur ce point l'article, et de supprimer la référence à Bogadanvo, pas assez étayée. j'ai fait la correction directement car elle me semble consensuelle Corée2005 16 novembre 2006 à 10:24 (CET).Répondre
Antoine Coppola (op. cit., pp. 84-85) distingue par ailleurs quatre types d'"images-over" dans le cinéma nord-coréen qui permettent d'expliquer la notion :
- le plan-tribune, où un orateur, apparaissant dans un plan coupé à mi-corps, harangue la foule à la tribune ;
- le plan-composition, qui correspond à un plan cadré sur un groupe dont la composition fait ressortir le ledaer révolutionnaire ;
- le plan-symbole, qui suggère la présence du dirigeant (car, à la différence du cinéma soviétique ou chinois, le leader divinisé n'apparaît pas directement à l'écran) : par exemple, dans "Forever in my memory" (1999), alors que les travilleurs luttent contre les inondations, la présence du Grand Guide est suggérée par un arrêt sur image où des rayons de soleil transpercent un ciel nuageux, sur fond d'un hymne patriotique ;
- le plan-cérémonie, lequel représente les scènes de grand-messe du régime. Corée2005 15 novembre 2006 à 22:50 (CET)Répondre
Autre explicitation : la notion de narration diégétique, mais peut-être faudra-t-il parler plutôt de narration et de diégèse, ce dernier terme de cinéma ayant un renvoi sur wikipédia. Si ce n'est pas clair, on peut parler d'interruption du récit (de la narration) tout court, sans référence à la diégèse. Corée2005 15 novembre 2006 à 22:54 (CET)Répondre
Fais toi même les modifications : moi, j'ai des choses à apprendre, là :) Ajoute le contenu que tu mets en page de discussion, il ne me semble pas avoir de caractère polémique, et je présume le consensus. Sinon, tant pis, je serai au pilori (Smiley oups)Erasoft24 15 novembre 2006 à 23:17 (CET)Répondre
D'accord, j'inclus les modifications dans l'article Corée2005 15 novembre 2006 à 23:23 (CET).Répondre

Références

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Il faudrait peut-être ajouter Antoine Coppola dans la bibliographie ? Corée2005 15 novembre 2006 à 23:42 (CET)Répondre

Je pense que ça doit s'imposer :) Il serait bon que cette source soit recoupée par d'autres. En l'occurence, l'attribution d'une seule source ne permet pas de remettre en cause la neutralité de l'article, puisque l'opinion est clairement et explicitiment attribuée à un auteur qui a mené des travaux importants dessus. Cependant, c'est un critère toujours génant, de ne voir qu'un seul nom, ou presque, tout au long de l'article... Mais bon, en même temps, y a pas beaucoup de sources exploitables non plus... Prenons ça comme un pinaillage.Erasoft24 16 novembre 2006 à 00:03 (CET)Répondre
Effectivement, une exploitation des autres sources citées en référence s'impose, mais ce n'est pas simple d'avoir des sources documentées sur le sujet. Du reste, le numéro de "Hors champ" cité en bibilographie fait également référence à Antoine Coppola. J'ajoute sinon la référence dans le corps de l'article et propose de créer un article sur Antoine Coppola, qiui est d'abord connu comme spécialiste du cinéma sud-coréen Corée2005 16 novembre 2006 à 10:18 (CET).Répondre
Je propose l'article suivant pour Antoine Coppola :

Antoine Coppola est un cinéaste et un enseignant-chercheur français à l'Université de Provence et à l'Université nationale coréenne des arts de Séoul.

Spécialiste du cinéma coréen, il est notamment l'auteur de "Cinéma sud-coréen : du confucianisme à l'avant-garde" et "Le cinéma asiatique", publiés aux éditions L'Harmattan respectivement en 1996 et 2004.

Il collabore régulièrement à la revue panasiatique Munwhakwahak.

Il a réalisé plusieurs films en Asie, dont "Naked Seoul" (2001) et "Les entrailles du chaman" (2002).

Références

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Quatrième de couverture de l'ouvrage "Le cinéma asiatique", op. cit.


Corée2005 16 novembre 2006 à 12:24 (CET)Répondre
Je pense à la réflexion qu'il peut satisfaire aux critères. En tant qu'universitaire, c'est apparemment un des rares spécialistes du cinéma asiatique. Il a publié 2 bouquins, ce qui lui donne le statut d'écrivain. Donc, tu peux bleuir Antoine Coppola Mais j'ai bien vu quand même, hein ;). — Erasoft24 16 novembre 2006 à 15:57 (CET)Répondre
D'accord, merci, je crée l'article (et la correction de la fautre d'orthographe prouve la relecture attentive... bravo) Corée2005 16 novembre 2006 à 16:11 (CET).Répondre


Pour information, le numéro 618 des Cahiers du Cinéma (décembre 2006) comporte un article sur le cinéma nord-coréen et le festival de Pyongyang.

L'article a été complté sur ce point, et un article autonome créé sur le Festival international du film de Pyongyang.
  1. Roger Boussinot, L’Encyclopédie du cinéma, 3e édition, Bordas, Paris, 1989
  2. Laurent Guido et Philippe Ney, « Le cinéma du Grand Leader, notes sur quelques films nord-coréens », dans Hors-Champ, n° 7, automne-hiver 2001-2002, p. 4-9
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